mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Noël

J'espère que vous avez toutes et tous été très sages cette année car n'oubliez pas que c'est cette nuit que le Père Noël va passer.
J'imagine que votre liste de cadeaux était très longue, aussi demain matin, au pied du sapin vous ne savez pas encore ce que vous allez pouvoir y trouver.
Surprise !

Je vous souhaite un "Joyeux Noël" et vous donne rendez-vous dans quelques jours pour de nouveaux articles.

mardi 23 décembre 2008

Escale africaine --- Madagascar 2 - Cinema


Les vacances scolaires sont là et forcément, je prends plus de temps avec mes filles.
Mon aînée attendait avec une certaine impatience (c’est génétique en fait) la sortie du film d’animation « Madagascar 2 ». J’avoue que la bande-annonce m’avait mise en appétit également. Telle mère, telle fille !
Le jour J est enfin arrivé, verdict dans les lignes qui vont suivre.

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La petite fiche du film :

Ce film fait partie de la Saga Madagascar
Date de sortie : 03 Décembre 2008
Réalisé par Eric Darnell, Tom McGrath
Avec Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer
Film américain.
Genre : Animation, Aventure, Famille
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2008
Film pour enfants à partir de 6 ans
Titre original : Madagascar: Escape 2 Africa
Distribué par Paramount Pictures France

Le site officiel : http://www.madagascarinternational.com/intl/fr/

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L’intrigue :

Alex le lion et ses amis vont enfin pouvoir partir de Madagascar. Un avion vient d’être affrété par les lémuriens et il sera piloté par les pingouins. Vu ainsi, c’est vrai que le retour à New York n’est pas assuré !

Effectivement, l’avion va effectuer un atterrissage forcé en Afrique. Alex va d’ailleurs y retrouver sa famille.
Marty doutera de sa personnalité si originale, Melman et Gloria vont peut-être trouver l’amour avec un grand A ?!

Une escale africaine qui ne manquera pas de piquant et de rythme… Enfin peut-être…

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Mon avis :

C’est avec beaucoup de bonne humeur que je me suis rendue à cette séance de cinéma et j’avoue d’emblée que j’en suis ressortie tout aussi souriante, même si…

Tout tourne encore une fois essentiellement autour d’Alex le lion (le roi des animaux ?). C’est un peu dommage, même si l’on sent que certains efforts ont été faits pour que les autres personnages prennent un peu d’ampleur surtout grâce aux petits nouveaux qui font leur première apparition sur l’écran. Le petit monde de nos amis s’étoffe et les possibilités sont forcément démultipliées.

Le scénario est un peu pauvre même si des efforts ont également été consentis. Cependant, cette remarque est sans doute valable pour les adultes uniquement car après une petite interview de ma fille, j’ai pu noter qu’elle n’avait pas remarqué les vides que j’avais personnellement vus.
Un troisième épisode ne fait aucun doute pour les mois à venir.

Les gags partent dans tous les sens et si certains tombent un peu à plat (pour les adultes), d’autres en revanche se dégustent et seront revus avec grand plaisir en DVD dans quelques mois. Ma fille a souvent ri aux éclats et elle n’était pas la seule dans la salle. C’est la meilleure preuve d’efficacité à mon sens.

De plus, j’ai apprécié le rythme du film et la bande son n’y était pas étrangère.
Comme pour le premier volet de cette saga, la bande originale offre une dynamique sans pareil au long-métrage de la première image jusqu’au générique de fin. On se surprend à marquer le tempo du pied ou du bout des doigts.

Le casting pour le doublage était presque parfait. Certaines voix sont plus facilement reconnaissables que d’autres, mais j’ai trouvé cette partie fort réussie car le timbre de chaque acteur colle parfaitement au personnage qui lui incombe. Quand on sait l’importance qu’a le doublage pour un film d’animation, on imagine que rien n’a été laissé au hasard. Mission parfaitement remplie pour cette suite.
Vivement encore une fois la sortie DVD pour profiter aussi de la VO (enfin pour les anglophones).

L’animation est de qualité, point de gros défauts techniques à souligner, mais cela aurait été très étonnant de la part de Dreamworks qui n’en est pas à son premier film d’animation, ni même son premier gros succès dans ce genre.

Alors quelle sera la prochaine escale sur le plan de vol de nos amis ???? Mystère pour l’instant, mais gageons que dans quelques mois, nous aurons un beau teaser pour nous mettre à nouveau l’eau à la bouche.


Note finale : 15 / 20

jeudi 18 décembre 2008

Attention, ville britanique tranquille ----- "Hot Fuzz" - DVD

Une soirée bien tranquille comme il y en a trop peu à la maison et me voici sous la couette (ben oui, j’avais un peu froid et puis j’étais avec mon homme, mais n’allez pas encore chercher des idées tordues !), en train de visionner un film intitulé « Hot fuzz ».
Alors oui, il y a le mot « Hot » dans son titre et non, je le souligne encore une fois, sous la couette, ce n’était pas « hot » ! Grrrrrrrr

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La petite fiche du film :

Date de sortie : 18 Juillet 2007
Réalisé par Edgar Wright
Avec Simon Pegg, Nick Frost, Bill Nighy
Film britannique.
Genre : Comédie, Policier, Action
Durée : 2h.
Année de production : 2007
Distribué par Studio Canal

Site officiel : http://www.hotfuzz-lefilm.com/

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L’intrigue :

Nicholas Angel est sans nul doute le meilleur flic de toute sa génération. Avec lui les criminels n’ont point droit à une autre retraite que celle qu’ils pourront passer derrière les barreaux de leurs prisons ! Il est brillant, efficace et du coup tous les autres policiers passent pour des ratés ou presque.
D’un commun accord, il sera muté avec une belle promotion à la campagne dans un village des plus tranquilles que compte le pays.

Hum, hum, paisible ? En apparence seulement…

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Mon avis :

Je ne vais pas vous le cacher plus longtemps, il y avait longtemps qu’un film ne m’avait pas fait autant rire ! Mon homme n’était pas en reste lui non plus et il est sans doute moins expressif que moi.

Du début à la fin, on peut trouver dans ce long-métrage des clins d’œil à d’autres films de légendes ou prétendus comme tels.
De l’action, vous en aurez, même au fin fond de cette campagne britannique aux airs bien paisibles. C’est vert, c’est rangé, c’est une petite ville typique de Grande-Bretagne. On dirait une carte postale, enfin au début…
Des répliques « à deux balles » comme s’il en pleuvait, mais pour notre plus grand bonheur car tout est à prendre au second, voir troisième degré. Une belle caricature qui nous fait passer un très bon moment.

On y trouve de tout et les clichés n’en sont que plus admirables.
Je ne résiste pas au plaisir de vous parler de l’hôtel où notre super flic débarque après un voyage interminable depuis Londres et sa civilisation (voir les barres de réseau du téléphone portable qui disparaissent les unes après les autres). La cheminé où brûle un bon feu alors qu’il pleut dehors. Un homme au ventre plutôt rebondi dors affalé dans un fauteuil et ronfle gentiment. Tout est calme. À la réception, une femme d’un certain âge avec un chignon impeccable fait des mots croisés. Un dialogue improbable et une suite mémorable s’en suivent…

Une bande originale musclée parfois comme dans tout film d’action qui se respecte, des décors à la hauteur du décalage voulu par le réalisateur, des personnages plus caricaturaux que les marionnettes des « guignols de l’info », des explosions qui en mettent plein la vue, des tirs presque continue vers la fin du long-métrage, une ou deux cascades qui ne pourraient sans peine figurer dans « Taxi 3 », un meurtrier qui ressemble celui de « Scary movie » et enfin, la participation de Mr le cygne, le personnage le plus recherché du village.

Les traits de caractères sont grossiers, mais cela passe fort bien dans cet ensemble pour le moins détonnant. Jugez plutôt :
Et hop, voici Harry Potter qui passe au poste de police. Oh, mais là n’est-ce point Miss Marple ? Et là n’est-ce point un clin d’œil au duo Bud Spencer et Terrence Hill ?
Pardonnez-moi, mais quand un agent se promène avec comme matricule 777, on pense inévitablement à James Bond (l’agent 007), mais dans ce cas précis, il s’agit plus d’un jeu de mot sur le prénom du héro principal, Angel, car il faut bien le savoir, porte ce matricule 777 et 777, c’est le nombre de Dieu. Donc Dieu, Angel (Ange), cela va bien ensemble… C’est parfois un peu tiré par les cheveux, mais qu’est-ce que c’est bon !
Des exemples comme celui-ci, il y en a des tonnes. Je pense même qu’à l’image d’un « Shreck », on ne peut pas tous les percevoir en un seul visionnage.

C’est un film complètement fou, déjanté, où l’action est en première ligne, où les rares temps morts sont juste là pour que vous repreniez votre respiration et encore, entre deux grand fous rire.
Je me suis bien amusée, mon mari aussi. C’était très distrayant, un peu bruyant certes car vers la fin, cela tire un peu dans tous les sens, mais chut, je ne vous dirais pas plus.
L’hémoglobine gicle un peu partout, mais pas vraiment de quoi vous faire peur. Cela en devient risible en fait. Toutefois, je ne montrerais pas ce film à un enfant de moins de 10 ou 12 ans car même tournée en ridicule, la violence reste bel et bien présente.

En guise de bonus sur la version de location que j'ai eue, j'ai pu voir une version sous-titrée du film avec toutes les références et les sources d'inspiration qui avait été nécessaire au scénariste et au réalisateur. Une véritable mine d'information tout sauf ennuyeuse.

À visionner de toute urgence pour passer une soirée amusante seul(e) ou entre amis.


Note finale : 17 / 20

lundi 15 décembre 2008

Il existe pourtant ---- "Tokyo" de Mo hayder - Livre

Je lis beaucoup et j’essaie de varier mes lectures le plus possible pour éviter la lassitude car je pense que vous l’aurez remarqué de vous-même, si l’on apprécie un genre, un style, on est moins surpris, voir légèrement blasé à force de toujours lire les mêmes intrigues, les constructions littéraires quasi-similaires car chaque genre répond à des codes plus ou moins précis.

Cela faisait donc quelque temps (un livre ou deux donc) que je n’avais pas plongé dans l’univers sombre d’un bon thriller. J’avais également envie de découvrir un auteur qui a plutôt bonne réputation dans ce style, mais qui m’était encore inconnu : Mo Hayder.
Mon choix s’était porté sur « Tokyo » parce qu’il était disponible en médiathèque et puis parce que j’aime particulièrement tout ce qui peut toucher au Japon.

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Qui est cet auteur ? (Sources : Evene)

Auteur de polar à succès, Mo Hayder puise en partie son inspiration dans une histoire personnelle mouvementée.
À l'âge de 16 ans, elle quitte sa famille bourgeoise et mène une vie chaotique marquée par la violence, la drogue et l'alcool. Après dix années de « galère », la jeune femme part pour le Japon - un pays qui sera au coeur de son troisième roman « Tokyo » - et travaille en tant que serveuse. Plutôt déçue par cette expérience, elle se rend à Los Angeles pour étudier le cinéma. En 2001, Mo Hayder publie son premier roman, « Birdman », déjà remarquable par sa noirceur, suivi de « L' Homme du soir » qui deviennent rapidement des best-sellers aux Etats-Unis.

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L’intrigue :

Quand Grey débarque à Tokyo sans argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher.
Obsédée par un passé tumultueux, elle a quitté son Angleterre natale dans le seul but de retrouver un vieux film disparu. Ces images seraient l'unique témoignage visuel des atrocités commises par les Japonais à Nankin en 1937. Un seul homme pourrait aider Grey. Un survivant du massacre, professeur à l'université Todai. Mais ce dernier, méfiant, refuse de répondre aux questions de la jeune femme. Perdue dans une ville étrangère où elle ne connaît personne, Grey accepte un emploi d'hôtesse dans un club de luxe fréquenté par une clientèle d'hommes d'affaires et de yakuzas.
Parmi eux, un vieillard en fauteuil roulant entouré de personnages terrifiants, et qui doit, paraît-il, sa longévité à un mystérieux élixir, qui suscite bien des convoitises.

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Mon avis :

Je ne pourrais pas vous dire que la lecture de cet ouvrage est aisée, sans pour autant vous dire qu’elle est d’une complexité extrême. Non, les chapitres se suivent et en eux-mêmes, ils n’ont rien de bien extraordinaires, mais mis bout à bout, c’est autre chose.
D’ailleurs, je dois bien avouer que j’ai trouvé les premières pages presque un peu confuses. Il y a des chapitres où l’on est en 1937 avec le récit de ce qui se passe à Nankin et d’autres où nous sommes dans une époque plus contemporaine.
Alors certes, c’est bien signalé dans l’édition grand format avec l’aide de dates et de kanji (je ne sais pas du tout ce qu’il en est pour l’édition de poche), mais c’est une approche un peu particulière car on avance en aveugle. On ne sait pas vers quoi veut nous mener l’auteur et cela pourrait presque devenir lassant.
Heureusement, des pans entiers vont trouver une explication dans les pages suivantes, mais l’on reste tout de même dans le flou. C’est un peu comme si l’on avait un film dont l’image ne serait jamais vraiment nette.

Ce thriller n’est pas vraiment effrayant au début, mais plus on avance dans l’intrigue, plus l’ambiance devient pesante. On approche du dénouement et là cela devient carrément intolérable !
Et je pèse mes mots car j’ai lu dans une critique que ce roman pouvait vous hanter plusieurs jours après sa lecture. Et bien, cela est vrai ! Je n’ai pas lâché le livre durant les 80 dernières pages tout en étant fébrile et horrifiée. Chaque passage ou presque était plus abominable que le précédent et les révélations ultimes m’ont carrément indisposées.
Je sais qu’avec les années, je suis devenue beaucoup plus sensible et les maternités n’y sont sans doute pas pour rien, mais là, c’est tout de même éprouvant. Mo Hayder est arrivée à glisser quelques menus détails qui dans mon esprit ont fait mouche à chaque fois.

Les chapitres sont relativement courts et je trouve que cela pousse à en lire toujours plus. Le suspens et l’angoisse montent crescendo pour aboutir à un final qui fait que « Tokyo » peut se placer dans le genre thriller sans avoir à en rougir comme tant d’autres ouvrages qui n’ont finalement rien avoir avec ce style d’écriture.

Un livre que je ne saurais que vous conseiller si vous êtes amateur du genre, mais âmes sensibles, attention, certaines scènes peuvent être difficiles.

Note finale : 16 / 20

vendredi 12 décembre 2008

Pauvre roi Arthur ---- Kaamelott, saison 1

Je suis historienne de formation et une grande passionnée de littérature.
Cependant, je ne désapprouve pas quand certaines œuvres prennent certaines libertés avec l’Histoire ou les classiques littéraires pour peu que cela bien fait, bien amené ou que le but recherché soit atteint.
Aujourd’hui donc, je vais vous parler d’une série télévisée francophone qui revisite à sa manière la quête du Graal et le récit des aventures d’Arthur ainsi que celles de ses chevaliers de la table ronde : Kaamelott, livre 1.

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Petite présentation du coffret :

De couleur marron, limite mauvaise imitation de faux cuir au touché de carton, ce premier coffret donne le la de cette nouvelle partition.
Lorsque l’on peut l’ouvrir, les illustrations couleur sépia confirment cette première impression, on est dans le faux, l’archi-faux même, mais on assume pleinement.

Trois dvd contenant l’intégrale de cette première saison, tous disposés dans des emplacements réservés à cet effet et facilement accessibles. C’est simple, sobre, mais fonctionnel.
Les deux premiers dvd contiennent chacun 50 épisodes d’une durée approximative de 3 à 4 minutes chacun. Le troisième contient les bonus.

Peu d’indications en réalité sur le coffret même. Pas de livret non plus, on doit donc tout découvrir par soi-même. La quête du Graal commence…

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L’intrigue :

Au Ve siècle après Jésus-Christ, sur l’île de Bretagne : le christianisme naissant et les anciennes traditions celtes s’entrechoquent pendant que l’Empire romain s’effondre. Le royaume de Kaamelott apparaît alors comme le nouveau phare de la civilisation. Enfin en théorie…

Entouré par ses fidèles chevaliers, le roi Arthur a reçu pour mission de chercher le Saint Graal. Néanmoins, cette quête s’annonce plus que difficile, car Arthur est très mal entouré. Ses Chevaliers de la Table Ronde sont des caricatures de héros : peureux, naïfs, stupides ou au contraire violents, archaïques et désordonnés, ceux-ci ne comprennent pas l’enjeu de la quête du Graal. À leur décharge, il faut aussi dire que seul le roi Arthur peut voir la dame du lac, ce qui n’aide pas vraiment. Quant à Merlin, c’est un druide peu orthodoxe et certainement pas comme on se l’imagine.
L’entourage familial n’aide pas non plus de roi car entre les conflits qu’il peut avoir avec sa belle-famille même lors de simple repas, sa femme qu’il ne peut guère voir autrement qu’en peinture et j’en oublie, c’est certain, on n’est pas encore arrivé !

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Les bonus :

- La genèse de « Kaamelott », le court-métrage- « Dies Irae » : C’est effectivement ce court-métrage qui est à l’origine de la saga que l’on va pouvoir découvrir par la suite sur M6 et en coffret DVD comme aujourd’hui. C’est amusant car c’est tourné sans grand moyen, mais déjà la « patte » Astier est bien présente. C’est amusant, mais le meilleur est encore à venir.

- Les pilotes : Au nombre de 10, ce sont les épisodes fondateurs de la série. On peut y noter les changements d’acteur pour certains rôles importants, les costumes et même les décors, mais l’essentiel est là, l’humour, cela va sans dire !

- Le bêtisier : Un classique, mais qui trouve toujours sa place dans un coffret DVD. Reste que ce n’est sans doute pas le meilleur des bonus disponible dans ce coffret. J’en suis presque déçue, mais j’ai déjà tellement ri avec le reste que je n’en garderai point de rancune.

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Mon avis :

Je n’ai jamais suivi cette saga sur M6 et pour cause, je ne regarde presque jamais la télévision ou alors, c’est que j’ai un programme précis qui m’intéresse. De ce fait, c’est plutôt au gré du hasard que j’ai découvert l’existence de cette série et c’est grâce à une promotion du premier coffret que je me suis lancé pas tout à fait dans test en aveugle, mais presque…

Comme je le disais en introduction, je suis plutôt du genre puriste pour tout ce qui touche l’Histoire et la littérature, mais je n’ai rien contre les comédies et les parodies si elles sont bien faites. J’aime tout autant m’amuser et rire que lire ou savourer un classique. Il y a un temps pour tout.

« Kaamelott » introduit donc des personnages présents dans la légende arthurienne, mais aussi des personnages fictifs afin d’étoffer encore un peu plus l’intrigue et ses gags. D’une manière générale, tous les personnages ont été modifiés pour correspondre à l’aspect burlesque de la série. Si c’est fait pour servir lé série et donc pour amuser le spectateur alors l’intention est déjà bonne.
Chaque personnage est l’incarnation de travers humains particuliers, faisant ainsi écho à la nature humaine que nous connaissons si bien. Et oui car si l’intrigue se déroule au Moyen-Âge, les préoccupations de chacun sont furieusement actuelles.

Les clins d’œil à d’autres univers et notamment au cinéma sont à peine voilés : les titres des épisodes, des expressions… Cela renforce encore le côté moderne de cette saga censée se dérouler dans le passé.

Le format assez court cadre bien avec tout l’esprit de la saga. En effet, ne dit-on pas que pour qu’une blague soit bonne, elle se doit d’être courte ? Et bien là, c’est pareil. C’est court et soit cela passe, soit ça casse.
Et oui sur le nombre, certains épisodes sont moins drôles que d’autres, mais l’ensemble est très bon.

Autre avantage pour des personnes comme mon mari : on peut regarder ponctuellement la série. Les épisodes se suivent, mais si l’on en rate plusieurs, on n’est pas perdu pour autant. Testé et approuvé par mon homme qui s’est endormi devant car il tombait de fatigue (non promis la série était amusante, mais là il en pouvait plus.).

La série devant faire ses preuves à l’antenne, le premier livre de Kaamelott fut, à de rares exceptions, intégralement tourné en intérieur, mais je sais déjà que la suite se déroulement plus longuement à l’extérieur. Bon, il y a bien quelques rares prises de vue en forêt, mais à part quelques arbres et bosquets, on ne distingue rien d’autre.
C’est un peu triste, mais cette première saison est un rodage en quelque sorte.

Les costumes sont parfois réussis, mais en règle général tout fait un peu toc. Là encore, cela ne gène nullement car on ne peut pas vraiment parler de héros, mais de zéros… Ahhh, le pauvre Arthur !
Les décors sont assez sombres et sobres. Le plus important est de toute façon dans les dialogues.

À visionner sans se poser plus de question, juste pour se détendre et sans aucun doute retrouver un zest de bonne humeur.


Note final : 15 / 20.

jeudi 11 décembre 2008

Le passé revient encore une fois dans le prétoire --- "L'ordre de Cicéron : Mis en examen" Tome 2- BD

J’avoue qu’heureusement ma médiathèque possède les deux tomes de cette saga judiciaire car la patience n’est franchement pas l’une de mes qualités.

Alors certes, je vais devoir ronger mon frein pour le troisième tome, mais là au moins, je ne suis pas la seule. Ce n’est pas que cela rassure, je me sens simplement moins seule, c’est tout. Ben quoi, la frustration peut être collective, non ? Je ne suis pas égoïste, je partage volontiers.

Bon trêve de bavardage et en route pour « L’ordre de Cicéron volume 2 : Mis en examen ».

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Les auteurs : (sources Wikipédia)

*****Richard Malka est né en 1968. Il est avocat au barreau de Paris et scénariste de bandes dessinées.

* Côté carrière professionnelle :
C’est un spécialiste du droit de la presse formé au sein de « l'écurie » de l'avocat Georges Kiejman.
Avocat à 23 ans, il est actuellement indépendant.
Il est avocat du journal Charlie Hebdo depuis 1992 et reste très proche des membres de sa rédaction, des groupes radiophoniques NRJ et Beur FM, de la maison d'édition l'Association, des éditions du cherche midi et de nombreux journalistes (dont Philippe Cohen).
Il est également un des avocats de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream dans les affaires de diffamation reprochées au journaliste Denis Robert.

* Côté BD : Proche du milieu depuis longtemps (via Charlie Hebdo ou l'Association) il franchit le pas en scénarisant dessiné par Paul Gillon l'Ordre de Cicéron. Une série remarqué se déroulant dans le milieu des avocats.
Ainsi lancé Malka a lancé une autre série, Section financière, avec Andrea Mutti.
En 2006, il est co-auteur d'un sulfureux succès de librairies, La face karchée de Sarkozy, avec le journaliste Philippe Cohen et le dessinateur Riss.

****** Paul Gillon né le 11 mai 1926 à Paris, est un auteur de bande dessinée français

* Illustrateur et caricaturiste, il s'intéresse à la mode, au théâtre et au cinéma, c'est un peu par hasard qu'il fait une carrière d'auteur de bande dessinée. Dans l'hebdomadaire Vaillant, il reprend la série Lynx Blanc puis crée Fils de Chine et Cormoran. Il entre par la suite à France-Soir (13, rue de l'Espoir, de 1959 à 1972) et au Journal de Mickey (Teva, La déesse d'or, Le temps des copains, Notre-dame de Paris, etc.). Amateur de science-fiction, il crée Les Naufragés du temps sur un scénario de Jean-Claude Forest. Il tâte aussi de la veine érotique avec La Survivante et Jehanne, dans L'Écho des savanes.

Paul Gillon est le lauréat du Grand Prix de la Ville d'Angoulême en 1982.

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L’intrigue :

Voilà, c’est fait, la multinationale Steiner-Mac Rae a absorbé le cabinet de la famille Veyrac. Plus aucun suspens de ce côté-ci, mais de New York à Paris et du palais de justice au quartier VIP de la prison de la Santé, les comptes du passé se règlent, après plus d’un demi-siècle d’oubli et, là encore point d’égoïsme, c’est pour le malheur de tous. Enfin, de presque tous…

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Mon avis :

Pour celles et ceux qui comme moi ont un peu de mal avec les liens de parenté, les subtilités des arbres généalogiques, il y a justement un de ces derniers qui remet tout à plat car les liens entre les personnages sans être très complexes sont tout de même bien serrés et il est nécessaire de bien savoir qui est qui et qu’est-ce qui le relie à untel.
Il y a également une petite présentation chiffrée aux besoins de la multinationale Steiner-Mac Rae et du cabinet Veyrac .
Ainsi, nous avons toutes les cartes en main, pour nous replonger dans la saga et au moindre doute, on a aussi un petit pense-bête.
J’apprécie cette façon de faire, très carrée, un peu rigide certes, mais qui pour moi est une preuve d’efficacité et de qualité. C’est à l’image de la BD que l’on nous présente : rigueur, soucis du détail, mais aussi précision dans le travail préparatoire.

Un graphisme qui est toujours aussi agréable à l’œil et une recherche réelle dans le rendu final est à noter pour notre plus grand plaisir.
Plus que de simples dessins, ce sont comme des photographies de moments vécus. On pourrait croire l’affaire véridique tant on peut s’immerger dans l’intrigue. C’est l’une des grandes forces de cette BD et cela redonne toutes ses lettres de noblesses à cet art graphique, mais aussi narratif.

Le texte des bulles est en effet recherché. Les termes un peu plus complexes et propres au monde juridique sont expliqués par de petites notes. Il en est de même avec les pratiques judiciaires. Encore une fois, rien n’est laissé au hasard.

Dans cet opus, le passé pèsera lourd, mais ne sera pas évoqué de la même manière. L’action se passe en 2002 et l’on y reste, mais les faits n’en sont pas moins troubles.
Je me suis complètement immergée dans cette histoire et j’avais envie parfois de crier « ma haine » contre celle qui va trahir et se trahir elle aussi…
L’histoire prend un nouveau tournant, tout n’est pas si simple, les méandres sont multiples, les zones d’ombres encore plus et comme lors du précédent tome, nous aurons à la toute fin de ce volume, un rebondissement de taille. De quoi effectivement susciter l’envie des lecteurs. Le suspens est important et les questions se bousculent.

Je ne puis que vivement vous conseiller de vous plonger dans les pages de cette BD qui est d’une qualité rare et qui devrait plaire aux plus littéraires car « L’ordre de Cicéron », c’est bien plus qu’une simple série de planches…

Note finale : 17 / 20

mardi 9 décembre 2008

Duo en "os troubles" ---- Bones, saison 1 - coffret dvd serie TV

Voilà une série que j’ai découverte totalement par hasard lors d’un voyage sur Paris. En effet, un soir, dans mon hôtel, je suis tombé sur la diffusion d’un épisode à la télévision (que je ne regarde presque jamais chez moi). J’avais accroché et m’étais promis de trouver un jour l’intégrale de ses saisons.
Promesse tenue avec cette première saison passée au crible.

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La présentation du coffret :

Rien de révolutionnaire dans sa présentation : le coffret, une fois sorti de son fourreau de carton, se déplie en trois volets où se rangent deux DVD sur chacun d’eux.
Les DVD sont donc superposés et franchement, je n’apprécie guère ce mode de présentation car on a souvent un mal fou à les sortir ou les ranger. Les DVD sont mis en valeur certes, mais ne sont pas manipulables aisément.
Pas de livret avec des photos, mais un simple feuillet double avec le contenu des six DVD. Il y a un petit résumé de chaque épisode et l’intitulé des bonus.
Les photos qui ornent le coffret sont en revanche réussies.

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Le contenu :

- 22 épisodes de 42 minutes chacun soit 6 DVD.
- Les bonus (détaillés un peu plus loin)
- Écran 16/9 ème
- Format 1,78
- Couleur
- Durée total : plus de 16 heures
- Pistes audio disponibles en Français et en Anglais (5.1 Dolby Digital)
- Sous-titrages en Français, Anglais et Néerlandais.
- L’accord parental est souhaitable pour visionner cette série car certaines images pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes.

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L’intrigue :

Le docteur Tempérance Brennan, brillante anthropologue, possède le don de déchiffrer les indices laissés sur les os des victimes. Sa mission : aider le FBI sur des affaires criminelles trop complexes pour les méthodes classiques d’investigation.
Pour cela, elle fait équipe avec l’agent spécial Seeley Booth, ancien snipper de l’armée qui, lui se méfie de la science et des scientifiques et préfère suivre son intuition. Enfin au début…

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Les bonus :

- Les commentaires audio des épisodes : J’avoue qu’il faut vraiment être un grand fan pour suivre ce type de bonus car si l’on croule sous les informations sur le tournage et autres détails très intéressant, cela peut vite devenir très lassant.

- Coups d’œil : Un bonus très instructif sur l’esprit de la série, mais mon plus gros reproche sera que ce petit documentaire est en VO et donc pour celles et ceux qui ne parlent pas un mot d’anglais (ou qui possèdent des notions qui se sont sérieusement rouillées), ce ne sera pas vraiment attractif. Dommage car les acteurs présente plutôt bien les relations qui réunissent leurs personnages.

- La vraie définition : encore un autre bonus très intéressant, mais qui ne pourra être abordé dans de bonnes conditions que par les anglophones. Il possède une bonne dynamique et la musique de fond y est pour beaucoup, mais le plus instructif se trouve quand même dans les commentaires.

- Bones – Inspiré de la vie de l’anthropologue judiciaire et auteur Kathy Reich : Il y a toujours autant de dynamisme dans ces bonus, mais ils ne sont toujours pas traduits, ni même sous-titrés. C’est vraiment regrettable.
Je n’ai pas encore trouvé le temps de me plonger dans les livres de Kathy Reich, mais je sais de source sûre (ma belle-maman) que je ne risque pas de m’ennuyer. À découvrir dans de prochaines critiques. Affaire à suivre et donc toujours en suspens.

- Profils des personnages : Il s’agit en fait d’une fiche assez détaillée sur chaque personnage. Sont concernés : Tempérance Brennan, l’agent spécial Seeley Booth, Angela Montenegro, Zach Addy, Jack Hodgins et Daniel Goodman. Simple, mais efficace car cette fois, c’est en français et donc profitable à toutes et tous.

- www.foxfrance.com : Un lien vers l’éditeur du coffret. Un bonus classique qui est plus de la publicité.

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Mon avis :

- « La vérité n’a pas de prix » :
Un duo de choc et de charme qui démarre sur les chapeaux de roue, voilà la petite mise en bouche à laquelle vous aurez droit dès ce premier opus. Franchement, en moins de 5 minutes chrono, vous êtes déjà emballé par le rythme, l’humour et le charme des acteurs (David !!!!!!) et aussi celui des actrices (enfin là, j’y suis un peu moins sensible quand même.)
En tout cas, c’est vrai que c’est un couple plutôt bien assorti : voilà deux forte têtes qui vont avoir du pain sur la planche parce que les cadavres, ce n’est pas ce qui manque dans un cimetière… Enfin sauf ceux qui ne sont pas dans un cercueil… Là, c’est plus rare et surtout plus suspect, non ?

- « Faux frères » :
Si la fin du premier épisode marquait une légère accalmie entre les « fouines » et le FBI, la guéguerre a repris de plus belle depuis. Ce sont bien deux écoles, deux manières de faire qui s’affrontent, mais pourtant elles sont complémentaires dans ces enquêtes.
Un opus pas toujours très « ragoûtant » comme on dit par certains détails, mais assurément sympathique au niveau de l’intrigue. Pas de temps mort, tout va très vite, mais je vous rassure, cela se suit très bien. Le rythme est soutenu, pas insoutenable.
Les petites disputes de notre couple d’enquêteurs sont amusantes et même rafraîchissantes. Elles ont le piquant de celles que l’on a avec des proches à qui l’on tient parfois plus que de raison.
Et dire qu’ils ne sont même pas ensembles !
Ambiance de collège à ce propos…

- « Un homme bien » :
Comme toujours quelques détails peu appétissants car les victimes sont rarement à leur avantage, mais elles fournissent toutes de précieux éléments pour l’enquête. C’est important surtout lorsque l’on est dans un environnement disons délicat et pour le moins bien peu coopératif.
Une tension toujours palpable que l’on ne retrouve que rarement dans les séries télévisées ou même au cinéma. Il s’agit là et je le précise d’une bonne tension, bénéfique à l’intrigue.
En tout cas notre duo est toujours sur la même longueur d’onde et ils sont plus complémentaires que jamais. C’est un peu comme ils ne faisaient qu’un…

- « Dans la peau de l’ours » :
Ce n’est pas tous les jours que l’on découvre une main humaine dans l’estomac d’un ours. Voilà ce qui va d’ailleurs motiver l’entrée en scène de notre duo de choc qui n’en finit pas avec ses petites querelles et autres menus chantages, voir enfantillages, mais qui n’en est pas moins efficace sur le terrain et dans les laboratoires.
Je note quand même quelques mauvais effets spéciaux pour incruster la voiture de nos amis dans un décors. Bouh que c’est mal fait surtout parce que la résolution des deux images à superposer n’est pas la même !
Un spectre d’Hannibal Lecter ou d’un de ses acolytes et voilà que le sujet devient encore plus palpitant…

- « Innocence perdue » :
Notre anthropologue pleine de charme est toujours autant déconnectée du monde réel et illustre parfaitement l’exemple des savants aux connaissances presque sans faille, le presque faisant allusion à ce qui les entoure, ce qui forme la culture dite populaire avec ses héros de comics ou de films et donc qui n’est en rien scientifique.
Reste que cette affaire porte sur un cadavre d’enfant retrouvé dans un terrain vague. C’est forcément délicat, en tout cas cela l’est pour moi. Cependant ne nous voilons pas la face, ce type de crime existe. Ne pas les évoquer même sous cette forme serait une erreur. C’est là que la rigueur scientifique peut être utile pour rendre moins pénible ce travail. On met son cœur dans une petite boîte… Enfin, c’est ce que préconise le docteur Brennan. C’est alors simplement d’ordre clinique, il n’y a pas d’émotion et c’est ainsi qu’elle peut tenir le choc, même si cela n’est pas si évident.

- « La momie » :
Notre cher docteur Brennan ne peut pas sortir s’amuser comme tout le monde, il faut qu’elle conceptualise absolument tout. Elle est une « fouine » de l’extrême ! (lol) Et même complètement « raide » à cause de la poussière de drogue qu’elle a pu inhaler, elle assure plus que la moyenne. C’est proprement incroyable.
Cet épisode ne nous propose pas un saut dans le passé même si la victime a été momifiée. Non, c’est bien dans le présent que nos amis vont enquêter et cela va balancer au pays du rap, mais pas seulement. Derrière cette mort violente, il reste des vivants qui malgré tout doivent poursuivre leur route.
En revanche, les trucages lors des trajets en voiture sont toujours aussi médiocres. Cela m’étonne un peu et même me déçoit. Non pas que cela dévalorise l’ensemble de la série, mais c’est dommage car tant d’autres détails sont si soignés… Mais que cela ne gâche pas votre bon plaisir, c’est assez fugace.

- « L’ombre d’un doute » :
Un scénario peu original car c’est le cas d’un condamné à mort qui va être réexaminé cette fois. Cela reste très intéressant car l’angle d’attaque est quant à lui un peu moins orthodoxe, même si l’on a droit à l’inévitable compte à rebours, la course contre le chronomètre.
Un épisode plus classique donc, sur toute la ligne ou presque car il reste la signature « Bones ». C’est encore ce qu’il y a de meilleurs !

- « Jeux dangereux » :
Angela et tempérance sont amies, mais l’une s’acharne à vivre avec les vivants (c’est une artiste), l’autre ne se sent bien qu’avec les ossements et donc des morts. Elles nous offrent à elles deux les aspects de l’existence car indéniablement, la mort, c’est juste la fin d’une vie, mais c’est encore la vie dans sa phase ultime…
Voilà de se compose la trame de base de chaque épisode, son essence ainsi que les complications émotionnelles… Et les amusements strictement récréatifs (ça c’est le langage de Tempérance pour dire sentiments amoureux et rapports sexuels). Le ton est donné avec en prime cadavre et donc une affaire à résoudre.

- « Joyeux Noël » :
Pas de trêve de Noël pour Tempérance qui décidément ne fait que bien peu de chose pour ne pas sembler plus froide et plus distante, plus scientifique encore.
Angela doit redoubler d’effort et j’admire sa patience ! Ce personnage est drôle, caustique, légèrement impertinent, parfois politiquement incorrect, mais qui fait un bien charmant lutin. (N’est-ce pas messieurs ?)
Quant au père Noël qui parle de possible pandémie, il est nettement moins bonhomme qu’il ne le devrait. Une chose est certaine, cette quarantaine forcée offre un huis clos en laboratoire, brillant presque scintillant si j’osais.
Petit détail amusant, le caleçon de l’agent Booth crève l’écran ! attention à la crise de nerf surtout si vous ne tombez pas dans les pommes après avoir vu ses chaussettes ! Cela se passe de tout autres commentaires.
Reste que cet opus est également très émouvant. De quoi passer du rire aux larmes le tout en quarante minutes environ.

- « Beauté fatale » :
Voilà nos compères à Los Angeles, mais ce ne sont pas des anges qu’ils ont trouvés… Ou alors en piteux état. En revanche, entre le guerrier de l’âge de fer et la bimbo en pièces détachées, il n’y a pas photo au niveau de l’ambiance d’enquête.
Du « Depeche Mode » pour finir, c’est la cerise sur le gâteau.

- « Témoin gênant » :
Communiquer est toujours une souffrance pour Tempérance car elle ne perçoit pas le monde comme vous ou moi. Heureusement les morts, eux, parlent son langage ou c’est l’inverse, mais peu importe.
Il paraît que le propre de l’Homme est justement sa capacité à communiquer avec ses semblables, mais c’est le plus souvent un dialogue de sourd ou faussé par d’autres intérêts. Il faut même parfois réduire au silence certains individus. Un paradoxe ?
Pas vraiment, c’est aussi dans la nature humaine cette complexité des rapports avec autrui. On en a un fort bel exemple avec cet épisode.

- « Citizen 14 » :
L’addiction peut se révéler nocive à bien des égards même si au départ tout paraît bien anodin : cet opus abordera le sujet via les comics, objets bien inoffensifs tant qu’on ne tente pas de franchir la limite fiction – réalité. À moins que cette fuite en avant ne soit salvatrice pour l’âme du défunt. Qui n’a jamais eu envie de tourner le dos au monde réel pour se réfugier dans la fiction toujours plus pleine de promesses et de possibilités ?

- « Le poids d’une promesse » :
Un épisode qui débute dans la violence avec une belle fusillade en pleine rue. Voilà qui est plus animé que dans les laboratoires…Bienvenue dans l’univers des gangs et des sans papiers des minorités hispanophones.
Tempérance est sans doute plus humaine que jamais et c’est assez exceptionnel. Ses sentiments sont dictés par ses expériences passées. Elles n’étaient pas très agréables et elles expliquent ses réactions… Mais comment expliquer celle de l’agent Booth ? L’amitié qui lie deux co-équipier ou plus encore ??? En tout cas, on a droit à un plan sur Booth qui fait que je ne le laisserais pas sur le pallier, croyez-moi !

- « En quête de preuves » :
Un petit vent de rébellion souffle dans le laboratoire du docteur Brennan. C’est fort sympathique de la voir ainsi prendre des initiatives et de danser ainsi sur le fil du rasoir. Pour nous spectateurs, c’est assez agréable aussi car on a ainsi deux affaires à résoudre avec l’aide de nos amis les « fouines » et de Booth.

- « Pris pour cible » :
Voir Tempérance draguer sur la toile est plutôt surprenant, mais cela lui convient bien car cela limite ses rapports avec autrui, mais cela aiguise la jalousie de Booth quoi qu’il en dise. Et les tirs évités de justesse par sa coéquipière vont le mettre en colère encore une fois plus que de raison. Je trouve cela plus charmant que jamais.
Booth poussera son devoir de protection loin, le plus loin possible, même pour se prendre une bombe. Cela va sans doute le secouer et le mettre en pièce, mais il aura les idées plus claires que jamais. Dommage que cela ne soit pas toujours plaisant.
Une affaire rondement menée et avec de l’action et un flirt qui vous met les sens en émoi.Et je ne parle pas seulement du titre de "Depeche Mode" en final…

- « Chasse au trésor » :
Nos amis sont toujours conduits à découvrir des cadavres dans des endroits plus ou moins reculé. Cette fois, c’est sous terre, dans les galeries creusées sous la ville, qu’ils vont chercher le squelette d’une jeune réalisatrice de documentaire disparue depuis 10 jours. Et oui un squelette car les rats se sont chargés de faire le grand ménage, mais cela n’empêchera pas le docteur Brennan et les autres « fouines » de trouver des indices qui les mettront sur la piste du tueur… Tout est dans le détail. Et vu que j’ai adoré les différentes variations des « Experts », je ne puis qu’approuver cette nouvelle approche qui ne manque pas d’humour et de piquant grâce au duo Booth-Brennan.

- « Face au désert » :
Il me semble bien que c’est la première fois qu’une enquête de notre fine équipe touche un de leurs proches. Cela ne fait que rendre l’intrigue plus palpitante car s’ils ont toutes et tous les petits défauts, on les aime bien. Voir Angéla rongée par l’anxiété n’est pas habituel et comme Tempérance, on a envie de la prendre dans nos bras.
Les charmes du désert, loin de tout, mais pas encore assez de la barbarie des hommes…

- « La malédiction du pirate » :
Un tout petit os vieux de quelques siècles et voilà les légendes de pirate, de trésors qui resurgissent. On n’est pas encore dans un des films de la saga « Pirates des Caraïbes », mais bon, le mot pirate est lancé. Pas de Johnny Deep non plus à l’horizon… Mais la convoitise est toujours la même.

- « La secte rouge » :
Tempérance se retrouve pleine de sang, blessée et amnésique des dernières 48 heures. Booth accourre immédiatement. Ils vont devoir reconstituer tout son parcours et ils vont se retrouver confronter aux pratiques vaudous, avec la secte rouge.
On touche un peu le paranormal et cela n’est pas sans me rappeler la saga « Angel ». Ce n’est pas déplaisant pour une férue de série TV comme moi. On peut ainsi faire quelques parallèles et spéculer sur de menus détails.

- « Os trouble » :
Pour une fois, nos amis n’en quête pas sur un meurtre ayant déjà eu lieu, mais étant en cours. La victime qui se meurt est la fille du chef de Booth. Elle a été empoisonnée par un simple greffon après une mauvaise fracture.
Cet épisode est difficile à supporter, mais il est humainement très beau. On aborde ainsi plusieurs points sensibles comme le don d’organe, les greffes, le cancer, le profit…

- « Mort au combat » :
Voilà un mort que l’on retrouve suicidé (ou assassiné ?) sur la tombe d’un soldat mort au combat en Irak. La tombe n’est pas celle d’un inconnu, mais d’un futur champion de la NBA. L’agent Booth à cause de son passé de militaire est très marqué. Il s’investit sans doute encore plus. Il sait qu’il pourra compter sur le docteur Brennan.
Des partenaires unis et qui font beaucoup pour la série. Le sujet abordé est encore délicat aux USA.

- « Passé composé » :
Brennan est débordée, ses talents sont demandés partout et elle court, elle court et puis son passé ressurgit. Les ossements de sa mère disparue apparaissent alors qu’elle ne savait pas ce qu’il était advenue d’elle depuis tant d’années. Un dernier épisode qui nous dit un peu plus sur Tempérance, mais aussi sur toute sa famille.
Cet opus apporte un dénouement pour cette première saison et une ouverture pour la seconde. À visionner sans modération en attendant la suite.


Note finale : 18 /20

lundi 8 décembre 2008

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Le scorpion ne pique plus assez fort ----- "Le roi scorpion 2 : guerrier de légende" - DVD


Un week-end d’astreinte pour mon petit mari, une météo plutôt capricieuse et un nouveau vidéo projecteur haute définition à tester, les courses et le plein de pop corn salé faits, voilà toutes les conditions idéales réunies pour passer une soirée calé dans son canapé avec un DVD loué dans mon vidéo club favori.

« Le roi scorpion 2 » peut bien exhiber ses muscles, il ne me fait pas peur et s’il n’est pas à la hauteur, la note tombera comme un couperet !

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La présentation du DVD :

Une présentation simple, passe partout même, mais qui reste tout à fait correct. Il ne se détachera pas dans votre dvdthèque si vous décidez d’investir quelques euros pour son acquisition.

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La petite fiche du film :

Ce film fait partie de la Saga La Momie
Date de sortie : Disponible seulement en vidéo
Réalisé par Russell Mulcahy
Avec Michael Copon, Randy Couture, Karen Shenaz David
Film américain.
Genre : Aventure
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2008
Titre original : The Scorpion King 2: Rise of a Warrior

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L’intrigue :

Mathayus a toujours voulu devenir comme son père, un membre de l’élite militaire d’Akkadie : La légion des scorpions. Il va s’opposer à son géniteur pour y parvenir et s’attirer bien des ennuis. Ce dernier va le payer de sa vie et le désir de vengeance va germer dans le cœur de Mathayus.

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Les bonus :

- Les scènes inédites : elles sont en VOST et si elles n’apportent pas grand chose de plus au film, elles ne sont pas déplaisantes à visionner. On a par exemple, le marquage au fer rouge des nouveaux scorpions noirs, un petit discours sur l’épée de Damoclès, un petit détour dans le palais du roi scorpion, mais aussi dans les enfers et d’autres encore.

- Le bêtisier : classique, mais pas hilarant pour autant. On peut sourire à la rigueur.


- Le making-of : un bonus en VOST intéressant comme presque tous les making-of, mais il ne parviendra pas à nous faire oublier les faiblesses du film, hélas. Le moins que l’on puisse dire c’est que tout le monde s’est donné pour le long-métrage, mais le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur du projet d’origine. La bonne humeur est également très présente et de cela, on ne va les en blâmer quand même.

- Battez-vous comme un akkadien – le camp d’entraînement des scorpions noirs : Les scènes de combats sont importantes dans ce genre de film aussi, il ne faut pas les rater. Rien n’est laissé au hasard et vue ainsi, cela en deviendrait presque beau…

- Les effets spéciaux : cela aurait dû être un autre point fort du film, mais même après toutes ces explications très intéressantes, on sent bien que le budget limité du film n’a pas facilité le travail des techniciens et des spécialistes. Ils ont fait avec les moyens du bord, mais pour une fois, cela n’a pas été suffisant.

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Mon avis :

Des clichés en veux-tu, en voilà. Cela sent la testostérone à plein nez et les muscles roules, la sueur coule. Les jeunes femmes sont des créatures de rêve pour harem, mais sortie de là, point de salut.

Le scénario n’est pas mauvais, mais il n’est pas bon non plus. Rien n’est là pour révolutionner le genre. Il y a de bonnes idées, mais elles sont soit mal exploitées, soit carrément sabordées par tout ce reste (acteurs, effets spéciaux…).
Il y a même des incohérences qui pourraient vous faire sourire, mais le cœur n’y est pas non plus. Rire ou pleurer, vous hésitez… Ah si, vous pouvez peut-être bailler surtout si tout d’un coup le pop corn vient à manquer. J’avoue que ce fut le cas pour moi et là, mon attention déjà limitée en a pris un coup, un mauvais coup.

Les répliques ne sont pas inoubliables, aucune chance de faire de ce film, le long-métrage du siècle.

Un jeu d’acteur est dans l’ensemble plutôt médiocre, parfois même limite mauvais. Un seul trouve vraiment grâce à mes yeux, c’est le jeune poète (…). Il a un petit quelque chose qui fait la différence, mais il ne peut pas sauver le film à lui tout seul.

Une bande originale qui joue son rôle, mais qui franchement manque de variations et de nuance.

Les décors sont certainement ce qu’il y a de plus réussis. La photographie s’en ressent, elle relève aussi la moyenne qui avait déjà tendance à s’écrouler.
Les accessoires en revanche… Je préfère ne pas évoquer l’épée de Damoclès… Cela pourrait en devenir carrément humiliant.

Des effets spéciaux qui manquent de finition, certains sont même carrément grossiers. Dommage car cela aurait pu être l’un des points forts du film. Heureusement parfois, il y a comme des coups de génie qui vous tireront de votre léthargie.
Certes l’action ne manque pas, mais elle est parfois un peu répétitive, linéaire au point que savez même plus pourquoi ils s’étripent sur votre écran. C’est bien simple, ils vous ont ratatiné les méninges !

Le manque de moyens financiers explique les grandes faiblesses de ce long-métrage qui n’a pas connu les salles obscures. Sa sortie directe en DVD s’explique aisément. « Le roi scorpion 2 : Guerrier de légende » fait partie de la saga « La momie », mais c’est le parent pauvre.

Cela reste un divertissement honorable faute de mieux, mais ne vous précipitez pas.

Note finale : 10 / 20

vendredi 5 décembre 2008

Restons cachés... ------ "Heroes" saison 2 - Série TV

Je viens de finir, il y a peu, la première saison de « Heroes ».
J’avoue que j’avais plutôt apprécié cette série qui sortait un peu de l’ordinaire, mais qui avait le défaut d’être assez décousue, un peu complexe car la trame n’était pas très claire à cause de la multiplicité des personnages.
Cependant, les derniers épisodes m’avaient déjà convaincu qu’il me faudrait visionner la seconde saison. Ainsi je saurai vraiment si cette saga allait me plaire ou au contraire, si j’allais la reléguer au second plan.

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Petite présentation du coffret :

De taille standard encore une fois, il ressemble beaucoup à celui que je possède pour la saison 1. C’est plutôt un avantage car ainsi ils seront harmonieusement posés côte à côte dans ma dvdthèque déjà pas mal fournie !

La saison étant plus courte à cause de la grève des scénaristes l’an passé, il ne comporte que 4 DVD qui cette fois ne sont pas superposés, mais bien rangés sur chaque emplacement destiné à les recevoir. Il y en a un par volet. C’est bien plus pratique et plus esthétique à mon sens.

On a gardé l’esprit « comics » pour les illustrations. C’est la continuité, j’apprécie.
Les indications techniques et sur contenu des DVD sont présentes dans un mini livret de deux pages seulement et non pas inscrites sur les volets renfermant les DVD comme sur le premier coffret. Ce n’est guère gênant en fin de compte.

Malgré une saison plus courte (moitié moins d’épisodes que prévus), on m’annonce pas moins de 5 heures de bonus. C’est vraiment super car c’est rare d’en avoir autant.

Les pistes audio sont en 5.1 Dolby Digital remixées et disponibles en Anglais et Français.
Les sous-titres sont uniquement en Français.

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L’intrigue :

Des personnes comme vous ou moi découvrent un jour qu’elles ont des pouvoirs : voler, courber l’espace-temps, voir l’avenir…Etc
Tout rappel l’univers des comics, mais pour elles, c’est bien réel. Comment vont-elles réagir et quelles vont être les conséquences pour elles-mêmes, leur entourage et le monde ?

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Les bonus :

Ils sont plus que nombreux, ils fourmillent de partout même. Je ne vais pas me plaindre, bien au contraire !

- Des scènes coupées : Comme toujours, certaines apportent un réel plus à la saga, d’autres beaucoup moins car on a en fait simplement supprimé de ces dernières que quelques menus détails surtout visuels. Ce bonus n’est donc pas égal en qualité, mais qu’importe, il est riche et étoffé, ce qui est assez rare dans certains coffrets de série et Dieu sait que j’en visionne !

- Des commentaires audio : Je pense que ce type de bonus est vraiment à réserver aux plus grands fans, aux inconditionnels de la saga car s’il est vrai que l’on peut ainsi découvrir mille et un petits détails qui constituent cette série, cela peut également très vite devenir lassant, surtout en VOST.

- « Heroes » saison 2, Un nouveau départ : Voici un petit documentaire bien réalisé, toujours en VOST, mais très facile à suivre. « Heroes » avait mis la barre très haute avec la première saison et s’il était vrai que cette nouvelle saga sortait du lot des séries venues d’Outre Atlantique, il faut bien que la seconde saison soit elle aussi exceptionnelle. Mais rien n’est moins sûr car elle est fort courte à cause du mouvement de grève des scénaristes qui a d’ailleurs affecté l’ensemble des séries venues des Etats-Unis.
Reste que si ce bonus est une pure merveille, il se trouve sur le premier DVD et c’est un peu dommage car après avoir vu seulement trois épisodes, vous allez en savoir bien plus sur la suite des évènements. À vous de voir si vous préférez découvrir les épisodes un à un ou avoir déjà un maximum d’informations.

- La légende de Takezo Kensei (en VOST) : On en entend parler depuis la première saison grâce à Hiro qui écoutait ces histoires dans son lit d’enfant. Et cette fois, c’est presque plus qu’un simple bonus qui nous est proposé, c’est un véritable petit documentaire divisé en plusieurs chapitres ! Il y a même des spécialistes qui interviennent, des universitaires… Ah, on ne plaisante pas avec les bonus ! Encore que… C’est dans ce bonus que l’on verra que certains rôles secondaires ont été donnés à des savants, des chercheurs tout ce qu’il y a de plus sérieux ! Prenez par exemple, la personne qui va restaurer les rouleaux laissés par Hiro dans le sabre de Kensei, ce n’est autre que le conservateur ( Mr Atsumi Tatsuya) du Muséum d’Histoire et de la culture à Tokyo… Enfin voilà presque ½ heure de culture ?!
Et oui car tout ceci n’est autre qu’un documentaire fiction ! Bravo en tout cas !

- Le dossier Drucker (non pas Michel Drucker) : Un OVNI, encore un ! Cette fois, je ne vais pas tout vous dire car cela se déguste !

- ADN de scènes cultes : Il s’agit d’un bonus où l’on va vous indiquer les dessous de certaines scènes particulièrement compliquées à réaliser pour une série télévisée (même si l’on sait que ces dernières parviennent souvent à des prodiges !). Encore une fois voilà un bonus de qualité et assez long (mais découpé en plusieurs parties pour un visionnage plus pratique et plus ludique) qui devrait ravir les amateurs de la saga.

- Coup d’œil à la saison 3 : On n'en apprend pas trop car même les acteurs de la série sont dans le flou. Je ne vais pas m’en plaindre, j’aime en savoir plus, mais pas trop car cela pourrait me gâcher un peu mon plaisir lorsque je visionnerai alors cette troisième saison. Encore une fois et je sais que je me répète, ce bonus est très intéressant et surtout il ne dure pas 2 minutes, mais plus de 8 !

- « Expositions », l’autre fin possible : Presque 18 minutes, rien de moins. Alors oui, il y a des séquences qui ont été gardées dans ce dernier épisode, mais vous y verrez aussi toutes les scènes alternatives. Je crois que je préfère celle qui a été retenue car celle-ci est trop linéaire en fait. À vous de vous forger votre propre opinion…

- « Expositions », l’explication : C’est dans ce supplément que l’on apprend pourquoi les concepteurs de la série ont dû changer leurs plans alors même que les épisodes 12 et 13 étaient en tournage également. Pour bien comprendre, il faut savoir que sur ce type de série, il n’est pas rare que plusieurs épisodes soient tournés simultanément. Il faut aussi avouer que la multitude des personnages de cette saga complique ou facilité cela, c’est selon.

- Histoires de l’épisode 12 et 13 restées secrètes : Que de l’inédit et qui ne pourra pas être recyclé si l’on en croit les dires des créateurs de la série, ni même ces images…

- La galerie des tableaux de Tim Sale : Un très beau diaporama avec les tableaux d’Isaac Mendès disparu durant la saison 1… Agréable quoi qu’un peu sanglant…

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Mon avis :

Une saison plus courte et des épisodes manquants, voilà une chose qui n’était pas vraiment au programme, mais qui a touché toutes les séries venues d’Outre Atlantique l’an passé. Il est indéniable que cela aura un impact sur la qualité des saisons concernées, mais jusqu’à quel point ?

- « Quatre mois plus tard » :
Nos héros tentent de reprendre une vie normale. Certains essaient de se fondre dans la masse, mais après ce qu’ils ont vécu ou découvert, c’est compliqué. Il faut mentir aux autres et pire encore se mentir à soi-même. Faire semblant, c’était bien avant, mais aujourd’hui est-ce encore possible ? J’ai bien ri en voyant le dîner des anciens Benett ! Le père ou la fille, même combat.
Leur situation a changé, parfois assez radicalement, mais, au fond, ce sont les mêmes. Leur motivation est plus forte encore que jamais pour certains d’entre eux. On est donc dans la suite logique de la première saison et ce premier épisode donne le ton. Pour l’instant, c’est plutôt bon signe…

- « Coupé court » :
Le chemin de certains de nos héros se croise de nouveau et s’ils ont été parfois séparés, ils se retrouvent dans des conditions plus ou moins heureuses. Pour d’autres en revanche, c’est toujours l’enfer car ils ne savent plus qui ils sont ou ce qu’ils vont devenir. L’incertitude et la frustration est de rigueur dans cet épisode sauf pour Hiro qui réalise un peu un rêve de gosse…

- « Vol d’essai » :
Sylar n’est peut-être pas mort et d’autres héros vont refaire surface. Le passé, le présent et l’avenir sont des données qui peuvent changer et Hiro le sait bien, mais ce que l’on est vraiment, au plus profond de soi, ne change que rarement.
Pour ma part, je trouve que c’est avec cet épisode que la seconde saison débute vraiment.

- « Pères et manques » :
Franchement l’ensemble des pères de la série n’a pas vraiment de quoi être très fier d’eux et/ou de leur conduite. C’est à croire qu’il n’y en a pas un pour relever le niveau et ne me demandez pas d’établir un classement, c’est mission impossible. Et puis sinon mention spéciale pour la famille Benett qui se devait d’être sans secret pour chacun de ses membres. C’est du propre !

- « Le pire cauchemar » :
On a tous des craintes, des peurs abominables que l’on essaie de fuir, de contourner par tous les moyens possibles et imaginables, mais un jour, il faut faire face à notre pire cauchemar car ce n’est pas en l’ignorant que l’on fera de lui une chose inexistante…

- « Franchissements » :
Chaque héros poursuit sa route et si l’on ne sait pas vraiment où tout ceci va nous mener, on peut enfin en avoir une vague idée à la fin de cet épisode. Il risque encore d’y avoir une catastrophe car New York, dans un futur assez proche sera dévastée… Par qui, par quoi ? Mystère !

- « Hors du temps » :
On sent bien qu’il faut accélérer le mouvement et tout se précipite un peu trop. Les repères dans le temps déjà assez flous le sont encore plus. Un flot d’informations arrivent et pour digérer le tout, ce n’est pas terrible. Un peu comme si l’on avait mis un gros coup d’accélérateur et prend toi tout dans la figure. J’avais déjà eu un peu cette impression à la fin de la première saison, mais là c’est encore plus flagrant car il manque la moitié des épisodes pour faire une véritable saison. Le manque se sent dés ici… Ce n’est donc pas « Hors du temps », mais « Par manque de temps »….

- « Quatre mois plus tôt » :
Avec cet épisode, bien des aspects obscurs de cette saison et même parfois de la saison précédente sont mis en lumière. C’est assez rapide, mais l’on comprend bien que la nécessité fait loi pour une fois encore. Rares sont les portes qui se ferment définitivement puisque la mort ou le temps n’est pas si important en fin de compte ou tout au moins pas toujours définitive…

- « Moyen de pression » :
On a tous nos petites faiblesses, mais on souvent qu’un seul talon d’Achille. Ben oui de ce fait, on est encore plus vulnérable. Un opus rapide cette fois encore, mais qui se regarde avec un certain plaisir car l’on sent le dénouement proche et j’avoue ne pas encore deviner de quoi il s’agit. C’est sans doute l’une des grande force de cette saga. Je ne sais jamais quel chemin l’on va prendre tant les possibilités sont multiples grâce aux nombres importants des personnages.

- « La souche du mal » :
On sent le dénouement à plein nez, mais je ne sais toujours pas comment cela va finir. Je sais, je dis souvent cela, mais c’est véridique. En revanche, je sens déjà que nos amis les scénaristes laissent une place énorme pour une troisième saison qui sera complète cette fois !
Le mal est partout et il prend des formes diverses. Nos héros doivent faire face, mais tous ne sont pas sur le même combat.

- « Expositions » :
Un final un peu rapide, presque décevant oserai-je dire, mais en même temps prometteur. Je sais que je suis assez douce avec cette seconde saison qui en a déçu plus d’un, mais je pense qu’elle aurait été sans doute bien meilleure si elle n’avait pas dû être écourtée. Reste qu’elle comporte de très bons moments, de louables intentions et qu’elle répond à nombres de questions laissées en suspend à l’issue de la première saison… Une fin encore une fois très ouverte et je le dis sans complexe, vivement la troisième saison qui marquera alors une renaissance ou une mort certaine pour la saga.


Note finale : 15 / 20

jeudi 4 décembre 2008

Fuyez !!!!!! - "La panthère rose" (le film) - DVD

J’aurai dû me souvenir de certains détails lus ou entendus, il y a déjà quelques années de cela, avant de le louer ce film !!!
Cela m’aurait évité une soirée d’ennui profond et sans aucun intérêt. Et pourtant, je vous le promets, je suis quand même du genre « bon public », donc en général assez sympa avec les critiques que je peux faire, mais là, c’était trop !!!!
De quoi je parle ? Mais du film « La panthère rose ».

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La petite fiche technique du film :

Date de sortie : 08 Mars 2006
Réalisé par Shawn Levy
Avec Steve Martin, Kevin Kline, Beyoncé Knowles
Film américain.
Genre : Comédie, Policier
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2004
Titre original : The Pink Panther
Distribué par Twentieth Century Fox France

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L’intrigue :

Le sélectionneur de l’équipe de France de football se fait assassiné au beau milieu d’une foule en délire car les Bleus viennent d’accéder à la finale. Il est le porteur d’un magnifique diamant rose, nommé « La panthère rose » qui disparaît mystérieusement.

La police est sur les dents et le ministre de la justice lui-même souhaite résoudre cette double énigme : qui est le meurtrier et où se trouve le diamant. Mais pour briller et retirer tous les mérites de ses actions, il doit tout d’abord nommer un incapable notoire et c’est là que Jacques Clouseau entre en scène !

Entre Bizou, la star des bleus, la fiancée qui est une vedette américaine de la chanson (rôle de composition donc), un poison chinois, les rivalités au sein de l’équipe de France… Clouseau ne manque pas de pistes, mais aura-t-il assez de flair ?

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Mon avis complet et consterné :

Je voulais voir une bonne comédie et en traînant dans les rayons de mon vidéo club alors que je manquais pour une fois cruellement d’inspiration, je me penche un peu plus vers le bas des rayonnages et je tombe sur la jaquette de la dernière adaptation cinématographique de « La panthère rose ». J’avais raté le film au cinéma encore par manque de temps et je me dis que c’est donc l’occasion de le voir tranquillement, bien au chaud et sans stress.
J’aurai juste dû me souvenir d’un détail : le parrain de ma fille aînée avait adoré et à 98 %, ce qu’il aime, je déteste ! C’est fou, mais malheureusement vrai et cela dans tous les domaines. Heureusement, nos avis divergent, mais l’on s’aime beaucoup. N’est-ce pas là l’essentiel ?

La bande originale reprend bien le thème cher à cette magnifique « dame » qu’est la « Panthère rose » et l’on est donc au départ en confiance, mais hélas cela ne va pas durer.
Les mauvais clichés, les caricatures à deux sous (et encore, c’est bien cher payé !), les gags les plus consternants vont se succéder. Jamais, je ne retrouve l’esprit du dessin animé qui lui peut être franchement hilarant, même si certaines situations sont un peu répétitives. La magie opère toujours. J’ai même essayé sur mes filles et je le confirme.

Je n’ai rien contre les blagues un peu vaseuses ou même les gags un peu lourds, cela peut détendre parfois, mais là, trop, c’est trop !!!!! Je me suis fait violence pour aller jusqu’au bout tant j’ai trouvé ce long-métrage consternant !!!
J’ai dû faire des pauses, pleurer de désespoir, tenter de voir le film sans le son, rien n’y faisait !!! Dieu sait que je vous aime pour avoir eut la conscience quasi-professionnelle de regarder l’intégralité du long-métrage pour vous rédiger un avis complet, mais ohhhhh, combien désespéré !

Mon mari s’est demandé si un tel résultat avait été voulu, c’est-à-dire que l’on a souhaité délibérément tourner un navet magistral. Si la réponse est positive, dans ce cas-là, on peut dire que c’est une grande réussite ; ou bien si cela n’était pas voulu, il faudra que le réalisateur pense sérieusement à une reconversion dans le ramassage des tomates pourries.

Les acteurs ne sont guère crédibles et je ne vous parle même pas de la très médiocre performance de Beyoncé qui sauve la mise juste par sa plastique.
Quant à Jean Réno, je me demande bien ce qui a pu le décider si ce n’est un énorme chèque. Quel dommage !!! Enfin, promis, je ne vais pas lui en tenir rigueur, faut bien qu’il paie son impôt sur la fortune. Chacun à ses petits soucis que voulez-vous… Espérons qu’il ne tournera pas une suite plus lamentable encore (est-ce seulement possible ?!) pour renflouer ses caisses avec la chute de la Bourse.

En conclusion, je ne puis que vous donner cet ultime conseil : fuyez vite et loin !!!!
Si vous êtes au désespoir un vendredi soir, seul abandonné de tous, surtout ne louez pas ce film, vous auriez envie d’ouvrir le gaz !!!

Note finale : 2 / 20

mardi 2 décembre 2008

Le spectre de Merlin ---- "Le bois de Merlin" de Robert Holdstock


Je regarde avec passion mes DVD et mes différents coffrets vidéo car je suis sans contestation possible, une fille de l’image !
Toutefois, il m’arrive quand même de décoller de mes écrans, que ce soit celui de mon ordinateur ou de mon téléviseur. Tout d’abord parce que j’ai quand même un minimum de vie à côté, un mari et deux enfants et puis parce que j’aime toujours autant la lecture.
Les livres sont mes amis, des objets que j’aime toucher. C’en est presque sensuel, imaginez un peu ! lol

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une de mes découvertes à la médiathèque de ma commune : « Le bois de Merlin » de Robert Holdstock qui n’est autre qu’une relecture du mythe de Merlin l’enchanteur et de la fée Viviane. Aller suivez-moi, je vous guide…

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L’auteur, qui est-il ?

Robert Holdstock est un auteur anglais, né juste après la seconde guerre mondiale, en 1948. Ses livres ont souvent pour thème ou genre la « Fantasy » d’inspiration celtique et j’avoue que ce n’est pas pour me déplaire, même si c’est un écrivain que je découvre au travers de ce roman.

Il fut chercheur dans le domaine médical avant de se lancer à corps perdu dans l’écriture en 1975. C’est un auteur plutôt prolifique avec plus d’une vingtaine de romans et recueils de nouvelles à son actif. Il a aussi travaillé pour des novélisations de séries télévisée ou de films.

« La forêt de Mythargos » le consacre enfin par la richesse de l’univers qu’il nous fait découvrir. Il raflera ensuite de nombreux prix littéraire en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.

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L’intrigue de ce roman :

Rebecca et Martin se retrouvent lors des funérailles de leur mère adoptive pour la première et naturelle pour le second. Ils sont mis en garde par leurs proches ainsi que par le testament de la défunte. Tous leur conseillent de ne pas rester ici, dans le village de leur enfance situé à l’orée de la forêt de Brocéliande. Il sont jeunes et ont tant à espérer de la vie moderne.

Ils n’écouteront pas les avertissements. Ils finiront par se marier et par avoir un fils, nommé Daniel. Cet enfant est lourdement handicapé car sourd, aveugle et muet.
Mais la situation change brusquement un jour : l’état de santé de Rébecca se dégrade alors que celui de Daniel s’améliore au contraire. Martin ne sait plus que faire, mais il comprend un peu mieux les mises en garde passées.

Les spectres, les pouvoirs magiques et étranges de cette région n’y sont pas étrangers. Y a t-il un maléfice particulier qui pèse sur cette famille ? Vous le saurez en lisant le roman…

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Mon avis :

La couverture de l’ouvrage est belle, mais aussi trompeuse car même si Merlin l’enchanteur est au cœur de ce récit, ce n’est peut-être pas ainsi qu’il faut se l’imaginer. On est un peu loin de la trame des chevaliers de la « Table ronde ».

L’intrigue se passe de nos jours à peu de chose prés et c’est ce savant mélange du présent et du passé, du réel et du surnaturel qui donne à cet ouvrage tout son cachet.
Tout est magique dans ce village, les spectres font partie intégrante de la vie de tous, même chose pour tout ce qui ressemble à une « manifestation » un tant soit peu curieuse. Ce sont des lieux chargés de magie et c’est tout naturel. On vit avec. Une fois que l’on a intégré cela, le récit est limpide.

Le style de l’auteur est facile à suivre. Pas de difficultés à noter non plus à ce niveau-là. Et pourtant, ce n’est pas toujours le cas lorsque l’on lit un peu de Fantasy.
Tout reste compréhensible et il ne faut pas avoir dévorer son manuel du parfait petit sorcier avant d’entamer la lecture de ce livre. Ouf !

Les personnages restent quand même un peu surprenants. Je ne dirais pas attachants car je n’ai pas eu de sentiments d’empathie particulière envers eux. J’étais curieusement assez détachée d’eux. Je suivais l’intrigue, mais au final d’assez loin.
J’ai aimé l’histoire, mais je ne me suis pas senti particulièrement proche des protagonistes. C’est assez rare, surtout quand j’ai apprécié le récit. Peut-être parce que je ne suis pas originaire de cette contrée et qu’il semble falloir l’être pour mieux comprendre tout ce qui s’y passe même si c’est de la pure fiction. Brocéliande est une forêt à part quoiqu’on en dise et quoiqu’on en pense.

C’est le premier ouvrage de cet auteur que je lis. C’est donc une découverte. Reste que je ne suis pas trop pressée d’en lire un autre. Comme je le disais plus haut, j’ai aimé, mais je n’ai pas été captivée comme j’aurai cru l’être.
Cela se lit facilement, c’est agréable, mais cela s’oublie assez vite en fait. Un livre qui pourra vous plaire, mais qui ne restera sans doute pas dans les annales. Alors faîtes comme moi, empruntez-le dans la bibliothèque la plus proche de chez vous…

Note finale : 12 / 20

lundi 1 décembre 2008

La parole est à la défense ! ----- "L'orde de Cicéron : le procès" Tome 1


J’aime beaucoup diversifier mes lectures et je n’hésite jamais à changer de genre, à basculer de l’un à l’autre sans vergogne. Je considère que c’est seulement ainsi que l’on peut élargir ses horizons et toucher du doigt, la culture, la vraie… Enfin, ce n’est pas le thème du jour.

Aujourd’hui donc, ce sera un avis BD avec une petite perle dénichée dans les bacs de la médiathèque la plus proche de chez moi : le premier tome de la saga « L’ordre de Cicéron : le procès ».

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Les auteurs : (sources Wikipédia)

*****Richard Malka est né en 1968. Il est avocat au barreau de Paris et scénariste de bandes dessinées.

* Côté carrière professionnelle :
C’est un spécialiste, du droit de la presse, formé au sein de « l'écurie » de l'avocat Georges Kiejman.
Avocat à 23 ans, il est actuellement indépendant.
Il est avocat du journal Charlie Hebdo depuis 1992 et reste très proche des membres de sa rédaction, des groupes radiophoniques NRJ et Beur FM, de la maison d'édition l'Association, des éditions du cherche midi et de nombreux journalistes (dont Philippe Cohen).
Il est également un des avocats de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream dans les affaires de diffamation reprochées au journaliste Denis Robert.

* Côté BD : Proche du milieu depuis longtemps (via Charlie Hebdo ou l'Association) il franchit le pas en scénarisant dessiné par Paul Gillon l'Ordre de Cicéron. Une série remarqué se déroulant dans le milieu des avocats.
Ainsi lancé Malka a lancé une autre série, Section financière, avec Andrea Mutti.
En 2006, il est co-auteur d'un sulfureux succès de librairies, « La face cachée de Sarkozy », avec le journaliste Philippe Cohen et le dessinateur Riss.

****** Paul Gillon, né le 11 mai 1926 à Paris, est un auteur de bande dessinée français

* Illustrateur et caricaturiste, il s'intéresse à la mode, au théâtre et au cinéma, c'est un peu par hasard qu'il fait une carrière d'auteur de bande dessinée. Dans l'hebdomadaire Vaillant, il reprend la série Lynx Blanc puis crée Fils de Chine et Cormoran. Il entre par la suite à France-Soir (13, rue de l'Espoir, de 1959 à 1972) et au Journal de Mickey (Teva, La déesse d'or, Le temps des copains, Notre-dame de Paris, etc.). Amateur de science-fiction, il crée Les Naufragés du temps sur un scénario de Jean-Claude Forest. Il tâte aussi de la veine érotique avec La Survivante et Jehanne, dans L'Écho des savanes.

Paul Gillon est le lauréat du Grand Prix de la Ville d'Angoulême en 1982.

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L’intrigue :

À New York, le premier réseau mondial d’avocats décide, sans raison apparente, d’éliminer le plus prestigieux cabinet français.
C’est à ce moment-là que réparait le souvenir d’un procès d’assises oublié de tous depuis bien longtemps et où deux jeunes plaideurs de talent s’y étaient affrontés avec fougue et passion. Cette lutte, presque fratricide, ne sera pas sans conséquences puisque que furent ainsi scellés, en 1938, leurs destins, mais aussi celui de leurs familles pour plusieurs générations.

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Mon avis :

Une fois n’est pas coutume, la belle couverture de l’album BD est à l’image des pages que vous pourrez découvrir à l’intérieur de l’album.
Combien de fois n’ai-je été déçue en ouvrant à peine une BD qui m’avait tapée dans l’œil sur le présentoir ? Le graphisme intérieur n’étant en rien comparable à celui de la couverture. Je préfère ne pas les comptabiliser, cela me ferait bien trop de mal. Heureusement, cette fois, c’est de la belle ouvrage.
Chaque case fourmille de détails et nous propose un univers riche, très riche même, autant que celui très complexe des liens de famille, d’amitié et des rouages de la justice française dans lequel nous allons nous mouvoir tout au long de l’intrigue.

Le texte des bulles est digne des meilleurs scénarios et se trouve rédigé dans un langage soutenu sans être rébarbatif. Les termes plutôt techniques sont alors bien expliqués en bas de chaque page sous forme de petites notes.

Pour un peu et ce dès la première page, on pourrait se croire dans un long-métrage américain. Tous les repères visuels y sont (vue sur Manhattan et ses buldings, la page suivante étant consacrée à Paris), les codes linguistiques, les personnages, leurs allures… Tout y est.
Un antagonisme prenant et ancien entre les USA, puissance mondiale sans partage (?), et la vieille Europe avec la France. Les puissants vont-ils dévorer les plus faibles ? C’est le point de départ de ce récit, mais cela va bien au-delà.

Sur un fond de vieilles histoires familiales et de périodes historiques plus ou moins troubles, les héritiers d’une lignée d’avocats et d’hommes de loi vont se retrouver face à face.

Au départ, c’est un peu le combat de David contre Goliath car on imagine mal comment le petit cabinet français va pouvoir se sortir de ce guêpier. Et puis surtout, on comprend enfin pourquoi ce réseau américain si important veut mettre un terme à l’existence de notre fleuron national.
L’histoire nous est fort bien narrée et les éléments clefs ne sont divulgués qu’au compte-gouttes. Juste ce qu’il faut pour maintenir toute notre attention jusqu’au bout.
De plus, nous aurons encore une ultime surprise. Et oui, les rebondissements ne sont pas oubliés et c’est tant mieux. Mais chuttttttttt, je ne peux pas vous en dire plus.

J’ai donc dévoré cette BD qui m’a offert un graphisme soigné, élégant et riche. L’intrigue est prenante, cohérente et sous des aspects assez classiques, plutôt révélatrice du fonctionnement de nos sociétés d’hier et d’aujourd’hui.
Je n’attends plus qu’une seule chose, me plonger dans le second tome !

Note finale : 16 / 20