dimanche 15 mars 2009

Le salon du livre à Paris, éditon 2009 - Seconde partie


Levée à l’aurore (4 h00 du matin), j’avoue que j’ai encore les yeux plein de sommeil quand je m’installe dans le TGV. Cependant, je reste éveillée car je n’ai de cesse de penser à ce qui m’attend Porte de Versailles à Paris.
En prime, je retrouvais une amie à la station de la Madeleine et donc cela allait encore donner un petit peu de piment à cette sortie annuelle.

Le voyage fut calme et je pus donc écouter un peu de musique pour calmer mon excitation grandissante. Comme d’habitude, je n’ai pas dormi dans ce train, mais j’arrivais presque fraîche à la gare de Lyon !

Mon rendez-vous à la station de la Madeleine fut une réussite totale, je n’ai eu qu’à sauter dans la bonne rame de métro. Ahhhh comme cette journée allait être délicieuse !

Porte de Versailles l’animation est aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. À peine arrivée, on m’a bien proposé au moins cinq places d’entrée à des tarifs défiants toute concurrence et ce en l’espace de 4 mètres ! Cependant, en habituée, j’avais déjà mes billets sur moi.
Un très bon point aux organisateurs du salon puisque l’entrée était gratuite pour les moins de 18 ans, les étudiants de moins de 26 ans, les chômeurs et les rmistes. La culture n’a pas été mise en vente, chic alors !

La fouille fut inexistante, le service de sécurité n’apposait même pas de pastille sur les livres apportés par les visiteurs. Une grande première qui a peut-être suscité quelques soucis sur certains stands.
J’avoue que j’ai été assez surprise de ces mesures pour le moins peu drastiques. Enfin, il est vrai que je n’ai du coup pas fait la queue pour pénétrer dans le hall immense.

Tout de suite, les premiers stands sont attractifs et ce d’autant plus que la foule n’est pas encore arrivée. On peut tout à loisir feuilleter, découvrir les collections, échanger avec les exposants. Le choix est vaste, mais à mon sens un peu moins riche que les années précédentes.
Cette première impression se confirmera car j’ai trouvé que globalement il y avait moins de visiteurs qu’il y a deux ans pour un samedi. Et puis les petites maisons d’édition étaient un peu moins nombreuses, sans doute un autre effet de la crise (gestion des dépenses qui commence par limiter les déplacements). Mais même les grandes maisons étaient moins généreuses sur les documentations, les cartes et autres objets marketing ou de promotion.

Il y a aussi deux autres éléments qui m’ont choqué :
- Le prix plus que prohibitif d’un simple sandwich sur place. Je sais bien que tout le monde en profite un peu, mais là c’était carrément plus d’un euro plus cher que dans une grande gare parisienne où les tarifs ne sont pas les plus compétitifs, chacun le sait ! Et encore je ne vous parle pas de la simple bouteille de 50 cl d’eau minérale vendue plus 3 € 70.
- Voir des écrivains, des auteurs connus et reconnus seuls et abandonnés par les lecteurs. Je n’en citerai que quelques-uns comme : Jean-Christian Petitfils, Jean d'Aillon, Patrice Dard… Mais ils étaient trop nombreux et certains n’ont pas connu une affluence digne de leur talent : Teulé, Coben, par exemple. Seuls certains noms ont fait le plein et de quelle manière : Musso, Werber, Nothomb, Gallo.

Comme chaque fois, les politiques ont bien occupé le terrain même s’ils étaient tous là pour défendre leur livre. Certains les défendant bien mieux que d’autres.

Au final, bien peu de dédicaces en ce qui me concerne, mais peu importe, le plaisir fut au rendez-vous quand même. J’en ai profité pour parler plus longuement avec certains.
Moins d’affluence donc, mais un programme chargé et des achats raisonnés car mon dos et mon budget ne pouvaient pas se permettre trop de folie non plus.
Une édition 2009 plutôt réussit, qui montre aussi tout le savoir faire et l’expérience des organisateurs qui ont dû conjuguer avec de nouvelles contraintes. Tout n’était pas parfait, mais cela ne l’est jamais vraiment.
Je reviendrai pour l’édition 2010, c’est une certitude.


Moralité :

Si la plume est plus forte que l’épée, je vous le dis tout net, une pile de livres vaut bien une bonne enclume.
Moralité : Et si on se faisait la guerre à coup de mots plutôt qu’avec des balles ?

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