lundi 4 mai 2009

"Sous l'Empire des Crinolines, 1852-1870", exposition temporaire du musée Galliera (Paris 16 ème)





Aujourd’hui, je vais vous parler d’une exposition qui est terminée puisqu’elle n’avait lieu que jusqu’au 26 avril au musée Galliera à Paris : "Sous l'Empire des Crinolines, 1852-1870".

J’entends déjà soupirer ces messieurs car ils pensent que cela ne va avoir pour sujet que les chiffons, les bijoux de l’époque, mais ils se trompent.
Alors certes oui, des robes, des froufrous, on va en voir partout, mais il faut savoir que ces tenues furent parfois (souvent) été politiques quand elles furent portées par l’impératrice Eugénie par exemple.

Lors de cette exposition, j’ai pu découvrir des robes d’été, d’hiver, de bal, mais aussi tous les accessoires qui faisaient qu’une tenue était alors complète et forte élégante, tout en ne sacrifiant rien à la modernité du moment.

En effet, la période historique sur laquelle porte cette exposition est celle du changement. Les machines prennent plus de place, on change d’époque, on modernise tout, on se dirige à grands pas vers l’industrialisation, même si le savoir faire des petites mains est considérable, voir inestimable tant il est riche, fin, méticuleux et unique.

J’ai pu admirer quelques beaux portraits plus ou moins officiels qui démontrent si le besoin s’en faisait sentir que ces soieries, ces cotonnades et autres étoffes de choix sont là pour marquer les esprits.
Idem pour certaines gravures ou étampes qui sont toutes aussi précises qu’étincelantes comme la mode du moment tout en rondeurs sauf la taille de guêpe pour ces dames, mais aussi pour ces messieurs.

Un régal pour les yeux, mais que d’informations sur une époque révolue qui n’était pas que d’apparat comme on a bien voulu le faire croire.
Si la photographie n’existait que depuis peu, on a pu en voir de beaux exemples. Des instantanées (ou presque car les temps de pose étaient alors extrêmement longs pour imprimer les plaques utilisées à cet usage) qui témoignent de ce passé en évolution, loin d’être figé et furieusement moderne.

Une exposition où il est bien évident que nous autres les femmes allons rêver de ces robes plus belles les unes que les autres, mais ça c’est juste le cadeau bonus de cette exposition merveilleuse, presque féerique…

Note finale : 18 / 20

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