vendredi 27 mars 2009

Our Body, l'exposition - Partie 2

Je vous le disais déjà lors de mon précédent "post", ici même, sur l'exposition "Our Body" de Paris, les médias ont largement relayé la polémique la concernant.
Je n'ai guère envie d'en parler plus longuement car je pense que chacun peut avoir sa propre opinion sur le sujet, détenir des arguments tout à fait légitimes ou acceptables dans les deux sens.
Cependant, j'ai envie de partager avec vous deux vidéos qui présentent cette exposition et ses particularités pour que justement vous-aussi qui ne l'avez pas encore visité, vous puissiez vous forger votre avis.









lundi 23 mars 2009

Our Body, l'exposition - Partie 1


J’ai déjà ouvert la brèche en évoquant ici même la dernière édition du Salon du livre de Paris et je crois que je vais poursuivre en créant une rubrique supplémentaire dans ce blog.
En effet pourquoi se limiter aux médias, aux films, cinéma, séries TV ou aux livres quand on peut également aborder le thème des salons et autres expositions, qui sont autant d’occasions d’ouvrir un peu plus ses horizons, d’aller de l’avant et ainsi de mieux comprendre notre époque.

Voici donc aujourd’hui un petit article sur une exposition que j’ai faite en février dernier, mais qui a toujours cours à Paris, "Our Body" :

Espace 12 Madeleine
12, boulevard de la Madeleine
75009 Paris
Métro Madeleine - Parking Madeleine
Du 12 février au 10 mai 2009.

« Our Body » aura fait verser beaucoup d’encre à travers le monde, mais j’avoue que cette polémique qui dure est une excellente publicité pour une exposition qui l’est tout autant.
On doute parfois de la provenance des corps humains qui servent de supports à la fois artistiques et éducatifs, mais en réalité, j’ai rarement pu voir une telle exposition réussissant ce mélange des genres pour le moins détonnant.
Plus rares encore, sont les événements qui y parviennent dans des conditions optimum et qui gagnent leur pari d’origine : celui d’étonner, mais aussi d’instruire les visiteurs de tous âges et de toutes nations confondues.

L’exposition « Our Body » voyage donc à travers le monde et connaît partout le même succès.
Sa grande particularité est de présenter de véritables corps humains pour permettre au public le plus large de voir ce qu’en principe seuls les médecins et les anatomistes sont capables d’étudier, plutôt que d’utiliser des modèles anatomiques classiques.
Si cela vous rebute, sachez juste qu’au bout d’un moment, on n’y pense plus vraiment, on est captivé par l’exposition et surtout on cherche à savoir pourquoi on a mal ici ou là.
En voyant notre corps à travers ces modèles, on s’identifie un peu à eux et l’on voit parfaitement nos muscles, nos os, nos tendons, nos nerfs ou nos organes.

On comprend ou plutôt on est béat devant cette formidable machinerie qu’est notre corps tout entier. Si simple et si complexe à la fois, si solide et pourtant si vulnérable.

Ce qui fait que l’on oublie assez aisément que ce sont de véritables corps humains à la base de cette exposition, c’est le précédé même de conservation de ceux-ci : l’imprégnation polymérique.
C’est un procédé de conservation assez récent où les fluides corporels sont remplacés par des polymères afin de créer un spécimen anatomique solide et durable, presque éternel. Cela rend très bien visuellement, mais si l’on y regarde de plus près, on a sous les yeux du plastique qui a pris la forme de notre corps.

Les explications données sur les panneaux distillés tout au long de l’exposition sont très clairs, bien pensés et compréhensible par le plus grand nombre, même les enfants qui ne manqueront pas de poser encore des questions plus complexes.
Il ne faut pas avoir peur de les emmener, c’est une leçon de vie, une leçon de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) grandeur nature. Cependant, si vous craignez leurs réactions, vous pouvez leur faire une petite explication en amont.
Une amie y a emmené ses fils de 4 et 6 ans à l’époque et cela s’est très bien passé.

Les tarifs sont assez élevés, mais cela reste une exposition rare tant pas sa qualité que par son approche.
Je vous donne le lien officiel afin que vous puissiez consulter tous les horaires, les grilles tarifaires et aussi téléchargez la plaquette explicative de l’exposition :
http://www.ourbodyacorpsouvert.com/accueil.php

N’hésiter plus, il vous reste encore un mois et demi pour en profiter si vous jamais vous êtes sur Paris, même de passage.

Note finale : 17 / 20.

dimanche 15 mars 2009

Le salon du livre à Paris, éditon 2009 - Seconde partie bis - Les photos


Le salon du livre de Paris édition 2009, je vous en ai parlé, maintenant, je vais vous en dévoiler quelques clichés pris un peu au hasard de mes errances dans les allées.



L'un des plus gros stands du salon, mais loin d'être le seul !




Max Gallo est toujours très pédagogue et passionné !




Jean Teulé est au petit soins pour ses fans !





Jean Louis Debré est d'excellente humeur, il aime faire un brin de conversation avec tous les passants. La politique, il a ça dans la peau !




Henri Loevenbruck prend tout son temps, mais reste accessible par tous.




Harlan Coben pose bien volontiers avec ses lecteurs les plus fidèles



Guillaume Musso remporte toujours autant de succès




Françoise Hardy en pleine dédicace





Avec Daniel Cohn-Bendit, il soufflait presque un air de printemps...




Christine Boutin n'est pas que sur le front du logement



Bernard Werber toujours très en forme




Amélie Nothomb qui avait sans aucun doute le plus de fans !





Alain Juppé pour nous présenté son dernier livre au titre qui en a fait aussi couler de l'encre !




L'invité le plus improbable : Bob l'éponge











Le salon du livre à Paris, éditon 2009 - Seconde partie


Levée à l’aurore (4 h00 du matin), j’avoue que j’ai encore les yeux plein de sommeil quand je m’installe dans le TGV. Cependant, je reste éveillée car je n’ai de cesse de penser à ce qui m’attend Porte de Versailles à Paris.
En prime, je retrouvais une amie à la station de la Madeleine et donc cela allait encore donner un petit peu de piment à cette sortie annuelle.

Le voyage fut calme et je pus donc écouter un peu de musique pour calmer mon excitation grandissante. Comme d’habitude, je n’ai pas dormi dans ce train, mais j’arrivais presque fraîche à la gare de Lyon !

Mon rendez-vous à la station de la Madeleine fut une réussite totale, je n’ai eu qu’à sauter dans la bonne rame de métro. Ahhhh comme cette journée allait être délicieuse !

Porte de Versailles l’animation est aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. À peine arrivée, on m’a bien proposé au moins cinq places d’entrée à des tarifs défiants toute concurrence et ce en l’espace de 4 mètres ! Cependant, en habituée, j’avais déjà mes billets sur moi.
Un très bon point aux organisateurs du salon puisque l’entrée était gratuite pour les moins de 18 ans, les étudiants de moins de 26 ans, les chômeurs et les rmistes. La culture n’a pas été mise en vente, chic alors !

La fouille fut inexistante, le service de sécurité n’apposait même pas de pastille sur les livres apportés par les visiteurs. Une grande première qui a peut-être suscité quelques soucis sur certains stands.
J’avoue que j’ai été assez surprise de ces mesures pour le moins peu drastiques. Enfin, il est vrai que je n’ai du coup pas fait la queue pour pénétrer dans le hall immense.

Tout de suite, les premiers stands sont attractifs et ce d’autant plus que la foule n’est pas encore arrivée. On peut tout à loisir feuilleter, découvrir les collections, échanger avec les exposants. Le choix est vaste, mais à mon sens un peu moins riche que les années précédentes.
Cette première impression se confirmera car j’ai trouvé que globalement il y avait moins de visiteurs qu’il y a deux ans pour un samedi. Et puis les petites maisons d’édition étaient un peu moins nombreuses, sans doute un autre effet de la crise (gestion des dépenses qui commence par limiter les déplacements). Mais même les grandes maisons étaient moins généreuses sur les documentations, les cartes et autres objets marketing ou de promotion.

Il y a aussi deux autres éléments qui m’ont choqué :
- Le prix plus que prohibitif d’un simple sandwich sur place. Je sais bien que tout le monde en profite un peu, mais là c’était carrément plus d’un euro plus cher que dans une grande gare parisienne où les tarifs ne sont pas les plus compétitifs, chacun le sait ! Et encore je ne vous parle pas de la simple bouteille de 50 cl d’eau minérale vendue plus 3 € 70.
- Voir des écrivains, des auteurs connus et reconnus seuls et abandonnés par les lecteurs. Je n’en citerai que quelques-uns comme : Jean-Christian Petitfils, Jean d'Aillon, Patrice Dard… Mais ils étaient trop nombreux et certains n’ont pas connu une affluence digne de leur talent : Teulé, Coben, par exemple. Seuls certains noms ont fait le plein et de quelle manière : Musso, Werber, Nothomb, Gallo.

Comme chaque fois, les politiques ont bien occupé le terrain même s’ils étaient tous là pour défendre leur livre. Certains les défendant bien mieux que d’autres.

Au final, bien peu de dédicaces en ce qui me concerne, mais peu importe, le plaisir fut au rendez-vous quand même. J’en ai profité pour parler plus longuement avec certains.
Moins d’affluence donc, mais un programme chargé et des achats raisonnés car mon dos et mon budget ne pouvaient pas se permettre trop de folie non plus.
Une édition 2009 plutôt réussit, qui montre aussi tout le savoir faire et l’expérience des organisateurs qui ont dû conjuguer avec de nouvelles contraintes. Tout n’était pas parfait, mais cela ne l’est jamais vraiment.
Je reviendrai pour l’édition 2010, c’est une certitude.


Moralité :

Si la plume est plus forte que l’épée, je vous le dis tout net, une pile de livres vaut bien une bonne enclume.
Moralité : Et si on se faisait la guerre à coup de mots plutôt qu’avec des balles ?

vendredi 13 mars 2009

Le salon du livre à Paris, éditon 2009 - Première partie






J’en ai rêvé durant des années et puis un jour, j’ai enfin pu m’y rendre.

Amoureuse des livres, de cet objet à la fois si simple, presque banal d’ailleurs, mais qui me procure toujours une joie presque innommable, ce salon à un petit goût de paradis perdu et enfin retrouvé.

J’avoue que je peux y passer des heures, je passe de découverte en découverte alors que je fréquente assidûment les librairies et les bibliothèques, mais s’il est un univers dont on ne peut jamais faire le tour, c’est bien celui des livres !

Ce salon est gai, animé et riche.
Les rencontres entre lecteurs, auteurs, passionnés ou simples visiteurs traînés presque de force par leurs proches sont toujours conviviaux, avec des propos tantôt banals, tantôt acharnés ou enflammés !

Alors oui, il y a foule, oui, il fait chaud, oui, vous aurez mal aux pieds, au dos, à la tête, mais j’avoue que je suis prête à endurer tout ceci en plus d’un voyage assez long, d’une journée qui débutera longtemps avant le lever du jour et qui se terminera plus tard encore !

Je vais en prendre plein les yeux, toucher des livres par centaines, par milliers ! Je vais pouvoir parler avec les auteurs, les éditeurs, les visiteurs ! Je vais pouvoir éveiller ma curiosité déjà insatiable !

Je repartirai les yeux rougis par la fatigue, mais pétillants, l’esprit las, mais piqué d’une nouvelle énergie et d’une soif de savoir plus forte que jamais. Mon corps sera meurtri, pétri de douleurs, mais qu’importe du moment que j’aurai pu avoir l’ivresse des mots.
Et je suis certaine que je n’aurai aucune envie d’être dégrisée. Je vais m’abreuver de ces pages encore et encore…

jeudi 12 mars 2009

Non, tout ne se passe pas que dans les laboratoires et sous les microscopes...





Je vous ai posté la critique de la troisième saison des "Experts : Manhattan" et juste pour vous montrer que tout ne se passe pas seulement dans des laboratoires, que la série sait aussi faire preuve d'imagination, de mouvement et même carrément d'action, voici une petite vidéo qui résume le dernier épisode de la saison.

Avis aux amateurs et aux novices !

Vous découvrirez sans doute avec ces quelques images une partie de la richesse de cette saga qui n'est pas aussi stéréotypée que l'on veut bien parfois nous le faire croire.

D'ailleurs, c'est souvent le lot de beaucoup de séries venues d'Outre Atlantique. On les imagine toutes crées sur le même moule. Les sagas s'agrandissent, s'allongent et se croisent, mais même si parfois, elles ne nous offrent rien d'autre qu'un peu de divertissement, c'est déjà pas si mal compte tenu de la pauvreté d'autres programmes.
Ne boudons pas notre plaisir et ce d'autant plus que celle-ci n'est pas décérébrée...

mardi 10 mars 2009

La Grande pomme sous microscope --- "Les Experts : Manhattan", saison 3 - DVD




Je suis une inconditionnelle des « Experts », toutes sagas confondues, car je trouve que chacune à son propre caractère, des caractéristiques bien précises et des personnages suffisamment distincts pour que chacune domine un univers, une ville, un espace délimité des USA. Elles ont bien sûr des points communs et l’un d’eux est la qualité de la série.

Aujourd’hui, je vous propose d’explorer le coffret qui nous offre la possibilité de visionner l’intégralité de la troisième saison des « Experts Manhattan ».

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Petite présentation du coffret et son contenu :

Il est conforme aux précédents et hormis sa couleur, il viendra s’aligner parfaitement dans votre dvdthèque. J’avoue que cela me comble car aujourd’hui, je possède un rayonnage presque entièrement dédié à cette saga qui se découpe en trois univers distincts. Visuellement, c’est assez agréable à l’œil.

L’armature cartonnée rigide renferme deux coffrets qui sont assez similaires à ceux que l’on pouvait (et peut encore) trouver dans le commerce pour la première et seconde partie de cette troisième saison.
Les DVD sont très bien protégés et mis en valeur. Ils sont accessibles sans difficulté ce qui n’est pas toujours le cas avec certaines présentations plus sophistiquées, mais bien moins pratique.

On peut trouver un tout petit livret avec quelques photos et les résumés des 24 épisodes.

Au total, on dénombre 6 DVD et 24 épisodes, soit environ 17 heures de programme.

On trouvera également de nombreux bonus que je vous détaillerais un peu plus tard dans un paragraphe bien distinct.

Autres informations techniques :
- Format écran : 16/9
- Format vidéo : 1.77
- Langues : Français – Anglais
- Sous-Titres : Français
- Son : Dolby Digital 5.1

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L’intrigue :

Nous voilà en plein cœur de New York, Manhattan.
La ville ne dort jamais tout à fait et les crimes sont légions. Pour tenter d'élucider un maximum d'affaires, une équipe de la police scientifique investit les rues, les scènes de crime sans relâche…

La rationalité et les preuves scientifiques comme arme absolue, est-ce possible ? Une chose est certaine, nos experts ne ménagent pas leur peine et cela paie plus que le crime, en tout cas en guise de satisfaction…

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Les bonus :

- Les commentaires audio de certains épisodes : comme toujours, je pense que ce type de bonus est à réserver aux « mordus » de série et plus particulièrement du cru en cours de visionnage. Les autres spectateurs pourront assez vite se lasser de tout ce blablabla… Pourtant fort intéressant.

- Les codes du tueur déchiffré : Tout est en VOST, donc c’est très facile à suivre. On va donc apprendre comment est né cet épisode si particulier et à la fois si haletant (« Messages codés »). Vous passerez ainsi plus de 12 minutes dans les entrailles de cet opus.
- Les suicides girls dans les « Experts Manhattan » : Les suicides girls existent vraiment et sont en réalité un groupe de filles au look plutôt gothique, qui ne rentrent dans aucun moule et qui se suicident socialement parlant. Avant cet épisode des Experts, je n’en avais jamais entendu parler. Ma préférée ? C’est Al…
Un épisode qui sort un peu de l’ordinaire grâce à ces filles pas banales !
- Meurtres en silence : une championne olympique de patinage artistique et une lauréate des Oscar, rien de moins pour cet épisode. Une expérience qui fut enrichissante pour tous les participants et une première expérience plus que réussie.
- Les experts : Manhattan – La ferme des morts : Ce n’est pas la première fois que j’entends parle de cette « ferme des morts » qui n’est autre qu’un vaste laboratoire à ciel ouvert. On y fait des expériences plutôt curieuses pour les profanes, mais qui peuvent se révéler plus qu’utiles pour les enquêteurs.
Comment évolue un cadavre dans la nature, dans telle ou telle condition… Les experts, les vrais, les anthropologues judiciaires (comme Le Dr Tempérance Brennan dans « Bones ») doivent avoir ce genre de repères pour ensuite analyser au plus juste les indices, les preuves matérielles découvertes sur une scène de crime bien réelle.
Voilà une visite très instructive en compagnie d’une chercheuse et de l’acteur qui incarne Sheldon. Il n’a pas l’air si rebuté, pourtant c’est parfois un peu dur de s’imaginer que ce qui reste là, était, il n’y a pas si longtemps un être humain. Et encore, on nous passe sous silence (enfin presque) tous les détails relatifs aux odeurs…
Prière d’avoir l’estomac bien accroché pour ce bonus qui tient presque plus du petit documentaire de 22 minutes environ.

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Mon avis :
1- Le saut de l’ange :
Un premier épisode qui commence dans un mouvement de course. Je ne sais pas encore si ce sera sur ce même rythme effréné que sera menée cette troisième saison, mais si c’est le cas alors, on ne va vraiment pas s’ennuyer. Vive les sensations fortes !
Cependant, je déplore que certains détails ne soient pas tout à fait crédibles au niveau du décor. On voit nettement les plans retravaillés, la ville ressemble à une immense toile de tissus dressée derrière, mais cela reste très kitch et fait faux à 200 %.
Ensuite, on retrouve Mac dans une position que l’on n’imaginait pas vraiment. Et pourtant… Il a cassé son image d’homme parfait, de veuf rigide et de timide presque maladif…
La première victime, un homme qui fait une demande en mariage et qui fait tout pour impressionner sa belle, mais il semblerait qu’elle ait dit non… Ou alors, c’est quelqu’un d’autre qui est coupable. Nos experts feront la lumière sur cette affaire et sur une autre une fois encore…
2- Les braqueuses :
New York est l’une des capitales de la mode. Toutes celles qui ont suivi la série « Sex and the city » ne pourront pas vous dire le contraire. « La Pomme » est une fashion-victim ! Mais tant qu’on parle chiffon, beauté et autres accessoires, ce n’est pas dramatique. C’est seulement quand le mot fashion disparaît que l’on se retrouve avec une victime tout court et l’on est bien loin d’une comédie romantique.

3- Froide vengeance :
Le monde de la nuit est excitant, mais sous les spotlignts, la musique branchée, l’alcool, les rires et la drague se cachent bien des dangers mortel surtout quand on est belle et si bien en vue… (Ouf, je ne crains rien alors !)
Il y aura encore des défis techniques et technologiques que l’équipe de Mac vont résoudre car il ne sera pas dit qu’ils laisseront s’échapper un meurtrier (cela prend le temps qu’il faut, mais ils sont des plus tenaces). Cependant, cette fois, il faudra battre des records de vitesse car la scène du crime et les indices fondent littéralement.
À côté de cela, des membres de l’équipe aimeraient bien briser la glace…
Humm un épisode « on the rock » et qui ne manque pas de rythme car il en faut pour tenir un marathon (cf. la seconde victime).
4- Messages codés :
La nuit décidément, on ne fait pas que dormir. Mais j’avoue avoir une toute autre conception de ce qui est « faire la fête » et s’amuser entre amis. D’ailleurs ils et elles savent que boire n’est absolument pas une nécessité pour avoir plus d’un éclat de rire ! Il s’agit de s’amuser et pas de perdre la tête comme la première victime…
Avec cette série, il est vrai que l’on découvre à chaque épisode toutes les perversités qui peuvent germer un jour dans un cerveau dit humain. Cela fait froid dans le dos.

5- Filles d’enfer :
Un début d’épisode où le paradis peut vite être vécu comme un enfer et l’enfer comme un exutoire. Enfin encore faut-il ne pas être la victime de cette nouvelle scène de crime. J’aime les univers gothiques, mais là on est seulement dans le trash.
La seconde victime est un ange des terrains de basket. Enfin, je dis ange parce qu’il volait de panier en panier, mais pour le reste…
Pour une fois dans cet opus, nous avons presque 3 intrigues au lieu de 2 à découvrir car en filigrane, notre tueur en série en cavale est toujours présent. C’est très plaisant car comme dans la vraie vie, tout n’est pas toujours planifié et il faut souvent s’arranger d’un surplus d’informations.

6- Publicité macabre :
Le monde du mannequinat est une jungle, mais là, c’est un nid de vipères. Les pauvres filles trop communes se font rabrouées sans ménagement. Et encore je ne vous parle pas des caprices des divas de la mode qui sont plus que ridicules face aux drames bien réels qui nous frappe.
Nos Experts vont encore avoir du pain sur la planche pour mettre sous les verrous les coupables car ils sont plus que retords. L’âme humaine est parfois si noire que même la saga n’a pas besoin de forcer le trait. Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir un journal.
7- Train d’enfer :
Après l’épisode les « filles d’enfer », celui-ci débute de manière la plus lyrique qui soit. Un classicisme qui colle parfaitement à la personnalité de Mac Taylor. Mais cela ne dure pas car à New York tout est possible, même transformer une rame de métro en boîte de nuit ambulante.
Ensuite, nous sommes transportés dans les plus hautes sphères de la société et là, on est forcé d’admettre que c’est juste une bande de requins. Je suis peut-être fauchée, mais au moins, je n’ai pas vendu mon âme au diable…
Un scénario toujours plein de rebondissements, de colère, de haine, de cupidité… En bref, de sentiments bien humains qui peuvent parfois pousser au crime.

8- Trois kilos de moins :
Cela débute comme un jeu, mais ensuite, les balles ne sont plus des billes de peinture…
Sheldon dira à un moment que : « l’on ne s’ennuie jamais dans ce boulot de dingue », mais cela est également vrai pour nous les spectateurs, on a toujours de quoi se mettre sous les yeux et avec une BO aussi variée que possible, entraînante, rythmée et jouant son rôle de soutien narratif à la perfection.

9- Sans visage :
Une vie peut s’arrêter brutalement avec un accident de voiture par exemple, mais on ne s’y fait jamais surtout quand après avoir déjà échappé à la mort, une jeune femme est tuée sur son lit d’hôpital.
Le titre donné à cet opus m’a tout d’abord fait pense à une vieille série ou téléfilm, je ne me souviens plus exactement, mais cela s’intitulait alors : « la mort sans visage ». On est en plein dedans. La grande faucheuse frappe et nos Experts sont là pour lui trouver un visage…
10- Tombés du ciel :
Les anges n’ont pas de sexe, mais ils ont des ailes. Les hommes veulent s’affranchir de leur passé, voler vers de nouvelles contrées, vivre à 100 km/h, mais leurs ailes factices sont bien fragiles…
Voilà une double affaire sans liens, mais qui touche des sommets.
Mac fend l’armure et l’on entrevoit encore une fois l’homme. C’est plaisant de se dire qu’il n’est pas seulement le parfait scientifique et ancien « marines » (à prononcer à l’Américaine). Pour la première fois, on voit enfin le visage de Claire, son épouse décédée le 11 septembre 2001 dans les tours du Wall Trade Center. Ce simple fait rend ce passé si flou plus tangible encore. Dommage qu’il ait fallu attendre si longtemps.

11- Machination infernale :
La première victime n’est pas encore morte et c’est un peu la course contre la montre pour retrouver son agresseur. Une affaire classique car il s’agit d’un banal braquage. Sauf que le suspect appréhendé n’est autre que Sheldon. Peu crédible, mais certaines preuves sont contre lui, du moins à première vue, mais l’équipe de Mac va encore faire parler les éléments, les indices et la vérité éclatera au grand jour.
La solidarité dans cette équipe n’est pas un vain mot et cela ne sera pas du luxe. Quel dommage que dans toutes les professions il n’en soit pas ainsi… Ah individualisme quand tu nous tiens !
La seconde victime passe presque au second plan, mais même avec un traitement plus rapide, il reste très intéressant.

12- Meurtres en silence :
Le monde du silence est sans aucun doute encore plus terrible quand on est prisonnier de lui et que cette infirmité vous a empêché de peut-être pouvoir sauver votre enfant.
Ensuite, on entre dans le monde de la glace, du patinage…
Un épisode pur jus des Experts sans vraiment de fioritures.

13- Obsession :
Deux victimes en moins de 2 minutes 30, un beau score, non ? Le chômage technique ne risque pas de frapper nos amis.
On retrouvera dans cet épisode, les deux extrêmes qui peuvent composer la société new yorkaise : les SDF et les familles fortunées. Dans les deux cas, le meurtre sera perpétré pour un objet ou une personne chère. Tout ce qui fait la valeur de son existence (au meurtrier), tout ce qu’il possède. Pour l’un ce sera un chariot, pour l’autre sera l’amour d’une femme.
On est donc bien peu de chose face à la détermination de certains, à leur obsession…

14- Erreur sur la personne :
Une femme, qui n’en est pas tout à fait une, est retrouvée morte dans des toilettes pour hommes. Être différent, c’est une chose pour le commun des mortels. Pour nos experts, une victime reste avant tout celle d’un crime qu’il leur faut résoudre.
J’aime cette approche qui ne juge pas, les faits immoraux comme se constituer un faux alibi via une société spécialisée dans ce commerce.
Lindsay va devoir s’absenter durant un temps pour régler une affaire qui la hante. Ses relations avec Danny font qu’elle n’osera pas lui parler directement. Ces deux-là se cherchent et ne parviennent pas encore à se trouver véritablement… Une autre affaire à suivre donc. Chic alors car celle-ci peut avoir un dénouement heureux.

15- Voleuse de luxe :
Paris, la capitale de la mode doit partager ce titre avec New York.
En tout cas dans cet opus, on découvre comment voler dans les boutiques même de luxe. Cependant, bonjour l’attirail nécessaire. Je crois que je ne serai pas douée pour cela, je serai morte de trouille.
Avec la seconde victime, je comprends mieux pourquoi, je suis morte de peur dans les jardins de nuit. Vous allez croire que je ne suis qu’une poule mouillée… Possible, mais avec mon imagination débordante, j’avoue que des choses pas très sympathiques me traversent l’esprit à chaque fois. Brrrrrrrr….

16- Cœur de verre :
La relation entre Mac et Payton est officielle maintenant, mais cela ne change rien aux affaires toujours plus nombreuses que doivent résoudre nos amis.
Dans les deux cas qui nous intéressent plus particulièrement cette fois, l’eau tient un rôle important, au moins au départ. Ensuite, on va se diversifier un peu plus et l’on découvrira un cas assez banal et l’autre beaucoup moins.
Stella est en souffrance depuis l’une de ces deux affaires. Son calvaire ne fait que commencer et je la comprends parfaitement car il n’y a rien de pire que d’attendre une réponse de ses analyses médicales. Dans son cas, cela pourra prendre des mois. Une torture intérieure des plus cruelles et parfois destructrice…
17- L’arche de Noé :
Stella confie enfin son trop lourd secret à Mac.
Pour le reste, on est un peu comme Danny, on a du mal à croire qu’en plein New York, on puisse découvrir une arche, chez une victime qui se prénomme Noé.
Ensuite fumer tue, tout le monde le sait bien, mais trouver un homme cigarette (un homme dans un costume de cigarette géante en fait), ce n’est pas banal non plus.
Aux USA toutes les extravagances sont possibles et cet épisode en est la preuve, mais souvent les mobiles de meurtres sont beaucoup plus terre à terre. Que voulez-vous, les criminels manquent souvent d’imagination ou pêchent parce qu’au contraire, ils en ont trop. Tout est toujours une question de dosage.

18- Le prestige :
« La mort, c’est moi », c’était le nom d’un spectacle d’illusions… Enfin au départ car ensuite, on ne parlera plus de magie, mais bien de cruauté innommable. Non mais franchement où vont-ils chercher tout cela ?
Heureusement que cet opus particulièrement macabre aura une fin disons heureuse justement.

19- Meurtre à la française :
Je ne savais pas que nous avions pour spécialité le meurtre, mais pourquoi pas… Si cela est fait avec distinction et manière, le tout à la mode de cette fin du XVIII ème siècle.
À moins que « tirbouchonner » un grand chef soit plus proche de notre gastronomie si riche en saveurs.
Deux affaires, deux univers, mais un seul décor : l’histoire et les spécialités françaises (Made in France).

20- Le chevalier de Central Park :
Un chevalier qui s’écroule raide mort au pied d’une fontaine en plein New York, ce n’est guère banal même si dans la Grande Pomme plus rien n’est vraiment étonnant. Un tournoi médiéval dans Central Park ? Pourquoi pas après tout, soyons fou tout comme cet amoureux transi qui s’est fait refroidir en pleine séance de roucoulade…
Des scénarios toujours originaux pour nos amis que je suis avec entrain car j’ai toujours du mal à découvrir qui est le véritable coupable même si je connais par cœur les rouages des épisodes. Parfois, c’est bon, j’ai bien trouvé et parfois, je suis étonnée… Encore donc…

21- Passé imparfait :
Une découverte macabre par des jeunes qui ont de drôles de manières pour conduire une voiture et une victime qui tombe dans les bras de Mac, voilà un début d’épisode musclé. Si on rajoute un peu de sexe, de la drogue et la mafia, c’est encore plus costaud.
Un sériel killer remit en liberté et la machine judiciaire qui doit s’effacer face à un manque de preuve, voilà qui va stimuler nos amis, mais l’issue ne sera pas toujours en leur faveur…
Un bon rebondissement qui va nous tenir en haleine un petit moment, enfin on l’espère.

22- Sœurs de sang :
La science peut expliquer bien des choses, mais elle ne changera jamais des liens qui unissent des sœurs de sang, même si l’une d’entre elles a commis un crime pour que cesse un autre crime encore plus horrible.
La situation de Mac ne fait qu’empirer, mais c’est un ancien Marines et donc il lui en faut encore plus pour se sentir déstabilisé, enfin on ose l’espérer car c’est sans aucun doute le membre le plus solide de toute l’équipe. C’est pour cela qu’il la dirige d’ailleurs, mais pour combien de temps encore ?
Cette fois le suspens n’est pas que dans la résolution des affaires criminelles.

23- Double jeu :
Mac est mis sur la sellette et il ne peut pas le supporter. Pour une fois, il pense à lui et non au département. Même pour nous c’est assez difficile d’entendre autant de bêtise sur son compte.
Un épisode très centré donc sur l’un de ses personnages phares, mais également people avec la possible implication de John McEnroe dans un homicide.

24- Journée blanche :
Un début qui explose, qui tire dans tous les sens. Un retour à la réalité du terrain dans toute sa splendeur, sa violence aussi.
Du suspens et encore du suspens, mais il y a aussi beaucoup d’humanité, un peu d’amour aussi. Une fin de saison haute en couleur.


Note finale : 16 / 20