lundi 27 décembre 2010

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [14]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Hélas bien peu de chose car les vacances scolaires ne sont pas tellement propice au temps mort ou détente pour les parents…

- "Léviatemps" de Maxime Chattam (Thriller historique)


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?


- "Imhotep" de Christian Jacq (Roman historique)


Et demain alors, je lirai quoi ?

Euh, je ne sais pas encore, je vais piocher dans ma double pile de livres à lire empruntés aux médiathèques (oui avec un S, lol)


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce RDV hebdomadaire.

mardi 21 décembre 2010

Level 26, tome 2 : Dark prophecy d'Anthony E. Zuiker

De temps en temps, lire un bon thriller ne fait pas de mal. J'aime bien frissonner, mais tout en restant bien au chaud et à l'abri dans mon petit nid douillet.
J'avais déjà lu, le premier volet de la nouvelle saga littéraire d'Anthony E. Zuiker, le créateur entre autres des "Experts". Je l'avais apprécié car il y avait quelques bonnes idées et une réelle volonté de faire de cet opus un livre qui allait aller au-delà de son support grâce à des vidéos lisibles sur la Toile avec des codes.
Que nous réserve ce second tome intitulé " Dark Prophecy".

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L'auteur : (source wikipédia)

Anthony E. Zuiker est un scénariste, écrivain et producteur américain, né le 17 août 1968 à Blue Island, Illinois, États-Unis.
Il décroche un bac en art anglais à l'université de Las Vegas, Nevada.
travaille comme bagagiste à l'hôtel-casino The Mirage à Las Vegas dans lequel il conduit un petit train pour les visiteurs. Un agent hollywoodien le contacte pour lui proposer 30.000 $ pour acheter un sketch qu'il venait d'écrire. Il décide alors de tenter sa chance à Hollywood en achetant un livre intitulé Comment réussir à la télévision ?.

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L'intrigue :

Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu'il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs.
Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d'infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. II se sent désormais investi d'une mission qui n'est pas limitée par les règles de la police et qu'il ne soumet à aucune autorité, qu'elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l'espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.

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Ce que j'en pense :

On a fait un sacré bon dans le temps, puisque l'intrigue de ce second volume se déroule cinq ans après les évènements relatés dans le premier.
Rassurez-vous si vous ne l'avez pas lu car l'auteur va vous donner les clefs essentielles pour tout suivre. Ce sont des rappels qui sont fait ici ou là, mais de manière assez précise et avec pas mal de détails. Et puis, pour information, le tome 1 va être disponible en version de poche le 5 janvier prochain aux éditions "J'ai lu".
Ces redondances peuvent toutefois être un peu agaçantes surtout si votre première lecture ne remonte pas très loin dans le temps, sinon, c'est vrai que cela peut être appréciable. J'ai juste un peu peur que cela se reproduise dans le tome 3 qui est en cours d'écriture si j'en crois ce que j'ai pu lire sur la Toile.

Comme pour la première aventure de Steve Dark, nous avons droit à des vidéos disponibles sur le site officiel du livre. Elles apportent un petit plus visuel, mais ne sont pas absolument nécessaires à votre lecture, surtout si votre imagination est des plus fertiles.

Soyons honnête, côté style, ce n'est toujours pas de la grande littérature, même si dans l'ensemble, on se prête bien volontiers au jeu.
Il y a encore quelques petites erreurs par endroit, des approximations, des contradictions, mais on passe outre aisément.
Non, ce qui m'a le plus gêné sans doute, c'est cette impression récurrente d'être en train de lire une novellisation d'une série télévisée et non pas une oeuvre originale en soi. Je pense que l'on sent bien trop le côté scénariste d'Anthony E. Zuiker.
C'est un peu dommage.

A voir avec la suite les prochaines aventures de Steve Dark si ces impressions se confirment ou pas.

Ma note finale : 14 / 20






Anthony Zuicker : des "Experts" à "Level 26"
envoyé par Lesinfos. - Emission de télé, épisodes de séries et le top des chaînes TV.

lundi 20 décembre 2010

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [13]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Bien peu de chose en réalité… J'ai retrouvé un peu de mobilité et du coup, j'ai fait beaucoup d'autres choses…

- "A.N.G.E, tome 2 : Reptilis" d'Anne Robillard


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?


- "Léviatemps" de Maxime Chattam


Et demain alors, je lirai quoi ?

Euh, j'ai au moins 10 livres sur ma table de chevet donc je ne sais pas encore…


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce RDV hebdomadaire.

vendredi 17 décembre 2010

Level 26 d'Anthony E. Zuiker

Les séries télévisées, j'aime beaucoup cela, mais j'avoue que je suis très maniaque donc je préfère souvent être en décalage et les visionner uniquement sur DVD. Au moins tout est dans l'ordre et sans coupures pub.
quand j'ai vu qu'Anthony Zuiker se lançait maintenant aussi dans l'écriture de romans de type thriller, je me suis dit qu'il fallait que je lise ceci pour voir si cela égalait ses scénarios.
De fait "Level 26 "est un peu plus qu'un simple roman. Vous allez vite savoir pourquoi…

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L'auteur : (source wikipédia)

Anthony E. Zuiker est un scénariste, écrivain et producteur américain, né le 17 août 1968 à Blue Island, Illinois, États-Unis.
Il décroche un bac en art anglais à l'université de Las Vegas, Nevada.
travaille comme bagagiste à l'hôtel-casino The Mirage à Las Vegas dans lequel il conduit un petit train pour les visiteurs. Un agent hollywoodien le contacte pour lui proposer 30.000 $ pour acheter un sketch qu'il venait d'écrire. Il décide alors de tenter sa chance à Hollywood en achetant un livre intitulé Comment réussir à la télévision ?.

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L'intrigue :

Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l’extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c’est le niveau 26.

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Ce que j'en pense :

Une écriture fluide, qui vous met tout de suite dans le bain si j'ose dire. C'est très visuel, un peu comme dans un épisode de la série des Experts. On y retrouve sa griffe et c'est assez normal. Il est quand même le créateur, l'un des scénaristes et le producteur de ces sagas à succès.

Quelques illustrations en noir et blanc pour ponctué un passage et souvent après justement une possibilité assez révolutionnaire qui vous est offerte à vous les lecteurs : celle de dépasser l'ouvrage et de vous projeter vraiment dans l'univers de cette intrigue qui vous fait froid dans le dos. Pour cela, il suffit de vous connecter au site officiel du livre : http://www.level26.com/welcome (un menu déroulant vous proposera de visiter le site en plusieurs langues pour les non anglophones).
Vous pouvez vous y inscrire et ensuite visionner des petit court métrages au fil de votre lecture. Ces films de quelques minutes ne sont pas fait au rabais et on y croise même des acteurs connus sur nos petits écrans.
Ce sont de véritables bonus et même si vous pouvez fort bien vous en passer pour vous contentez de lire basiquement l'ouvrage, je trouverai assez dommage de passer à côté de cette mini révolution de littérature. Votre livre devient presque interactif.
Attention toutefois car ces vidéos, complémentaires du livre, ne sont toutefois pas à mettre sous tous les regards. Elles comportent des scènes violentes et malsaines. Si vous avez des enfants en bas âges, pensez à les éloigner de votre écran.

La plus grande qualité du livre est qu'il se lit aisément et que l'on ne s'ennuie donc pas car on navigue d'un support à un autre. Reste que ce n'est certainement pas de la grande littérature. C'est pour se détendre (enfin presque car parfois, c'est quand même très noir pour ne pas dire plus). Il y a indéniablement quelques faiblesses ici ou là, mais globalement le concept tient bien la route.
Une suite est déjà disponible en librairie. Comme quoi, c'est la naissance d'une nouvelle saga.

A lire pour frissonner…

Ma note finale : 14 / 20

jeudi 16 décembre 2010

Jeudi, citation

D'après une idée : Chiffonnette.

"Se croire un personnage est fort commun en France."
de Jean de La Fontaine


A méditer assurément...

mardi 14 décembre 2010

Cadavre exquis de Pénélope Bagieu


La BD est un genre littéraire n'en déplaise à certains.
J'aime me plonger dans ces bulles et ces dessins le temps d'une histoire. C'est délassant car les approches sont différenciées. Si en plus, cela me permettait de suivre le travail d'une dessinatrice que j'ai connu sur la Toile avant qu'elle puisse être publiée alors c'est formidable.

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L'auteur :

http://www.penelope-jolicoeur.com/
C’est là que les aventures tout à fait fascinantes sont nées et se poursuivent avant la sortie d’un prochain opus.

http://www.penelopebagieu.fr/
C’est ici que l’on en sait un peu plus sur l’auteur. En tout cas sur son travail et ses réalisations.

Pour le reste, merci qui ? Merci Wikipédia !

Pénélope Bagieu, née le 22 janvier 1982 à Paris, est une illustratrice française. Elle s'est fait connaître grâce à son blog BD « Ma vie est tout à fait fascinante », où elle expose avec humour des instants de sa vie quotidienne sous le pseudonyme de Pénélope Jolicœur.

Un baccalauréat économique et social en poche, elle passe une année en classe préparatoire, puis entre à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Multimédia et animation sont au programme. En décembre 2006, Pénélope Bagieu sort diplômée de cet établissement. Elle décide alors de revenir à une activité d'illustratrice, et trouve rapidement un agent.

Entre-temps, elle réalise tout de même un court-métrage d'animation, intitulé Fini de rire, qui connaîtra une diffusion sur Canal+ et diverses nominations dans des festivals de films, notamment en 2006 au Festival international du film d'Amiens.

Elle est également à l'origine des illustrations d'une campagne de communication pour les surgelés Marie, sur support télévisuel, en affichage et sur Internet.

En septembre 2008 sort le premier volume de Joséphine, une bande dessinée dont elle assure elle-même les textes et les illustrations, qui met en scène un personnage commandé par le magazine Femina.

Pour Noël 2008 elle met en place le site web Mon beau sapin en partenariat avec la Croix-Rouge et Orange, dont le but est d'offrir des cadeaux aux enfants défavorisés.

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L'intrigue :

Une vie usante, sans intérêt pour Zoé qui exerce le métier d'hôtesse d'accueil. Ce n'est pas une vocation, mais juste un boulot dit « alimentaire ».
Une rencontre improbable et le trop plein d'ambition, de vanité d'un écrivain vont mettre Zoé sur une destinée tout aussi incroyable.

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Ce que j'en pense :


Des dessins presque minimalistes, mais qui nous fournissent assez d'informations pour ne pas nuire au récit, voilà ce que l'on pourrait dire d'emblée.
Le texte des bulles se lit vite et fait que l'on avance rapidement dans le déroulement de l'intrigue. On est presque dans un dessin animé.

Une héroïne qui pourrait être vous ou moi car d'une banalité presque affligeante, mais ses rencontres le sont beaucoup moins. Certaines seront houleuses, d'autres frustrantes. Le résultat final ne manque pas de panache. Un parfait exemple pour illustrer : l'arroseur arrosé !

Une petite lecture que je vous recommande pour vous délasser et se remonter le moral.


Ma note finale : 15 / 20

Défi ou Challenge de la Rome antique

Etant historienne de formation, forcément passer à côté de ce défi étant tout bonnement impensable !
Merci donc à Bouquinbourg (alias Soukee) pour cette idée si alléchante !

Le but ? Découvrir ou redécouvrir cette époque passionnante à travers des romans, nouvelles, documentaires, films, série tv, etc. Entre la BD Murena, les polars historiques de Steven Saylor, les péplums, la série TV Rome, les romans de Danila Comastri, les romans et albums jeunesse....

Ce défi est libre :
pas de limite de temps ni de lecture imposée, vous lisez ou regardez ce que vous voulez, quand vous voulez !

Et hop, je saute dans ma machine à voyager dans le temps !

lundi 13 décembre 2010

En janvier, (re)découvrons la Comtesse de Ségur


Pimprenelle nous propose de (re)decouvrir un auteur de notre enfance et pour le mois de janvier 2011, il s'agira de la Comtesse de Ségur.

Le 26 janvier prochain, je publierai donc un billet sur ma lecture d'un de ses classiques. J'avoue que cela me fera du bien car cela remonte, remonte pour ma part !!! Et je trouve qu'il serait bien aussi que je fasse découvrir cet auteur à mes filles. C'est l'occasion !

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [12]


Qu'ai-je lu la semaine dernière ?


- "Le dernier Mort de Mittérand" de Raphaëlle Bacqué (Historique)
- "Level 26, tome 2 : Dark prophecy" d'Anthony E. Zuiker (Thriller)
- "En cuisine" de Monica Ali (Roman)
- "La rêveuse d'Ostende" d'Eric-emmanuel Schmitt (Nouvelles)
- "Marilyn, de l'autre côté du miroir" de Christian de Metter (BD)


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

- "A.N.G.E, tome 2 : Reptilis" d'Anne Robillard (Jeunesse SF)


Et demain alors, je lirai quoi ?

Probablement le dernier Maxime Chattam : "Léviatemps"


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce RDV hebdommadaire.

vendredi 10 décembre 2010

Naissance d'un pont de Maylis de Kerangal


"Naissance d'un pont" de Maylis de Kerangal fait parti de cette rentrée littéraire 2010 et en prime, c'est un des prix littéraire de ce cru (prix Médicis).
Pour ma part, je découvre encore un nouvel auteur et cela suffit déjà a mon bonheur.
Pour le reste, lisez donc la suite.

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L'auteur : (source : livres.fluctuat.net)

Née en 1967, Maylis de Kerangal a d'abord été éditrice pour les éditions du Baron Perché, avant de travailler avec Pierre Marchand pour les Guides Gallimard et pour la jeunesse.
Elle a publié deux romans aux éditions Verticales, Je marche sous un ciel de traîne (2000) et La Vie voyageuse (2003), ainsi qu'un recueil de nouvelles très remarqué, Ni fleurs ni couronnes. Elle a collaboré avec le collectif Inculte pour l'ouvrage Une Chic Fille.
Dans le cadre de la rentrée littéraire 2008, Maylis de Kerangal publie son nouveau roman, Corniche Kennedy. 

En 2010, Naissance d'un pont, roman-fleuve dit "à l'américaine" dans lequel elle décrit les histoires croisées d'homme et de femmes employés sur le chantier de construction d'un pont, est sélectionné dans de nombreuses listes de prix littéraires. Il décroche finalement le Prix Médicis.

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L'intrigue :

"A l'aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c'est un autre homme qui sort des bois, c'est un homme hors de lui, c'est un meurtrier en puissance.
Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d'acier, irise les nappes d'hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte." Ce livre part d'une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d'un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d'une dizaine d'hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier.
Un roman-fleuve, "à l'américaine", qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.

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Ce que j'en pense :

"Naissance d'un pont" est plutôt un livre qu'on écouterait bien volontiers en livre audio car l'écriture de Maylis de Kerangal est un peu exigeante. Ses phrases sont longues, parfois même très très longues (plus de 10 lignes). C'est un coup à prendre.
Le rythme est agréable, mais il faut être attentif.

L'intrigue est intéressante. Elle fournit en tout cas un beau prétexte (la construction d'un pont gigantesque) et permet à son auteur de donner vie à tous ses protagonistes. Des hommes et femmes lancés dans une aventure, une construction démesurée. Des destins, des visions, des attentes, des rêves tous différents, mais unis sur un même projet.

Reste que je ne suis pas rentrée véritablement dans l'histoire. Je suis restée en surface. La lecture ne fut pas désagréable, mais le plaisir réel ne s'est point présenté. J'ai lu ces pages avec intérêt, j'étais curieuse de savoir la suite, mais je n'ai pas pu m'immerger totalement. C'était assez étrange comme sensation.
Cela ne vient probablement pas du livre, ni même du style de Maylis de Kerangal (qui reste d'un niveau certain), mais de moi. Je n'étais pas en adéquation, c'est tout. Peut-être parce que je me détache du matériel, des ambitions dans la vie réelle. Je n'ai pas trouvé de prise pour moi dans ce livre qui est pourtant un excellent ouvrage avec une approche originale.

Dommage. Mais visionnez la vidéo de l'auteur pour vous faire vraiment votre avis.

Ma note finale : 13 / 20.


Maylis de Kerangal - Naissance d'un pont (Mediapart)
envoyé par Mediapart. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

jeudi 9 décembre 2010

Jeudi, citation

"La mort n'est pas une chose si sérieuse; la douleur, oui."
de Malraux


mercredi 8 décembre 2010

Hors-Série Lire : Agatha Christie

Tout commence comme dans une édition classique du magazine Lire.
On débute par un éditorial signé François Busnel. Sa plume m'est familière, de même que le ton. Pour un peu, j'ai l'impression de l'entendre lors de ma lecture. Je crois que c'est le signe que je suis une indécrottable de La Grande Librairie sur France 5.
J'apprécie l'entrée en matière.

Des brèves, pas si brèves que cela parfois, alimentent ma soif de connaissance tout d'abord de ce qu'est devenu aujourd'hui ou de ce qui reste de l'univers de la grande romancière.
C'est distrayant.
On n'est pas tout à fait encore au cœur de notre affaire, mais on s'en approche.

C'est avec un entretien de John Curran que se poursuit notre parcours. C'est sans nul doute le spécialiste de la romancière. On trouve de belles photos pour illustrer ses propos. Il parle d'Agatha comme s'il la connaissait intimement et c'est certainement le cas puisqu'il a pu lire ses carnets personnels jusqu'alors inexploités.

On poursuit avec un article qui traite de sa mystérieuse disparition en 1926. On ne sait toujours pas pourquoi elle a disparue durant 11 jours. Les causes restent inconnues et cela ne fait qu'augmenter l'aura de cette auteur si particulière. Agatha Christie est comme ses ouvrages : pleine d'énigmes.
De nombreuses hypothèses sont lancées, mais la vérité de dérobe. (Voir aussi une petite vidéo que je vous ai trouvé sur la Toile).

Ensuite, on s'intéresse à la place de cette femme à la fois ordinaire et extraordinaire dans son époque. Elle restera attachée aux valeurs du monde victorien bien qu'elle le connut à peine.
C'était son modèle parfait de société.

Romancière, écrivain, auteur, mais aussi un peu archéologue, Agatha était tout ceci. Son second mari l'était d'ailleurs (archéologue). Elle le suivra sur maints chantiers de fouilles. Elle se passionnera pour ces recherches et ses livres en seront directement ou indirectement inspirés.
Ces découvertes, ces voyages et ces séjours parfois rudes furent pourtant pour Agatha ses plus belles années. C'est ce qu'elle dit en tout cas dans son autobiographie et on veut bien la croire car tout de même, ce sont de véritables aventures.

Le Nil, fleuve sacré, sera aussi un protagoniste important dans la vie de la reine des romans à énigmes.
Non seulement il est bordé par l'Histoire de l' Égypte antique, mais c'est aussi là que l'on y trouve les traces de la période de colonisation britannique. Agatha y viendra à plusieurs reprises. Le coût de la vie y était bien moins cher qu'en Grande-Bretagne. Les hôtels de luxe servent de relais pour les voyageurs alors en croisière sur le Nil. Des haltes bienvenues qui inspirèrent encore sans doute Agatha Christie.

Le Devon est la terre natale de la romancière. C'est un comté très vert et qui incarne à ses yeux formidablement bien le calme, la sérénité, mais aussi les secrets. toute une atmosphère propice à l'inspiration.
On visitera même Burgh Island, une petite ile qui sera à l'origine du décor des "Dix petits nègres", mais aussi des "Vacances d'Hercule Poirot". Un grand merci aux journalistes de nous faire autant voyager.

On poursuit notre enquête maintenant en s'intéressant aux deux stars des livres d'Agatha Christie : miss Marple et Hercule Poirot. Des personnages très différents, mais qui au fond œuvrent pour la justice dans un sens et traquent les meurtriers avec leurs armes propres. On est bien loin des "Experts" et ce charme désuet ne se ternit ou ne de fane jamais.
On nous offrira même sur un plateau d'argent le pourquoi du comment Hercule Poirot est Belge et possède autant de défauts.
Et on poursuivra avec un tour d'horizon avec d'autres protagonistes récurrents des ouvrages de la romancière. Des portraits courts, mais instructifs.
On aura un article un peu plus long sur la saga des Beresford. Ils le valent bien !

Un petit retour en analyse sur les techniques utilisées par la reine du crime avec Pierre Bayard. Grand fan de l'auteur, il s'est attaché à prouver (si besoin était) que les œuvres d'Agatha Christie sont subtiles, sophistiquées et que l'on ne doit pas les négliger ou pire les snober !

Les romans qu'elle a pu écrire sont formidablement bien documentés et répondent à la rigueur qu'elle s'impose pour que les "instruments" des crimes soient les plus réalistes possible. Car nous apprendrons que la duchesse de la mort en connaissait un rayon en matière de poison puisqu'elle avait été infirmière durant la première guerre mondiale, puis avait passé le diplôme de préparatrice en pharmacie. Ensuite, elle a entretenu ses connaissances par ses lectures et certaines de ses correspondances.

Tout comme, elle a révolutionné le genre du roman policier. Cela a nécessité beaucoup de travail et de l'imagination. Ses coupables sont le plus souvent détonants et rare sont les ouvrages où on les découvre avant la fin.

Il faut dire que l'écrivain a été avant tout une grosse lectrice et ce depuis l'âge de 5 ans. Bercée par ses lectures, elle y reviendra sans cesse l'air de rien dans sa méthode d'écriture.

Elle exploitera aussi des lieux qu'elle affectionnait particulièrement. On l'a déjà vu pour le Devon, mais ce fut vrai également pour les trains et même les trains de luxe.

Et oui, Agatha Christie aimait les belles choses, mais était aussi et surtout, une femme de son temps. Les idées raciales, racistes et xénophobe se retrouvent dans ses livres, mais fort heureusement, l'ensemble est sans haine et juste le reflet d'un mode de pensée périmé.

Ensuite, ce sont les acteurs de la scène littéraire d'aujourd'hui qui nous livre leurs impressions, leurs souvenirs de lecture sur les 66 titres qu'à écrit Agatha Christie. Une belle manière de revenir dans notre monde actuel.

Et de repartir presque aussi sec dans les racines du genre policier, avec les fondateurs qui tous inspirèrent Agatha Christie. Elle-même laissera une trace car elle avait sa griffe que l'on aime ou pas (comment on fait d'ailleurs dans ce cas-la ????).

Mais qui peut dire qui était vraiment la duchesse de la mort ? Elle n 'accordait pas d'interview. Il nous reste ses photos et surtout son autobiographie.
A travers ses livres, on s'approche un peu d'elle, mais de manière trop fugace. Elle sait fort bien brouiller les pistes.

Ses pièces de théâtre rencontrent encore et toujours le succès. Enfin surtout La souricière.
On ne compte plus les films, téléfilms et autres. Son oeuvre inspire.

Alors faites comme moi et tant d'autres amateur, lisez ce hors-série de Lire consacré à Agatha Christie.
Je suis certaine qu'ensuite vous aurez envie de lire ou de relire ses romans.


Agatha Christie, une mystérieuse disparition
envoyé par AgoraVox. - Regardez plus de courts métrages.



mardi 7 décembre 2010

Ramnsès au pays des points-virgules de Pierre Thiry

Parfois, on a de belles surprises dans sa boite mail. La preuve ?
Un matin, j'ai trouve un mail de Pierre Thiry. Il s'agit d'un auteur que je ne connaissais pas, mais qui lui avait déjà lu plusieurs de mes billets. Il me proposait un partenariat, soit une lecture de son livre gracieusement offert contre une critique. Le rêve pour moi qui adore découvrir sans cesse de nouveaux ouvrages, de nouvelles manières de décrire ou d'écrire notre monde passé, présent ou futur.
Rien que le titre et son sous-titre laisse songeur : "Ramses au pays des points-virgules : une fiction pour tous lecteurs de dix à cent dix ans".

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L'auteur : (Source : le site de l'auteur lui-même )

Qui je suis... Après avoir été vendeur de disques, administrateur de théâtre, programmateur de concerts, je me consacre à présent à l'écriture et bientôt à l'animation d'ateliers d'écriture.

J'aime flâner chez les bouquinistes, jouer du violoncelle, écrire le soir à la lueur d'une chandelle. Je suis diplômé de l'Université de Rouen où j'ai obtenu une maîtrise en droit ainsi qu'un master-pro en sciences humaines et sociales mention sociologie.

J'ai publié à la fin de l'année 2009 le roman intitulé «Ramsès au pays des points-virgules»
pour lequel j'ai bricolé ce «charles-hockolmess.e-monsite».

Je suis un des membres-fondateurs des Editions du Paquebot.

Je travaille actuellement à la rédaction d'un nouveau roman dont le titre devrait être «Le Mystère du Pont Gustave-Flaubert»...

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L'intrigue :

Quelques jours avant Noël, Alice discute avec son oncle Sigismond, un bouquiniste érudit. Elle se moque de lui car il ne connait même pas J.-K. Rowling l'auteur d'Harry Potter. Elle évoque un roman qui aurait été écrit par un certain Jérôme Boisseau : «Ramsès au pays des points-virgules». L’oncle Sigismond, n’en a jamais entendu parler. Osera-t-il avouer à sa nièce qu’il existe des écrivains dont il ignore tout? Ce roman, ce romancier existent-ils? Que raconte Ramsès au pays des points-virgules>? Qui en est le véritable auteur? Qui est le Ramsès dont il est ici question? Les réponses à toutes ces interrogations seront elles dans ce livre? Ce volume s’adresse à tous les lecteurs de dix à cent-dix ans. On y arpentera les méandres mystérieux du chateau de Baskerville, on y croisera Charles Hockolmess, le chat noir qui cite sans cesse Jean de La Fontaine. On y découvrira que le lecteur autant que l'auteur ont chacun leur rôle à jouer dans la naissance d'un livre. C'est particulièrerement le cas de ce livre où le lecteur est invité à mettre son grain de sel.

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Ce que j'en pense :

Plus qu'une fiction, j'ai eu le sentiment de lire un conte. Une fable à la fois très contemporaine, mais également très classique. Pierre Thiry jongle avec des patronymes familiers ou pseudos familiers et crée ainsi une ambiance dans laquelle on se sent immédiatement à l'aise.
Visuellement, j'ai imaginé un décor qui n'aurait rien à envier au film "Amélie Poulain". Vous voyez, cette atmosphère banale et à la fois complètement excentrique.

Suivant l'âge du lecteur qui peut donc être assez jeune, certaines références disséminées ici ou là, n'auront pas le même impact qu'avec un lecteur adulte, mais qu'importe.
Cette histoire peut se découvrir de mille façons. Chacun peut y voir ce qu'il souhaite. L'auteur laisse finalement beaucoup de liberté à son ou ses lecteurs.

Le style est agréable, la lecture est très aisée. L'ouvrage se lit presque trop vite et j'encourage les futurs lecteurs à se refréner un peu pour apprécier la richesse de l'univers que nous ouvre l'écrivain.

Le dénouement ne pourra que ravir les lecteurs les plus exigeants. Et quand je disais un peu plus haut que l'auteur nous laissait beaucoup de liberté, ce n'était pas peu dire. Il vous intègre à l'écriture même de cet ouvrage. Vous êtes spectateur, mais aussi acteur.

Un beau pari, un peu fou, légèrement décalé, complètement délirant.

Ma note finale : 16 / 20.

lundi 6 décembre 2010

Challenge nécrophile

De mieux en mieux et de plus en plus morbide. Cela colle assez bien avec mes humeurs du moment, voilà sans doute pourquoi, je me lance dans ce nouveau challenge littéraire organisé par Fashion sur Happy Few !

Les règles de ce challenge :

Il faut lire le plus possible de romans écrits par des auteurs morts mais pour compliquer la tâche il faut lire un roman dans au moins une des catégories citées ci-dessous :

- un roman d'un auteur mort dans des circonstances particulières (Pouchkine, mort en duel, Zelda Fitzgerald, brûlée vive dans l'incendie de son hôpital psychiatrique, Camus, accident de voiture, Cazotte et Chenier, guillotinés, Tennessee Williams, étouffé par un bretzel, Péguy, Alain-Fournier, Pergaud, Caldéron, Saki, morts au combat, Apollinaire, victime de la grippe espagnole, Zola, asphyxié, etc.) (une liste avec d'autres noms, trouvée par Miss Babooshka, ici) (The Bursar a signalé la mort tragique d'Eschyle, tué par une tortue lâchée par un aigle, Alwenn celle de Courteline, mort le jour de son anniversaire),

- un roman d'un auteur qui s'est suicidé (Sénèque, von Kleist, Nerval, Lafargue, Maïakovski, Woolf, Zweig, Mann, Pavese, Hemingway, Plath, Toole, Mishima, Celan, Gary, Koestler, Brautigan, Levi, thomson, Wallace et j'en passe) (Kali signale Empédocle, qui s'est jeté dans l'Etna),

- un roman d'un auteur mort avant 35 ans (je n'ai pas fait de liste, il faut que vous mettiez vous aussi à contribution vos petites cellules grises, non mais) (mais Erzie, dans sa grande bonté a trouvé ce lien pour vous),

- un roman d'un auteur enterré à Paris (Baudelaire, Sartre, Beauvoir, Beckett, Vercors, Cortazar, Cros, Desnos, Huysmans, Ionesco, Kessel, Leblanc, Louÿs, Maupassant, Troyat, Tzara, Hugo, Dumas, Malraux, Rousseau, Voltaire, Zola, Alain, Apollinaire, Balzac, Barbusse, Beaumarchais, Colette, Constant, Courteline, Eluard, Daudet, La Fontaine, Musset, Nerval, Noailles, Nodier, Proust, Radiguet, Romains, Saint-Simon, Vallès, Villiers de l'Ile-Adam, Wilde, et quelques autres).

Ce challenge prend effet tout de suite et sera clos le 31 décembre 2011.

Billets perdus....


Une image pleine de couleurs et d'espoirs car vu ce qui m'arrive en ce moment, j'essaie vraiment de positiver le plus possible.

En faisant un peu de tri dans mes fichiers délaissés depuis plus d'une semaine, je me suis aperçue que j'ai dû faire pas mal de "boulettes".
J'ai supprimé des fichiers qu'il ne fallait pas et ce de manière totalement définitive (sauf si je me la joue comme dans les "Experts" et que je démonte tout, exploite des ordinateurs tellement puissants que j'aurai même pas assez d'électricité pour les faire tourner).
Ce sont donc plusieurs critiques de livres lus ces dernières semaines qui sont passées à la trappe. J'en suis malade, mais je vais tenter d'oublier cela. J'y mets sur le compte que je suis sous médicaments et que je perds un peu la "boule" avec.
Je ne les recommencerai pas. J'ai envie d'aller de l'avant.
Désolée...

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [11]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Pas mal de chose, vu que je suis restée alitée à cause de mon dos.

Côté livres :

-"Level 26, tome 1" d'Anthony E. Zuiker (Thriller)
- "C'est une chose étrange à la fin que le monde" de Jean d'Ormesson (Essai/Roman)
- "Naissance d'un pont" de Maylis de Kerangal (Roman)
- "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" de Marc Levy (Roman)

Côté magazines :

- Elle
- Grazia
- Lire Hors-Série : Agatha Christie, une femme fatale
- Lire décembre 2010/janvier 2011



Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

- "Le dernier mort de Mittérand" de Raphaëlle Bacqué


Et demain alors, je lirai quoi ?

- "Level 26, tome 2 : Dark Prophecy" d'Anthony E. Zuiker
- "En cuisine" de Monica Ali


À la semaine prochaine !

Merci à Mallou pour ce rendez-vous hebdomadaire.

mercredi 1 décembre 2010

La cause de ce silence


Suite à une énorme chute sur une belle plaque de verglas de plusieurs cm d'épaisseur, Emeralda n'est plus en état depuis le 26 novembre 2010 d'assurer les mises à jour de ce blog.
Elle souffre d'un trauma sévère de toute la colonne vertébrale.
Elle va revenir aussi vite que possible, mais pour l'heure, elle observe un repos total.

jeudi 25 novembre 2010

Challenge Alexandre Dumas

George a décider que j'allais mourir soit d'ici la fin 2010, soit en 2011 ! bon le Challenge est organisé en réalité pas Ankya, mais c'est chez George que je l'ai vu. Bravo à Ankya qui l'a imaginé et merci à George qui a bien sur le "vendre" ! lol
Superbe challenge Alexandre Dumas que je vais réaliser aussi car lire et relire mes classiques est de toute façon ce que je souhaitais réaliser dans les mois à venir.

Je dois donc :

- lire des romans de Dumas et de voir des adaptations, sans limite de temps.

Challenge Agatha Christie


Décidément George, tu veux ma mort, mais comment résister alors que j'adore Agatha Christie ! Et puis, c'est sans limite de temps donc, je me dis que je peux le faire...

Pour ce Challenge donc, je dois :

- lire autant de romans que je le souhaite, de 1 à l’œuvre intégrale !!!

- voir une ou plusieurs adaptations TV ou ciné de ses oeuvres

[Tag] All I want for Christmas


Merci Jess pour ce TAG. (Ce tag consiste à dire les 5 choses que je désire pour Noël)
Je me prête donc au jeu car le thème est vraiment bien de saison ! Je dresse donc ma petite liste.

1- Je vais être super originale, mais ce que je veux pour Noël, ce sont des livres !!!!!! Et pour ne pas avoir à écrire un roman ici même, il vaut mieux que je vous donne le liens vers ma Wish-list sur Livraddict.

2- J'aimerai cette superbe yaourtière pour remplacer la mienne qui fonctionne très bien, mais qui n'est pas aussi perfectionnée. Ben c'est pas ma faute, j'aime cuisiner et si possible avec le top du top...

3- J'aimerai aussi avoir cette céréalière. Euh oui encore un article de cuisine, je sais...

4- Je souhaite un très grand congélateur... J'en ai plus du tout et cela me manque quand même. Bon, si c'est pas le père Noël qui s'y colle, ce sera fait pendant les soldes.

5- Et puisque je peux toujours rêver, ce robot !

Je ne vais tagger personne, mais celles et ceux qui veut le reprendre le peuvent...

Jeudi, citation

"Chacun sait que, si tout roman, est une histoire qui aurait pu être, l'histoire elle-même, d'un bout à l'autre, est un roman qui a été. Mais ce n'est pas seulement l'histoire qui est un roman, et le plus extraodinaire qui soit. L'univers tout entier, avec tout ce qu'il contient, est un roman fabuleux. C'est pour cette raison, et non pour attirer le chaland, que les pages que vous lisez se présentent sous la rubrique : roman"

p 166, "C'est une chose étrange à la fin que le monde" de Jean d'Ormesson

mardi 23 novembre 2010

Frisson de Maggie Stiefvater

Si S. Meyer a lancé sans le vouloir une mode pour les romans ayant pour personnages centraux des vampires ou des loups garous, il faut bien avouer, que ces mythes passionnent depuis un bon moment les cœurs tendres en mal d'un peu de sensations ou de sentiments extrêmes.

"Frisson" de Maggie Stiefvater explore à son tour cet univers avec ses armes.

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L'auteur :

Maggie Stifvater est une auteure américaine qui écrit de la Fantasy Urbaine pour Jeunes Adultes.

Elle a exercé les métiers de serveuse, professeur de calligraphie. Elle écrit depuis ses 22 ans.

Elle joue également plusieurs instruments de musique, notamment le piano et la harpe Celte.

Elle vit actuellement en Virginie avec son mari, leurs deux enfants, deux chiens et un chat.

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L'intrigue :

Grace vit dans une petite ville américaine, aux abords d'une forêt.
Son enfance a été marquée par l'irruption d'une meute de loups qui l'a attaquée. L'un des animaux l'a sauvée et depuis, un lien étrange s'est établi entre la jeune fille et ce loup. Ombre à la fois protectrice et inquiétante, il rôde autour de la maison isolée. La mort brutale d'un élève du lycée de Grace déclenche une réaction violente : la ville entière crie au loup, et lance des chasseurs à travers la forêt.
Tous les animaux ne parviennent pas à échapper aux balles... le loup de Grace est touché. Quelques heures plus tard, Grace retrouve sur le pas de sa porte un jeune homme, blessé, au regard étrangement familier...

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Ce que j'en pense :

Grace est une miraculée et son expérience avec les loups qui avait pourtant fort mal débutée, ne la fait pas changer d'opinion sur eux, bien au contraire.
Il est vrai que chacun d'entre nous réagit comme il le peut, mais là, ce n'est pas banal. On comprendra un peu mieux par la suite le pourquoi du comment. Cependant au début…
J'irai même plus loin en disant qu'elle est quand même un brin dingo. Penser que l'un de ses camarades disparus est devenu un loup après avoir croisé son regard avec un jeune mâle de la meute qui aurait eu les mêmes pupilles, voilà un pas qu'elle franchit sans même sourciller. Elle n’a vraiment peur de rien et surtout pas du ridicule.

J'avoue avoir apprécier le fait d'avoir deux narrateurs dans ce début de saga. En effet, une suite est attendue car après le froid (frisson), cela devrait être la fièvre qui nous donnera des frissons.
Un livre à lire avec le nez en l'air car l'auteur fait la part belle à l'odorat. Un sens important que nous, les humains, dénigrons ou n'utilisons qu'à minima.

Reste que je n'ai jamais pu m'immerger complètement dans l'intrigue. Je ne saurais dire s'il manquait quelque chose ou si au contraire, il y avait un truc en trop.

Cela n'enlève rien à l'ouvrage qui se lit très aisément. Il s'adapte très bien au jeune lectorat fan des œuvres de S. Meyer.


Ma note finale : 12 / 20.

lundi 22 novembre 2010

Mathias Enard, Parle leur de batailles, de roi et d'éléphants, la vidéo


Mathias Enard - Parle-leur de batailles, de rois et ...
envoyé par Librairie_Mollat. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Je vous ai présenter ce livre, il y a déjà quelques jours, mais là, c'est son auteur qui va s'ouvrir à vous.
Une petite aparté, un moment intime avec l'écrivain qui se livre...

Challenge Marilyn Monroe


Et voici un nouveau challenge littéraire dont l'idée originale revient à George :

Cette année, les écrits de Marilyn ont été publiés et l’on a découvert une sensibilité et une écriture, mais aussi, pour certains, une lectrice. Je vous propose donc un Challenge Marilyn Monroe dont le but est le suivant :

- Lire des romans dont Marilyn est un des personnages (Blonde de Joyce Carol Oates ; Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe de Andrew O’Hagan…)

- Lire des biographies ou ouvrages dans lesquels il est question de Marilyn Monroe (deux livres sont sortis par exemple en rapport avec le film Certains l’aiment chaud et Tony Curtis, mais il existe un nombre incalculable de livres sur Marilyn)

- Lire ses écrits (voilà un bon cadeau de Noël !)

Edit (je ne sais pas si je vais arriver un jour à proposer un challenge sans faire d’édit!!!!)

- Voir ou revoir un de ses films !!!!! (ça c’est pour les feignantes !)

C’est une challenge libre, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de date limite, et que vous pouvez choisir de lire ce que vous voulez : soit que des romans, soit un peu de tout… enfin, un seul livre lu et c’est gagné !!!

Ce Challenge est aussi rétroactif !

Et me voilà embarquée !!!!

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [9]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

- "Les étranges soeurs Wilcox, tome 2 : L'ombre de Dracula" de Fabrice Colin
Une suite qui valait le coup et qui m'a donné envie de découvrir le tome 3 quand il sera sorti.

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

- "Level 26" d'Anthony E. Zuiker (un thriller)
- "C'est une chose étrange à la fin que le monde" de Jean D'Ormesson
- "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" de Marc Levy

Du varié au moins !!! lol


Et demain alors, je lirai quoi ?

J'ai encore pas mal de surprises pour la suite...


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce rendez-vous hebdomadaire...

vendredi 19 novembre 2010

Une forme de vie d'Amélie Nothomb


Point de rentrée littéraire sans un bon Amélie Nothomb.
Et ce n'est certainement mon déménagement express en 5 jours pour cause de mutation de dernière minute qui allait changer les choses. Tout au plus, je tolèrerais un léger décalage dans ma lecture.(Et plus grand encore dans la publication de ce billet)
"Une forme de vie", voilà un titre qui m'allait comme un gant.

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L'auteur :

Les biographies sur l’auteur sont multiples, mais la meilleure est sans doute celle de Wikipédia dont voici l’url : http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_Nothomb
On trouve néanmoins quantité de pages Internet sur son compte car elle ne laisse jamais indifférent. Je vous invite aussi à les lire car on y découvre une foule de petites anecdotes comme seule Amélie peut en raconter !

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L'intrigue :

"Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau".
Amélie Nothomb

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Ce que j'en pense :

Bouleversée, chamboulée, je l'étais avec ce changement de domicile aussi rapide qu'imprévu. La vie est ainsi faite. Il faut faire face. Et tant pis pour mes nerfs.
Heureusement alors que, je n'avais plus de téléphone, d'accès a la Toile pour un bon mois, il me restait mes chers livres. Et comme la rentrée était là, je pouvais débuter par une douceur, un livre d'Amélie Nothomb.

Le terme, douceur, convient assez bien car la nourriture tient une place importante dans cet opus.
Le doute, l'art épistolaire, l'écriture, la place de l'écrivain aussi !
"Une forme de vie" est un condensé (les livres d'Amélie sont toujours courts), mais rien n'y manque. Les phrases font mouche à chaque fois. Point n'est besoin de trop de garniture, cela affadirait le plat principal.

La chute est un classique, jamais on ne se lasse (enfin quand on est fan).
Je note la similitude de la situation avec son roman précédent. On est dans un avion avec en ligne de mire un point de non-retour.

Amélie nous transporte. Voyager avec elle n'est jamais sans conséquences. Cependant, on en redemande. C'est à croire que nous sommes des drogués des mots, de sa prose.

Ma note finale : 18 / 20

jeudi 18 novembre 2010

Les étranges soeurs Wilcox, tome 2 : L'ombre de Dracula de Fabrice colin


L'histoire de ces deux sœurs, certes un peu étranges, m'avait plu dans le premier volet signé de la plume de Fabrice Colin. C'est donc tout naturellement que je me plonge dans la suite : "Les étranges soeurs Wilcox, tome 2 : L'ombre de Dracula".

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L'auteur : (source Wikipédia)

Fabrice Colin, né le 6 juillet 1972, est un écrivain français, qui s'est fait connaître par ses textes relevant des littératures de l'imaginaire, fantasy et science-fiction. Il est l'auteur de romans pour adultes, de romans pour la jeunesse et de nouvelles.

D'abord rédacteur de jeux de rôle, pigiste puis collaborateur de la revue Casus Belli, il publie son premier roman Neuvième cercle en 1997 sous l'impulsion de Stéphane Marsan. Il s'est depuis illustré dans de nombreux domaines des littératures de l'imaginaire (trois fois lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire), écrivant pour la jeunesse (Les enfants de la lune, Projet oXatan, La Malédiction d'Old Haven) aussi bien que pour les adultes (Dreamericana, Or not to be, Kathleen, etc.). Il est également scénariste de BD et auteur de pièces radiophoniques. Son œuvre a déjà été reconnue par plusieurs prix littéraires.

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L'intrigue :

Amber et Luna Wilcox savent désormais qui a fait d'elles des vampires.
Mais dans leur lutte contre Dracula, bien des secrets demeurent encore. Quand Amber disparaît mystérieusement, les soupçons de Luna se confirment : il y a un traître parmi les Invisibles. De New York à Liverpool, les serviteurs du maîtres des ténèbres sont partout à l'œuvre. Chacune de leur côté, les deux orphelines vont devoir risquer leur vie pour empêcher l'ombre de Dracula de s'étendre sur le monde.

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Ce que j'en pense :

Pour celles ou ceux qui aurait mis plus longtemps que moi à lire le second volet des aventures des étranges sœurs Wilcox, l'éditeur a eu la très bonne idée de rajouter un petit résumé du premier tome. C'est utile et facultatif. Un outil qui est là seulement pour celles et ceux qui en auront besoin et qui apporte un petit plus à cette édition à mon sens.

C'est avec plaisir que j'ai renoué avec cet univers fantastique et vampirique.
La lecture est toujours aussi agréable. Les personnages sont aussi nombreux que dans le précédent opus, mais l'on ne s'y perd point. Il faut faire attention aux diverses parties en présence, cependant rien n'est insurmontable. (même pour moi et ma mémoire de poisson rouge, c'est dire !)

L'action est prenante. Les jeunes lecteurs comme les moins jeunes ne s'ennuient pas.
Le style est agréable. C'est assez dynamique et surtout l'action se déroule cette fois sur deux fronts distincts.
L'édition est de bonne facture et l'illustration garde le fil narratif de l'intrigue.

En résumé, un ouvrage qui ne devrait pas vous décevoir si vous avez aimé le précédent volume. Pour les autres, cela vaut le coup de se laisser tenter.

Vivement la suite d'ailleurs. (Je suis une grande enfant qui aime frissonner)

Ma note finale : 15/20.

Jeudi, citation


"Décidément ces Ottomans sont les maîtres de la lumière. La bibliothèque de Bayazid, comme sa mosquée, sur une hauteur, est baignée d'un soleil omniprésent mais discret, dont jamais les rayons ne tombent directement sur les lecteurs. il faut toute l'attention de Michel-ange pour découvrir, dans le jeu savant de la position et de l'orientation des ouvertures, le secret de l'harmonie miraculeuse de cet espace simple dont la majesté, au lieu d'écraser le visiteur, met celui-ci au centre du dispositif, le flatte, l'exalte et le rassure. "

p 58, "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants", de Mathias Enard

mardi 16 novembre 2010

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants de Mathias Enard


Et hop encore un livre de cette rentrée littéraire qui passe entre mes mains. Cette année j'arrive vraiment a me faire une bonne idée des crus qui la composent. Et c'est un bon millésime !! du plaisir à l'état pur en somme.

Intéressons-nous au titre du jour : "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants" de Mathias Enard

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L'auteur : (Source Wikipédia)

Mathias Énard, né à Niort le 11 janvier 1972, est un écrivain et traducteur français.

Mathias Énard après des études d’arabe et de persan à l'INALCO et de longs séjours au Moyen-Orient s’installe en 2000 à Barcelone. Il y anime plusieurs revues culturelles. Il participe aussi au comité de rédaction de la revue Inculte à Paris et, en 2010, il enseigne l'arabe à l'Université de Barcelone.

Il est pensionnaire de la Villa Médicis en 2005-2006.

En 2008, Actes Sud publie son roman Zone caractérisé par une seule phrase de 500 pages.

Il publie en 2010 aux éditions Actes Sud un petit conte sur un épisode peu connu de la vie de Michel-Ange, une escapade à Constantinople, où il débarque le 13 mai 1506 à l'invitation du sultan Bajazet II. Ce court récit montre la Constantinople tolérante et européenne qui a su accueillir les juifs chassés d'Espagne par les terribles rois très catholiques.


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L'intrigue :

En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l'édification du tombeau, à Rome.
Mais comment ne pas répondre à l'invitation du sultan Bajazet qui lui propose - après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci - de concevoir un pont sur la Corne d'Or ? Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s'empare d'un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage. Troublant comme la rencontre de l'homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d'orfèvrerie, ce portrait de l'artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l'acte de créer et sur le symbole d'un geste inachevé vers l'autre rive de la civilisation.
Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l'Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.

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Ce que j'en pense :

Un livre court est soit une réussite, soit une catastrophe. En effet, on peut faire un très bon récit court, mais si ce n'est pas le cas, il est presque impossible de de se sortir d'affaire. Court signifie concis, pas de place pour le superflu et donc aucune possibilité de de reprendre.
Cette fois, le pari est gagné.
En peu de texte, on a pourtant un récit des plus complets. On a un début, une intrigue véridique dans ses plus grandes lignes et une fin que l'on connait déjà mieux. On fait admirablement le tour du sujet sans s'ennuyer un seul instant.

Une lecture plus dense qu'il n'y parait. Les chapitres sont courts, mais regorgent d'informations. On y découvre un Michel Angelo plus humain, plus vulnérable que ce que ses œuvres laissent a penser. Il avait donc aussi un cœur.

Un récit plein de poésie, de couleurs, mais également sombre comme les tavernes ou les complots, les trafics d'influences.
Le passé est-il notre avenir ?

En conclusion, point de longs discours, juste ceci : lisez le.

Ma note finale : 16/20.

lundi 15 novembre 2010

Damnés de Lauren Kate - Grand concours

Sur mon blog vous aviez pu tenter votre chance pour gagner un exemplaire des "Damnés" de Lauren Kate.

Sachez que le livre sort très officiellement cette semaine et qu'à cette occasion, un grand jeu est organisé.

Rendez-vous sur le site officiel pour essayer de gagner cette fois des exemplaires de cet ouvrages, mais aussi pourquoi pas un voyage à Los Angeles !
http://www.damnes-lelivre.fr/

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [8]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

- "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants" de Mathais Enard
Sans être un gros coup de coeur, on va dire que j'ai bien apprécié cette lecture.


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

- "Les étranges soeurs Wilcox, tome 2 : L'ombre de Dracula" de Fabrice Colin.
Une lecture jeunesse qui fait suite au premier volet que j'avais beaucoup apprécié. Oui, je sais, je suis restée une grande enfant !

Et demain alors, je lirai quoi ?

Comme toujours, je verrai le moment venu et selon mon humeur. Mais je ne vais pas manquer de livres, ça c'est certain !
J'espère juste être plus à mes lectures que ces deux dernières semaines car là, c'est la petite forme...


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce rendez-vous hebdomadaire...

vendredi 12 novembre 2010

Jeudi, citation

Avec une petite journée de retard... Voici la citation de la semaine :

"Le duc avait occis Alexandre à main nues. il était redescendu calmement vers le grand hall du premier appartement où sa cour s'était réunie et il avait annoncé la nouvelle d'une voix blanche :
- Voici, à Black Manor, le sort qui attend les traîtres."

p126, "Les étranges soeurs Wilcox, tome 2 : L'ombre de Dracula" de Fabrice Colin.

mercredi 10 novembre 2010

La guerre des vanités de Marin Ledun

Quand l'auteur du livre que vous lisez est un copain de collège, puis de lycée, c'est assez étrange. Vous découvrez une autre facette de sa personnalité, une autre façon bien a lui de s'exprimer, de souligner ses angoisses, ses sentiments sur le monde qui nous entoure.
Marin Ledun écrit "La guerre des vanités" et je plonge dans une des fables noires sorties de son esprit que je (ré)découvre.

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L'auteur : (sources wikipédia)

Marin Ledun est un romancier français né en 1975 en Ardèche.
Marin Ledun est un auteur de romans noirs et de nouvelles à multiples facettes et particularités.
Après un travail sur les enfants martyrs dans Modus operandi (Au Diable Vauvert, 2007), puis sur l’enfant cobaye et les biotechnologies, dans Marketing viral (Au Diable Vauvert, 2008), il poursuit sa réflexion sur le contrôle social et l’héritage culturel que le monde contemporain lègue à ses enfants dans Le Cinquième Clandestin (La Tengo, 2009) et Un Singe en Isère (Le Poulpe, 2010). Les genre narratifs choisis - roman noir, thriller noir ou anticipation – ne sont chez lui qu’un prétexte pour étudier, en creux, ces questions. Dérangeant dans la norme littéraire et susceptible de bousculer certains lecteurs linéaires, il se joue des codes en publiant quatre livres différents, dans le style et dans la trame, tout en conservant une analyse sociétale et une capacité à tenir le lecteur en haleine. Il vient d’intégrer la célèbre collection « Série Noire » de Gallimard pour une sortie en mars 2010 de La Guerre des Vanités.

Docteur en Sciences de l'information et de la communication (SIC), il a écrit un ouvrage et plusieurs articles sur les relations entre la démocratie et les Tics. Ses recherches actuelles portent sur l’émergence de nouvelles pathologies liées à l’organisation du travail.

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L'intrigue :

Tournon, dix mille habitants, petite ville de la vallée du Rhône recroquevillée sur elle-même et balayée par le souffle glacial du mistral. Immobile, presque éteinte. Jusqu´à ce qu´une série de suicides d´adolescents vienne perturber le fragile équilibre de la cité et libérer les vieux démons qui y sommeillent. Le lieutenant Alexandre Korvine est dépêché sur place pour enquêter. Plus habitué à traquer les dealers et à pratiquer des autopsies qu´à fouiller les placards et feuilleter les albums de famille, il entame rapidement une descente aux enfers. Trois jours de chasse à l´homme qui voient la ville mourir à petit feu et entraîner ses enfants dans un processus autodestructeur. Trois jours de chaos au cours desquels Korvine, usé, hanté par son propre passé et au bord de l´explosion, se transforme en missionnaire pour tenter de percer le secret qui ronge les parents des suicidés. Un secret en forme de nature morte, composé de portraits en trompe-l´oeil. Mensonges par omission, suspects commis d´office, vidéos compromettantes et étranges résultats d´analyses médicales. Une guerre que Korvine doit mener seul sans jamais céder un pouce de terrain, quitte à se transformer en bombe humaine au service de la vérité. Là où précisément tout se complique...

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Ce que j'en pense :

Géographie des lieux familière et pour cause, c'est là que j'ai connu l'auteur du livre : Tournon/Tain/Valence, la rue piétonne, cette passerelle, cette rivalité Drôme/Ardèche, ces années collège/lycée, que de souvenirs, fort heureusement moins sordides.
Les années ont passé et pourtant, je reconnais les lieux, les mentalités, les façons de faire de chacun. C'est comme immuable.
Et que dire de La Roche de Glun où j'ai été élevée, où je me suis mariée et où réside encore une partie de ma famille !!!

Marin, tu as su faire revivre à celle qui est partie depuis des années ces impressions de déjà vu. Pour les autres lecteurs, tu as su crée une ambiance pesante dans une petite ville de province où, d'ordinaire, on en reste aux vagues querelles de clocher ou aux chats et chiens écrasés.

Tes personnages plus crédibles que jamais sont des quidams que l'existence bouscule.
Tu leur as donné la vie, mais ils ont su la gâcher ou au contraire mener leur barque pour le meilleur ou le pire.

Ton style est cinématographique. Tu nous plonges dans un film noir, un thriller de province bien glauque, si plausible que j'en frémis encore.
Je ne peux pas dire que je te retrouve derrière cette frontière qu'est l'écriture, mais indéniablement il y a du vécu dans tout ceci. Et d'ailleurs, il faut être de là-bas pour en saisir l'essence même.

Un livre qui a une saveur bien particulière pour moi, mais que je vous recommande vivement.

Ma note finale : 18 / 20.