vendredi 29 juin 2012

Bons baisers des bonobos de Vanessa Woods


Le livre : 

Bons baisers des bonbons de Vanessa Woods, chez Flammarion, 21€40, 355 pages


Pourquoi cette lecture : 

Je suis une amoureuse de la nature, des animaux et les Bonobos, ce sont nos cousins. Ils sont apparentés aux Chimpanzés, mais sont plus petits et beaucoup plus pacifistes. Ils ont une sexualité très importantes et en général, on ne connait que cela d'eux. 
J'ai déjà vu plusieurs documentaires sur eux et je me suis dis que ce livre pourrait être une occasion supplémentaire d'en apprendre d'avantage avec une jeune femme à peu près de mon âge et qui a appris à les découvrir petit à petit et qui est dévouée maintenant à leur cause. 
La curiosité fut donc mon moteur premier.




Le pitch : 

Imaginez un de vos cousins qui, en guise de bonjour, tend le sexe à la place de la main, organise des parties fines avec les voisins et laisse aux femmes la gestion des affaires du monde. Ce cousin n'est pas tout seul, il y en a toute une tribu : celle des bonobos, les primates les plus menacés et les plus affectueux qui soient. Une espèce aussi proche du chimpanzé par les gènes qu'éloignée de lui par les moeurs, et qui partage 98,7% de notre ADN. 
Mais d'eux on sait fort peu de chose. L'été 2005, Vanessa Woods pose ses bagages dans un Congo dévasté par la guerre. Son fiancé, le primatologue Brian Hare, l'a parachutée dans un sanctuaire de bonobos, persuadé qu'il trouvera chez eux la réponse à la question qui l'obsède : en quoi consiste notre humanité ? Vanessa et Brian vont vivre au milieu de ces primates pas comme les autres, les observer : pourquoi les bonobos sont-ils enclins à coopérer? Pourquoi ont-ils recours au sexe pour atténuer leurs angoisses et régler leurs conflits quand les chimpanzés forment des sociétés dominées par les mâles, où la contrainte sexuelle, l'infanticide et les razzias sont monnaie courante ? Pourquoi un bébé bonobo hurle-t-il de terreur devant un hérisson en plastique rouge quand un bébé chimpanzé se l'approprie dare-dare ? Il se trouve que les bonobos boudent les tests sauf s'ils sont menés par une femme... 
Et l'on assiste à la naissance d'une vocation : peu à peu, Vanessa la dilettante se mue en chercheuse passionnée. D'une plume espiègle et gouailleuse, elle nous raconte les amours d'Isiro "la danseuse" et de Mikeno "le penseur", les frotti-frotta de deux femelles qu'excite l'odeur de pomme verte, la dinguerie de Kikongo, qui secoue la tête à s'en décrocher le cerveau comme le batteur du Muppet Show, bondit en l'air, pieds joints, comme Gene Kelly, ou encore la mort déchirante du petit Bolombe. 
Et nous découvrons que, dans ce pays meurtri, l'homme et l'animal ont en commun un courage et une volonté de survivre extraordinaires.

Ce que j'en ai pensé : 

Le sous-titre de ce livre est assez bien trouvé : "Les aventures d'une primatologue au Congo" et surtout il reflète la réalité de ce tous lecteurs va trouver dans cet ouvrage. Des péripéties en veux-tu en voilà ! 

Cela se lit facilement et ne vous tracassez pas, il n'y a pas d'emploi d'un jargon trop scientifique dans ces 355 pages. Tout est clair, bien décrit et par moment, on rigole bien car Vanessa Woods n'est pas de nature triste. (Elle a même un sacré caractère.)
Cependant, on aborde aussi des sujets graves, aux descriptions presque insoutenables d'horreur, de cruauté qui feront que les Bonobos vont vous semblez être la meilleure alternative pour votre prochaine réincarnation. Vous allez vite oublié les Chimpanzés… Enfin, je pense parce que j'en ai après de belles sur eux aussi grâce à cette lecture. Brrrr, j'en ai encore des frissons. 

Le cheminement de Vanessa Woods n'est pas linéaire, il est chaotique. Elle se cherche, elle hésite, elle veut comprendre, vivre, aimer, trouver sa raison de vivre, une mission digne d'intérêt et la vie n'est pas toujours tendre.
Elle rencontre des problèmes qui ressemblent fort aux nôtres même si les cadres géographiques sont sans aucun doute un peu plus exotiques, mais pas forcément pacifiques. 

Si comme pour moi, la situation géopolitique du Congo, du Rwanda est assez floue, que vous sachiez  juste que là-bas, on tire d'abord et on discute ensuite, rassurez-vous, Vanessa Woods n'était guère plus calée que nous au départ, mais elle s'y intéressa par la suite et parvint dans son livre à rendre tout ceci clair, compréhensible, mais pas moins horrible. Faut avoir le coeur bien accroché à la lecture de certains passages, vous voilà prévenu.
La réalité est pire que la fiction.

Heureusement, on a aussi des moments de pur bonheur. Vanessa Woods fait de magnifiques rencontres, rarement humaines, souvent avec nos cousins primates.
Les photos disponibles au centre de cette édition ne sont pas superflues. Elles nous permettent de mieux découvrir certains protagonistes de ce livre, de mettre un visage sur des noms (oui même s'il s'agit de bonobos, on les distingue très facilement les uns des autres). J'y suis revenue plus d'une fois tant je me suis attachée à mes "cousins". 

C'est une lecture que j'ai plus qu'aimé, je l'ai adoré. 
Ce n'est pas le type de livre vers lequel on se dirige naturellement. On préfère souvent un bon polar, un thriller, un roman sentimental ou encore de la Science-Fiction, mais je vous assure que ce livre est une perle. C'est un de mes coups dé coeur de cette année 2012 que je vous invite à lire de toute urgence. 
Ensuite, il n'est pas certain que vous appréciez autant vos congénères, mais bon en ce qui me concerne, je suis déjà une cause perdue… 


Et s'il fallait mettre une note : 18 / 20

Les bonus : 
Le site de l'auteur : http://www.vanessawoods.net/

Le site du Paradis des Bonobos : http://www.bonoboscongo.net/

Un petit documentaire pour vous aider en déjà mieux connaître le Bonobo : 



La bande-annonce du film que je vous conseille vivement de voir :



Bonobos - Trailer (VF) par jeuxmoinschers

Perso, j'ai pu l'emprunter en médiathèque, mais il est en vente sur la Toile pour moins de 3€.

jeudi 28 juin 2012

Gargouilles, tome 6 : Le livre des mages de D-P Filippi & S. Camboni


Le livre : 

Gargouilles, tome 6 : Le livre des mages de D-P Filippi & S. Camboni, aux éditions Les humanoïdes Associés, 13€10, 48 pages.


Pourquoi cette lecture : 

Je suis devenue presque aussi accro que ma fille aînée à cette saga et donc quand elle emprunte un nouveau volet des aventures de Grégoire, elle s'empresse de le lire et de me passer l'album ensuite. 
Et oui, la complicité mère-fille, ça peut aussi passer par des lectures communes.


Le pitch : 

Il y a peu, Grégoire était encore un enfant comme les autres. Bon, d'accord, un peu plus bougon et solitaire que la moyenne, mais rien d'inhabituel chez un garçon de 12 ans. La tête pleine de rêves, il s'enfermait dans son monde et s'imaginait vivant des aventures extraordinaires. Jusqu'ici, rien d'anormal. Mais on devine sa surprise, lorsque, découvrant un étrange médaillon, Grégoire se retrouve projeté en plein XVIIe siècle. Là, il rencontre des tas d'êtres merveilleux et apprend qu'il peut faire de la magie. En voilà une aventure extraordinaire à vivre pour de bon ! Surtout lorsqu'on doit devenir un nage et sauver tout un monde ignoré des hommes


Ce que j'en ai pensé : 

J'avais bien raison de ne pas trop me formaliser d'une petite baisse de régime dans le volet précédent car là, on est un excellent album d'une superbe série. 
C'est dire donc...

Dans cet opus, on va de surprises en surprises et les références à d'autres univers très parlants pour des trentenaires, on en trouve pas mal. Je crois que c'est aussi pour cela que j'apprécie autant cette BD qui je trouve, s'adresse aussi bien à un jeune public comme ma fille aînée (9 ans) qu'aux grands enfants que nous sommes tous plus ou moins restés.

Il est au final assez compliqué de vous dire ce qui est bien dans ce tome 6 sans rien vous révéler de l'intrigue et de ses grandes avancées. Et entre rédiger une très (trop) courte critique et vous spoiler la saga, mon choix est bien vite fait. Je préfère le silence, j'espère juste que mon enthousiasme vous amènera à feuilleter ce livre si l'occasion se présente. 

C'est une BD qui se lit vite, un peu trop pour les grands, mais c'est aussi le cas pour les jeunes lecteurs assidus (non, je ne vise pas ma fille du tout… Du tout, du tout… Enfin si, quand même), donc je vous conseille de faire comme nous et de l'emprunter en bibliothèque car si l'album est de très bonne facture, il reste comme beaucoup d'autres assez chers. C'est un peu dommage, mais pour un fan, c'est indéniablement une joli collection qui passera le temps et les années avec brio. 

Bon, si avec mes avis successifs, je ne vous ai pas donné envie de lire ces planches, c'est à désespérer ! Et puis, cela n'est pas terminé car l'aventure, que dis-je, les aventures vont se poursuivre… 
Chic alors ! 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 


mardi 26 juin 2012

Le dernier mort de Mitterand de Raphaëlle Bacqué


Le livre : 

Le dernier mort de Mitterand de Raphaëlle Bacqué, aux éditions Grasset, 18€25, 238 pages.
Existe aussi en poche pour 6€10.


Pourquoi cette lecture

Les livres politiques ou traitant de la sphère politique m'intéressent assez peu en général. Certes, je suis curieuse de tout, mais j'ai tout de même quelques préférences. Cependant, je me laisse tenter de temps en temps par certains titres. 
Je suis de la génération Mitterand quoiqu'on en dise et replonger dans cette période, me permet de mieux comprendre tout ce qui m'avait alors échappé car j'étais soit une enfant, soit une ado, à peine une jeune adulte. 


Le pitch : 

L e 7 avril 1994, François de Grossouvre est retrouvé mort dans son bureau, au coeur du Palais de l'Elysée, à deux pas de François Mitterrand dont il a été l'un des plus fidèles compagnons de route.
Les murs capitonnés ont étouffé le bruit du 357 Magnum Manurhin que cet amateur d'armes, responsable des chasses présidentielles, a retourné contre lui-même. Le bruit mais pas l'onde de choc qui va secouer le premier cercle des mitterrandiens. François de Grossouvre, aristocrate maurrassien passé par la Résistance, industriel tissant ses réseaux en Afrique, ancien membre des services spéciaux, n'était plus le séducteur élégant, le financier des campagnes électorales, mais un homme amer, un ami déçu, un Belphégor errant dans les couloirs de l'Elysée.
Pourquoi et comment ce ministre de la vie privée de François Mitterrand, parrain de Mazarine, alors le secret le plus défendu de la République, a-t-il décidé d'en finir ? Pourquoi et comment va-t-il dénoncer aux journalistes et aux juges les malversations et les dérives d'une Mitterrandie crépusculaire ? Voici le sujet de ce livre : le roman du pouvoir qui broie les hommes. Le roman d'une amitié amoureuse, celle qui lia deux hommes au-dessus de la foule des courtisans.


Ce que j'en ai pensé : 

Très franchement, je n'avais conservé aucun souvenir de François de Grossouvre. Autant le suicide de Beregovoy s'était encré dans ma mémoire que celui-ci était passé par la case de l'oubli pur et simple. Et pourtant, ce fut le seul suicide que compta le palais de l'Elysée en ses murs.

Pour en revenir plus précisément à l'ouvrage de Raphaëlle Bacqué, je trouve l'ensemble fort bien documenté. L'auteur n'en n'est plus à son premier coup d'essai et son métier de journaliste, forcément, est d'une grande aide pour trouver des sources, mais je trouve important de le souligner. 
Coté style, on reste dans l'univers journalistique. Des phrases simples, bien construites et qui se lisent sans plus d'effort. Reste parfois quelques petites répétions qui alourdissent un brin l'ensemble. 
Un livre très abordable même pour celles et ceux qui ne suivent pas la politique de manière assidue, comme moi. 

Les différents protagonistes sont bien remis à leur place, à leur fonction. On ne s'y perd pas. Les noms paraissent en général familiers même si pour certains, on doit fournir un petit effort de mémoire, voir un peu plus. 

On apprend pas mal de choses sur l'envers du décor politique. On se doute bien de tout ceci, mais là, pour le coup, on en a un récit plutôt vivant malgré la disparition tragique, mais volontaire de François de Grossouvre. 

J'avoue avoir retrouvé des aspects, des points soulevés par un autre titre que j'avais lu par le passé : "Une famille au secret" de Géraldine Catalano et d'Ariane Chemin. Je ne fut donc point surprise de le retrouver dans les sources de l'auteur. 
C'est pour ma part un bon point car c'était une lecture que j'avais particulièrement apprécié. 

Intéressant donc et à découvrir.


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20


Les bonus : 

Présentation de l'auteur : (Sources : Evene et wikipédia)

Journaliste française auteur de nombreux livres, Raphaëlle Bacqué est aussi la chef du service politique du Monde. Elle est la représentante du quotidien national pour l'émission diffusée sur France Inter et I>Télé, 'Le Franc-Parler', aux côtés de Stéphane Paoli et Thomas Hugues. Elle commente aussi l'actualité politique dans l'émission 'C dans l'air' sur France 5. 
Parallèlement, la journaliste écrit de nombreux livres traitant de la politique. En 1995, elle publie 'Chirac président, les coulisses d'une victoire', avec Denis Saverot. Elle revient en 1997 avec 'Seul comme Chirac', toujours avec Denis Saverot. Experte de l'actualité politique, elle dévoile l'ouvrage 'Chirac ou le Démon du pouvoir' en 2002. En 2007, Raphaëlle Bacqué fait parler d'elle en publiant le livre d'investigation 'La Femme fatale' avec Ariane Chemin. Cette enquête sur la campagne présidentielle de Ségolène Royal est à l'origine du procès opposant François Hollande et Ségolène Royal aux deux journalistes.
Elle publie aussi en 2008 : L'Enfer de Matignon : Ce sont eux qui en parlent le mieux, Albin Michel et en 2010 : Le Dernier Mort de Mitterrand, Grasset et Albin Michel.

lundi 25 juin 2012

Gargouilles, tome 5 : Le double maléfique de D.P Filippi et S. Camboni


Le livre : 

Gargouilles, tome 5 : Le double maléfique de D.P Filippi et S Camboni aux éditions Les humanoïdes Associés, 13€10, 48 pages. 


Pourquoi cette lecture : 

Pour connaître la suite des aventures Grégoire et de ses amis. J'ai commencé, je poursuis. Je suis comme cela surtout quand j'aime.


Le pitch : 

Il y a peu, Grégoire était encore un enfant comme les autres. Bon, d'accord, un peu plus bougon et solitaire que la moyenne, mais rien d'inhabituel chez un garçon de 12 ans. La tête pleine de rêves, il s'enfermait dans son monde et, s'imaginait vivant des aventures extraordinaires Jusqu'ici, rien d'anormal. Mais on devine sa surprise, lorsque, découvrant un étrange médaillon, Grégoire se retrouve projeté en plein XVIIe siècle. Là, il rencontre des tas d'êtres merveilleux et apprend qu'il peut faire de la magie. En voila une aventure extraordinaire à vivre pour de bon ! Surtout lorsqu'on doit devenir un mage et sauver un monde ignoré des hommes.


Ce que j'en ai pensé : 

Je continue de lire les péripéties de Grégoire, mais ce tome là, je l'ai très légèrement moins apprécié que les précédents. J'aurai quand même du mal à vous dire véritablement pourquoi tellement cette impression est diffuse, mais pas le moins du monde tenace. Un léger moins bien donc, mais rien de catastrophique non plus. Cela arrive souvent dans une saga. Y a toujours des passages que l'on apprécie moins pour diverses raisons (parfois cela vient même de nous et non pas de l'oeuvre en elle-même). 
Parce que sinon, on retrouve toujours Grégoire et ses amis, mais aussi ses ennemis. On a encore de beaux jeux de mots et des petites allusions qui feront sourire les grands et les moins grands. Je trouve en cela que cette BD est vraiment grand public.

La magie devient encore plus une affaire de famille dans cet opus (je vous laisse deviner pourquoi, je ne souhaite pas trop vous en dire ici). Cela ouvre de nouvelles perspectives pas inintéressantes pour la suite, même si je ne sais pas encore où l'on terminera avec cette joyeuse équipe. Des aventures, encore des aventures, ça, c'est certain. 

A noter toujours des dessins de qualité et une mise en lumière qui tient le lecteur les yeux grands ouverts. 

J'attends de pouvoir lire la suite car même avec cette très légère impression de moins bien, je ne suis pas lasse de cette série.


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20 

vendredi 22 juin 2012

Les vacances de Jésus & Bouddha, tome 2 de Hikaru Nakamura


Le livre : 

Les vacances de Jésus & de Bouddha tome 2 de Hikaru Nakamura, aux éditions Kurokawa, 6€79, 192 pages.


Pourquoi cette lecture : 

J'aime les manga depuis des années ; je viens tout juste de replonger dedans via le fond de la médiathèque en bas de chez moi et puis, j'avais lu le premier volume donc logique, j'ai emprunté le second car quand on aime, on continue, non ?


Le pitch : 

Si vous aussi, quand vous allez chez votre libraire, vous demandez : "Vous n'auriez pas ce manga avec Jésus et Bouddha ?", ne craignez rien, vous n'êtes pas seul ! Tout le monde sait maintenant qu'ils prennent des vacances dans la banlieue de Tokyo. Bouddha compte toujours le moindre sou, tandis que Jésus met son blog à jour aussi vite que sa connexion Internet le lui permet. Découvrez vous aussi cette nouvelle divine comédie !



Ce que j'en ai pensé : 

C'est avec simplicité, mais plaisir que j'ai lu ce second volume des nouvelles aventures de Jésus et de Bouddha au Japon. 
Tous les éléments que j'avais apprécié dans le premier tome était encore présent, voir même on a pu aller un peu plus loin car maintenant, on connait un peu plus l'intimité des ces deux loustics divins. 
C'est drôle, cocasse et bien amené.

On a toujours ce format de petites histoires qui se suivent plus ou moins. Cela donne un découpage dynamique comme des chapitres, mais insérés dans une bande-dessinée. On a donc un récit du quotidien de ces deux jeunes hommes à la fois semblables à beaucoup de jeunes d'aujourd'hui, mais également très différents. Ben oui tout le monde n'a pas la "chance" d'être le fils de Dieu par exemple. 

Toujours beaucoup de respect, on rit de tout, mais sans arrière pensée. Un tour de force quand on sait que les questions religieuses, c'est un sujet presque "atomique". ça vous pète à la figure en un rien de temps.
Là, on se détend et l'on prend du plaisir à regarder les dessins, à traquer les petits détails qui font toutes la différence et qui sont plus que souvent hilarants (lisez les slogans sur le tee-shirt par exemple).

A découvrir si ce n'est pas déjà fait.
Pour ma part, dès que je trouve le tome 3, j'y mets la main dessus et puis c'est tout. 


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20 

jeudi 21 juin 2012

Les souvenirs de Mamette, tome 2 : Le chemin des écoliers de Nob


Le livre : 

Les souvenirs de Mamette tome 2 : Le chemin des écoliers de Nob, aux éditions Glénat, 10€50, 88 pages.


Pourquoi cette lecture : 

Je suis une inconditionnelle de Mamette, cette petite mamie qui a une "patate" du tonnerre et le fait de découvrir son enfance était une occasion en or.  J'essaie de trouver chacun de ses albums car à chaque fois, c'est un réel plaisir que de la retrouver.


Le pitch :

Mamette n'a pas toujours été une petite mammite avec beaucoup de caractère, d'espièglerie et de malice. Elle a été une petite fille qui n'a pas toujours eu la belle vie, mais qui au fond a découvert les trésor de la vie...




Ce que j'en ai pensé : 

J'ai beau être presque complètement acquise à la cause de Mamette, j'essaie quand même de rester objective. Cependant, même en cherchant des défauts, je n'en ai point trouvé ou si minimes qu'ils ne valent pas la peine d'être évoqués. 
J'avais adoré le premier volet des souvenirs de Mamette, mais ce second tome est tout bonnement merveilleux. J'en ai presque pleuré tant ce la m'a paru touchant.

Des histoire de gosses durant l'entre deux guerre, dans la campagne, bien loin de Paris qui manque tant à Mamette, cela peut semblé un peu léger pour faire une grande BD et pourtant avec des personnages hauts en couleurs, avec des caractères bien trempés, presque des caricatures parfois, cela fonctionne très bien. 
Les dessins sont soignés sans être toujours parfaitement académiques. C'est tant mieux, cela n'aurait pas collé à l'image de Mamette plus légère, plus tempétueuse aussi. 
Les couleurs sont légèrement passées et donnent à cette histoire sa patine. C'est comme un vieux film. 

On rit, on sourit, on est ému, bref, on passe par un très large panel d'émotion avec cette BD. 
Mamette comprend vite que la vie n'est pas si simple qu'on le voudrait, que l'on est tous face à des choix et que l'on ne sait pas à l'avance ce qu'il en adviendra. Elle sera bien entourée et fera un beau chemin...

Je vous recommande vivement cet album, c'est l'un de mes coups de coeur de l'année. 




Et s'il fallait mettre une note : 18 / 20.

mercredi 20 juin 2012

Une sacrée mamie de Yoshichi Shimada & Saburo Ishikawa


Le livre : 

Une sacrée mammite tome 1 de Yoshichi Shimada et Saburo Ishikawa aux éditions Delcourt, 7€99, 208 pages.


Pourquoi cette lecture : 

Je me remets doucement à la lecture des manga, mais il est certain que je reste très sélective sur les titres que j'aborde dans ce genre.. Et comme cela se lit vite quand même, je privilégie les emprunts à la médiathèque. Cela tombe bien, la mienne a un fond plus que correct en la matière. 
Ici, c'est le fait d'en avoir entendu et lu beaucoup de bien qui m'a fait choisir cette saga. Et puis, il s'agit d'une histoire vraie. J'apprécie cela en général. 


Le pitch : 

1958, Hiroshima A cette époque au Japon, il est difficile pour une jeune femme d'élever seule ses deux fils. 
Acculée, Hikedo décide un jour de confier son plus jeune garçon, Akihiro, à sa mère qui vit à la campagne. Arrivé chez sa grand-mère, une vie complètement nouvelle va commencer pour Akihiro. Pas facile de quitter la ville pour la campagne quand on n'y est pas préparé ! Mais le petit garçon va vite s'habituer à sa nouvelle vie au grand air. Suivant l'exemple de sa super mamie débrouillarde, il apprend à s'adapter à toutes les situations


Ce que j'en ai pensé

Manga ne signifie pas forcément dessins bâclés. Ici c'est très travaillé et j'adore pouvoir prendre mon temps au fil de ma lecture et/ou après et détailler quelques planches. Si les manga se lisent en général assez vite, rien n'empêche en effet le lecteur de revenir en arrière pour profiter pleinement du travail du mangaka après une découverte plus rapide de l'oeuvre en première lecture. 
Manga ne signifie pas non plus intrigue au rabais. Ici, c'est même presque un classique qui est adapté. C'est une histoire très connue au Japon, une histoire vraie et donc qui parle certainement encore plus aux Japonais qu'à nous les occidentaux, mais les sentiments n'ont pas de frontières et une belle histoire reste une belle histoire. 
J'ai donc eu envie de découvrir ce premier tome et grand bien m'en a pris car j'ai beaucoup aimé. 

Etant une fille, je ne me suis jamais identifiée à Akihiro et je suis encore trop jeune pour être une mamie (même si mes articulations disent tout le contraire). A la limite, je suis une maman et je peux mieux comprendre la décision d'Hikédo. Comme cela a dû être difficile ! Je l'avoue, sans être une mère poule, que devoir décider de se séparer d'un de ses enfants (pour son bien), c'est déchirant. L'émotion est bien retranscrite et en tant que lectrice, j'ai été touchée. Vraiment touchée. 
Heureusement ce manga n'est pas si triste bien que le contexte global ne se prête pas toujours à rire. 

De nos jours, on parle beaucoup de voir tout d'un oeil plus positif et bien la grand-mère d'Akihiro est une éternelle optimiste et elle ne manque pas d'idées, ni même de ressources. Comme quoi la pauvreté n'est pas une tare ! (Faudra que je pense à demander aux instituteurs de l'école primaire de Chamonix Centre  de conseiller cette lecture à leurs élèves. Le changement des mentalités, c'est un long travail. Mais bon je m'éloigne un peu de mon sujet, encore que…).

Voilà donc un manga, une simple BD venue du Pays du soleil levant qui fait du bien au moral, qui raconte une belle histoire et qui donne envie de connaître la suite. Je vais y regarder de plus près et je reviendrai surement vous parler de cette "Sacrée mamie". 


 Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 

mardi 19 juin 2012

Gargouilles, tome 4 : Phidias de D.P Filippi et S. Camboni


Le livre : 

Gargouilles tome 4 Phidias de D.P filippi & S. Camboni, aux éditions Les humanoïdes Associés, 13€10, 56 pages.


Pourquoi cette lecture : 

Parce que depuis que j'ai découvert avec ma fille aînée cette saga, je me suis laissée entrainer à la suite du petit Grégoire et de ses amis. J'ai envie de connaître ce qu'il va advenir de lui et de tous les autres. 


Le pitch

Il y a peu, Grégoire était encore un enfant comme les autres. Bon d'accord, un peu plus bougon et solitaire que la moyenne, mais rien de bien inhabituel chez un garçon de 12 ans La tête pleine de rêves, il s'imaginait vivre des aventures extraordinaires. Jusqu'ici rien d'anormal. Mais devinez sa surprise, lorsque, suite à la découverte d'un étrange médaillon, Grégoire se retrouve projeté en plein XVIIe siècle, parlant couramment le grec et vivant au milieu d'êtres merveilleux et magiques. En voilà une aventure extraordinaire à vivre ! Surtout lorsqu'on incarne celui qui doit sauver tout un monde ignoré des hommes !

Ce que j'en ai pensé : 

Effectivement, je le disais dans mon billet sur le tome précédent, on a passé un cap et l'intrigue se renforce.
Les niveaux deviennent plus complexes et les protagonistes à prendre en compte sont plus nombreux que jamais. Il faut dire aussi qu'avec tous ces voyages dans une autre dimension, puis des sauts dans le passé, on finit par croiser les mêmes personnages, mais à des périodes différentes de leur existence. Grégoire n'est pas au bout de ses peines, ni même à la fin de son apprentissage pour devenir mage. 
Nous en tant que lecteurs, on prend beaucoup de plaisir. Cela fait du bien un peu de magie dans nos vies si terre à terre.

J'apprécie toujours la qualité des dessins, cette mise en lumière assez particulière qui nous plonge à chaque fois dans une nouvelle ambiance.
Les textes sont bien pensés, ils conviennent à tout public. Les jeunes lecteurs comme les moins jeunes y trouveront leur compte. Il y a certainement plusieurs niveaux de lecture avec des petites anecdotes ici ou là. Des petits détails que seule une tranche d'âge de personnes pourra saisir. Bien vu ! 

Bon, vivement la suite.


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

lundi 18 juin 2012

Si c'était à refaire de Marc Levy


Le livre : 

Si c'était à refaire de Marc Lévy, aux éditions Robert Laffont, 21€, 421 pages.


Pourquoi cette lecture : 

Parce que j'ai découvert un jour, presque par hasard, que même un auteur que l'on décrie avec tant de force, voir presque de la haine dans les propos parce qu'il vend ses livres comme des petits pains, pouvait me faire prendre du plaisir avec ses histoires. Du coup, depuis quelques années (3 ou 4 ans en fait), je lis chacun de ses nouveaux romans.


Le pitch : 

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. 
Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.


Ce que j'en ai pensé

Comme presque à chacune de mes lectures d'un roman signé Marc Lévy, je suis rentrée dans l'histoire immédiatement. En 2 ou 3 pages pas plus j'étais dedans. C'est un peu comme ces séries ou ces téléfilms qui font que l'on comprend tout de suite où l'on est, qui est à peu près qui. Bref, on est à la fois dans un espace qui nous semble très familier sans forcément le fréquenter durant notre vie véritable. On se prend au jeu sans chercher plus et c'est très bien ainsi.

Ce n'est certes pas de la grande littérature, mais je le savais bien avant d'ouvrir ce roman. C'est en revanche un formidable "page turner" car oui, on tourne les pages les unes après les autres. On n'a pas envie de stopper sa lecture, on se laisser porter par l'intrigue qui est assez commune car qui n'a pas rêver avoir un jour l'opportunité d'avoir une seconde chance ? 
On ne gardera pas dans nos mémoires ad vitam eternam ce récit, mais on passe indéniablement un très bon moment de lecture. Parfois, c'est juste ce que je recherche donc non, je n'irai pas cracher dans la soupe. Marc Lévy n'est pas Proust, mais le souhaiterait-il seulement ? Ses romans ne passeront pas à postérité et dans 150 ans, peu de monde sera là pour se souvenir de ses écrits, peut-être de ses records de vente à la rigueur. Mais on s'en fiche un peu, non ? La lecture, c'est aussi pour le plaisir. On ne lit pas que des chefs d'oeuvre car ces derniers sont rares. C'est ce qui fait leur importance.  
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas boudé les agréables minutes que j'ai passé en compagnie des protagonistes de ce roman. 

D'ailleurs au passage, sous couvert de nous offrir un sympathique divertissement littéraire, Marc Lévy aborde un sujet grave qui a meurtri toute l'Argentine : les milliers de disparus et les orphelins de la dictature alors confiés aux bourreaux de leurs véritables géniteurs exterminés pour des raisons politiques. Comme quoi, on peut parler de tout, même dans un ouvrage qui ne se veut pas trop sérieux au départ. 
C'est bien écrit, d'une fluidité sans pareille, mais ce n'est pas fade comme les détracteurs du phénomène Lévy pourraient le dire. Pas à mon sens en tout cas.

Cela aura pu être un coup de coeur, mais le final, s'il est bien trouvé ne m'a pas autant surprise que cela alors que c'est bien pensé et imaginé. Je crois que je commence à vous connaître Monsieur Lévy et il faudra vous surpasser pour le prochain. 

Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20


Bonus : 



Marc Lévy : "Si c'était à refaire" Interview... par GrandLilleTv

mardi 12 juin 2012

Les vacances de Jésus & Bouddha tome 1 de Hikaru Nakamura


Le livre : 

Les vacances de Jésus & Bouddha tome 1 de Hikaru Nakamura aux éditions Kurokawa, 6€79, 150 pages


Pourquoi cette lecture : 

Je suis une lectrice de manga de la première heure. J'ai aujourd'hui 37 ans, mais j'ai connu l'arrivée des tous premiers manga traduits en français (c'était pas toujours des réussites). Il fallait alors se les passer sous le manteau ou presque. Les boutiques étaient dans des quartiers peu fréquentés et fort rare. quant à nous, nous étions des parias ou peu s'en fallait. Aujourd'hui, laFrance est le second pays lecteur de manga. 
J'avais toutefois un peu délaissé ce genre par manque de temps et parce que j'avais voulu revenir vers d'autres types d'ouvrages. Il faut bien dire aussi que c'est un sacré budget quand on veut suivre toutes les sagas qui nous intéressent. 
La médiathèque en bas de chez moi commence à avoir un fond plus qu'honorable et donc je m'y suis penchée un peu dessus et voilà, j'en suis ressorti avec ce titre dont le titre est pas banal non ?! Cela m'a fait sourire et j'ai emprunté ce premier tome.  


Le pitch : 

Après avoir oeuvré au bonheur de l'humanité pendant 2000 ans, les deux amis décident de prendre quelques vacances en louant un petit appartement sur Terre. Ils vont découvrir un mode de vie bien éloigné du paradis et vous offrir un regard inédit sur notre quotidien. Vous apprendrez ce que ressent Jésus quand on le prend pour Johnny Depp, ou ce que pense Bouddha de ces statues à son effigie, qui ont tant de succès dans les magazines de décoration.


Ce que j'en ai pensé : 

Décalé et un peu loufoque, ce manga avait de quoi me plaire dès le départ. 
Les dessins sont soignés, les répliques jeunes, actuelles et pourtant empreintes d'une certaine noblesse patinée par les siècles.

Retrouver Jésus Christ et Bouddha dans notre monde, à Tokyo, tel deux jeunes hommes d'aujourd'hui, il fallait être un magaka pour y penser et oser concrétiser cela. 
On aurait pu s'attendre au pire, mais non, c'est plutôt le meilleur qui nous est servi sous forme de petites histoires de quelques pages. Ce sont les tribulations de ces deux protagonistes pas banals que l'on suit et très honnêtement, on s'amuse bien. 
Bouddha est un tantinet radin quant à Jésus c'est un geek dépensier. Cependant, l'auteur n'a rien enlevé de leur caractère profond à savoir le soucis d'autrui avant tout. Ce sont deux terribles gosses lâchés pour des vacances quoi.

Le manga est un format qui rend presque tout possible du moment que l'on possède de très bonnes idées et assez de talent pour les communiquer aux autres. Le pari un peu fou est gagné dans ce cas précis. Je suis contente d'avoir renoué avec la lecture de ce genre avec ce titre et je vous invite à le découvrir. Vous devriez rire autant que moi, sans jamais vous moquez des deux principales religions ainsi représentées car oui, l'un des aspects les plus étonnants de cette oeuvre, c'est d'arriver à démontrer par ces courtes histoires que les différences entre les religions sont aisément franchissables pour peu que l'on partage des valeurs de base universelles. Certains devraient en prendre de la graine, mais bon, je dis ça, je ne dis rien, hein ?!


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20


Les bonus : 


vendredi 8 juin 2012

Le roman des châteaux de France (tome 1) de Juliette Benzoni


Le livre : 

Le Roman des châteaux de France tome 1 de Juliette Benzoni, aux éditions Perrin, 21 €, 491 pages.


Pourquoi cette lecture : 

C'est un ouvrage que j'ai reçu grâce à un partenariat avec Babelio : opération masse critique.


Le pitch : 

Des milliers de châteaux ponctuent le paysage de France comme autant de témoins de son passé. "Châteaux d'hommes" ou "châteaux de femmes", féeriques, aristocratiques, campagnards, romantiques ou diaboliques, tous marqués par une histoire d'amour, de mort ou de guerre qui leur laissa son empreinte, ils font partie de notre imaginaire et de nos légendes. Juliette Benzoni nous conte près de soixante-quinze des plus symboliques d'entre eux ; de Josselin à Saverne en passant par Amboise, Bellême, Blaye, Bonneval, Cas-tries, Chambord, Château-Gaillard, Compiègne, Lunéville, Pau, Polignac, Vaux-le-Vicomte ou Uzès. 
Ces hauts lieux sont tous le décor de la vie d'un personnage exceptionnel, d'une aventure incroyable, d'un événement historique de premier plan. Pour les châteaux ouverts au public, le lecteur trouvera à la fin de chaque texte les périodes et horaires d'ouverture.


Ce que j'en ai pensé : 

L'Histoire et les châteaux, j'adore. Ce n'est pas pour rien que j'ai suivi justement des études supérieures d'Histoire durant plusieurs années et que je visite les vieilles pierres de France et de Navarre dés que cela m'est possible. 
Les romans de Juliette Benzoni, j'aime bien aussi en temps ordinaire. Cela fait un moment que je n'avait pas lu cet auteur, mais je n'en ai que de bons souvenirs littéraires. 
Bref, cela partait pourtant fort bien cette lecture et pourtant...

La préface de Stéphane Bern est bien mise en avant alors qu'elle est courte. Un argument de vente supplémentaire ? Possible. 
Ce petit laïusse n'est pour autant pas déplaisant, au contraire. Egal à lui-même (ce qui peut en agacer certains peut-être), Stéphane Bern nous donne envie de découvrir l'ouvrage qui suit. En cela, sa préface est excellente. 
Vraiment tout partait bien.

Et pourtant, la suite sera assez décevante…

Soixante-quinze châteaux vont nous être présenté de manière trop similaire. Lire à la suite les descriptions de ces derniers, leur histoire, qui les fit bâtir, pourquoi, qui les vendit, qui les racheta, les embellit, les pille etc… Tout ceci tourne au déballage de connaissance, d'arbres généalogiques presque indigestes, de sagas dignent des "Feux de l'amour" version historique… 
L'ensemble se concentre sur moins de dix pages en général(chaque histoire pour un site) et ce condensé peut vite devenir incompréhensible pour une seconde d'inattention. Les grands noms se mêlent à d'autres moins connus. Et les néophytes pourraient vite s'emmêlaient les pinceaux quand on sait que certains titres de noblesse reviennent à des époques différentes. A cela viennent s'ajouter des erreurs grossières de datation (comment est-ce possible de la part de Juliette Benzoni ? Et quand bien, même puisque l'erreur est humaine, pourquoi le / les relecteur(s) ne les ont pas corrigé ?) très dommageables. 

Côté style rédactionnel, ce n'est pas mauvais, mais j'avoue que j'attendais mieux de la part de l'auteur. Il me semble qu'elle est capable de bien mieux. En fait même, j'en suis certaine car plus d'une fois elle m'a transporté dans des romances historiques folles qui m'ont fait frissonner d'émotion et de plaisir. Là, rien du tout, si ce n'est de l'ennui, de la lassitude et parfois même de l'agacement alors que tous les bons ingrédients pour faire un bon livre étaient réunis. 
J'ai une grosse impression de gâchis. 
Etait-ce un livre de commande ?

"Le Roman des châteaux de France, tome 1" n'est absolument pas un roman. Il s'apparente plus au guide touristique. Les jours, les périodes et les horaires d'ouvertures des sites abordés sont gracieusement donnés à la fin de chaque chapitre. C'est un petit plus utile, j'en conviens parfaitement, mais ne colle pas le moins du monde avec le titre choisi. 

Non décidément, je crois que j'ai râté mon rendez-vous avec cet ouvrage, c'est vraiment dommage. Je ne saurai vous le conseiller, mais allez le voir en librairie et voyez s'il peut vous convenir, on ne sait jamais, surtout si vous le lisez par petites touches.


Et s'il fallait mettre une note : 9  / 10 

jeudi 7 juin 2012

Allmen et le diamant rose deMartin Suter


Le livre : 

Allmen et le diamant rose de Martin Suter, aux éditions Christian Bourgois, 17€, 190 pages



Pourquoi cette lecture : 

J'avais déjà lu le précédent opus des aventures d'Allmen, le nouveau héros récurent de Martin Suter. J'avais apprécié cette lecture donc quand j'ai vu aux rayons des nouveauté de ma médiathèque ce second volet, je n'ai pas trop réfléchi, je l'ai emprunté immédiatement. Je voulais le lire, l'occasion s'est présenté.


Le pitch : 

Le détective dandy Johann Friedrich von Allmen reprend du service. Toujours à court de liquidités susceptibles de lui permettre de maintenir son train de vie, il se réjouit lorsqu'un certain Montgomery le charge de retrouver la piste d'un voleur disparu avec un fabuleux diamant rose à l'issue d'une soirée mondaine. De la Suisse à la Baltique, assisté de son fidèle majordome guatémaltèque Carlos, Allmen se lance ainsi à la recherche de Sokolov, un mystérieux escroc russe. 
Manipulations, doubles jeux et faux-semblants sont au rendez- vous de cette nouvelle enquête d'Allmen sur fond de finance internationale.


Ce que j'en ai pensé : 

Allmen n'a pas changé depuis notre dernière rencontre. Il court toujours après l'argent, mais avec une certaine classe et distinction qui lui sont propres. 
Carlos est toujours aussi patient et dévoué. Sa situation au niveau des autorités ne lui permet pas une grande marge de manoeuvre, mais tout de même. 
Bref, j'ai l'impression que j'ai terminé la lecture du premier volet de cette saga de Martin Sutter hier et pourtant plusieurs mois se sont réellement écoulés. C'est vous dire que si l'on apprécie cette ambiance un peu désuète, "classieuse" et délicate malgré tout, on y reprend ses marques en un clin d'oeil.

Ce livre appartient au registre des polars si on veut absolument le faire rentrer dans une catégorie, mais je vous préviens immédiatement, point d'action trépidante, pas d'armes (ou si peu), pas d'indices scientifiques… Tout se fait à l'ancienne sur un rythme que certains pourront qualifier de mou. Je ne me suis point ennuyée toutefois. J'aime ce côté qui détonne, un peu hors du temps, cet ensemble légèrement décalé. C'est comme une bulle qui flotte. elle frôle les murs, les objets, mais continue sa route. A la fois fragile, légère et pourtant résistante.
On trouve un peu d'humour, des jeux de séduction, un peu de comédie… Bref, c'est un ouvrage assez complet mine de rien.

Un style d'écriture très agréable rend l'ensemble de ce roman plus que correct. Cela me donne même envie de découvrir, à l'occasion, plus en avant les autres romans de Martin Suter.
Une quête qui n'est pas tout à fait celle que l'on croit dés le départ, voilà qui nous change des complots très noirs bien que les motifs ici ne soient pas non plus très reluisants. Tout ce qui brille n'est pas or, mais ce qui ne brille pas peut le devenir. 

A découvrir même si vous n'avez pas lu le premier roman avec Allmen (Allmen est les libellules, ma critique), cela n'a pas vraiment d'importance (disons que ce n'est pas vital pour comprendre l'intrigue de celui-ci).


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

lundi 4 juin 2012

Gargouilles tome 3 : Les gardiens de D. P. Filippi et S. Camboni


Le livre

Gargouilles tome 3 Les gardiens de D.P Filippi & S. Camboni, aux éditions Les humanoïdes Associés, 13€10, 56 pages


Pourquoi cette lecture : 

Parce que maintenant, c'est devenu comme un rituel, à chacun de nos passage à la médiathèque, Océlina va emprunter un nouveau tome des aventures de Grégoire. elle est complètement fan et par la suite, je lui pique l'album pour le lire à mon tour. Et puis déjà, on dit bien jamais 2 sans 3, non ?! lol 


Le pitch : 

Il y a peu, Grégoire était un enfant comme les autres. Bon d'accord, un peu plus bougon et solitaire que la moyenne, mais rien de bien inhabituel chez un garçon de douze ans. La tête pleine de rêves, il s'imaginait vivre des aventures extraordinaires. Jusqu'ici, rien d'anormal. Mais devinez sa surprise lorsque, suite à la découverte d'un étrange médaillon, Grégoire se retrouve projeté en plein XVIIe siècle, parlant couramment le grec et vivant au milieu d'êtres merveilleux et magiques. En voilà une aventure extraordinaire à vivre ! Surtout lorsqu'on incarne celui qui doit sauver tout un monde ignoré des hommes !


Ce que j'en ai pensé : 

Encore un petit nouveau personnage que l'on avait tout juste découvert dans le tome 2 : le petit chat Muse. Ahhh j'adore les chats donc forcément, je trouve que c'est important de parler de cette petite boule de poils immédiatement, même si ce qu'il faudrait dire en premier lieu, c'est que les choses se compliquent de plus en plus pour Grégoire. L'intrigue s'étoffe (pour notre plus grand plaisir) et les protagonistes ont presque tous leurs pendants dans chacun  des deux mondes. Cela en deviendrait presque effrayant surtout pour certains élèves. Brrrrr

Grégoire se sent un peu perdu, oppressé par les les attentes qui pèsent bien trop lourdement sur ses jeunes épaules. On peut le comprendre aisément. J'avoue même que je n'aimerais pas être à sa place. Non vraiment pas ! 
Il va de découvertes en découvertes et toutes ne sont pas agréables. 

Il va m'être difficile de vous parler longuement de ce troisième volet sans rien vous dévoiler de crucial. Sachez donc que si vous avez aimé les précédents, vous allez encore plus apprécier celui-ci. J'ai même eu l'impression que l'on franchissait un cap.
Le final de cet album fait que je me languis déjà de retourner à la médiathèque pour qu'Océlina emprunte le quatrième tome. Oui, vivement notre prochaine visite.


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20