jeudi 23 août 2012

L'étoile du désert, tome 1 d'Enrico Marini et Stephen Desberg


Lecture d'été



Le livre : 

L'étoile du désert, tome 1  d'Enrico Marini et Stephen Desberg, aux éditions Dargaud, 13€99, 54 pages. 


Pourquoi cette lecture : 

J'apprécie beaucoup en général les titres d'Enrico Marini et de Stephen Desberg donc quand je trouve des nouveautés avec ces noms là, je me débrouille pour pouvoir les lire. 


Le pitch : 

Tout débute en 1870 à Washington. Matt Montgomery occupe un poste important au ministère de l'intérieur: une petite vie routinière de haut fonctionnaire, sans éclat. Mais cet équilibre rassurant éclatera un soir où il rentre chez lui: sa femme gît sur les marches de leur maison, tuée de façon épouvantable. Comble de l'horreur, leur fille a subi le même sort. Qui a commis un tel crime et surtout , pourquoi? Matt Montgomery se lance alors dans l'Ouest profond, à la recherche de l'assassin...




Ce que j'en ai pensé : 

Quand un personnage de BD ressemble à deux gouttes d'eau à Sir Sean Connery, je l'avoue, j'ai un peu tendance à me jeter dessus comme la misère sur le monde. Je ne suis qu'une faible lectrice et femme aussi. Je suis sensible aux beaux ténébreux, bornés, solitaires, ayant un sens de l'ordre, du devoir et de l'honneur à l'extrême. 



Voilà un titre où l'on peut rencontrer de la violence, mais elle n'est pas excessive, ni voyeuriste. Elle reflète plutôt une époque qui n'avait que peu de choses à nous envier sur ce point. 

Peu de texte parfois, mais comme dans certains films, le silence en dit plus long encore qu'un flot de paroles.
Les dessins sont magnifiques, fins, détaillés et leur mise en couleur nuance absolument tout. 

Un monde s'effondre pour Matthew (mon sosie de Sean Connery) avec la mort de son épouse et de sa fille. 
Tout n'est pas immuable, tout n'est pas toujours bien ordonné; le désordre, le hasard, l'incertitude, l'incompréhension le rendent fou. Cela n'a pas de sens, ce ne peut être cela la civilisation ! 
D'ailleurs les recherches de Matthew vont le conduire au bout du monde, où la loi du plus fort s'impose le plus simplement qui soit. 
On est en plein western, avec des méchants et des gentils (comme au Pays de Candy, mais plus rude !), les Indiens et les blancs (beurk, distinction à la noix !), la civilisation et la vie sauvage…

C'est brûlant comme le soleil à son zénith ! 


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 


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