lundi 3 septembre 2012

La convergence des alizés de Sébastien Lapaque


Lecture Rentrée Littéraire 2012



Le livre : 

La convergence des alizés de Sébastien Lapaque, aux éditions Actes Sud, 337 pages, 21€80.


Pourquoi cette lecture : 

Elle s'est faite (en août 2012) lors d'une opération lancée par les librairies Décitre et la communauté Entrée Livre : lecteurs VIP pour la rentrée littéraire 2012. 



Le pitch : 

A l'équateur, où se rencontrent les vents des deux hémisphères, la convergence des alizés provoque des turbulences atmosphériques variées en poussant l'air  à s'élever. Etudiante en géographie à l'université de Belém, Helena Bohlmann est fascinée par ce phénomène auquel elle a consacré des pages et des pages. Mais c'est par quelques mots seulement, je t'aime, je t'aime, je t'aime, qu'elle a signé sa disparition soudaine, laissant Zé, son amant, dans l'attente, l'anxiété, puis l'impérieux besoin de la revoir. 
Forçant son naturel mélancolique, Zé quitte alors l'Amazonie pour Rio de Janeiro, l'ancienne capitale brésilienne, qu'il ne connaît pas. Guidé par son intuition et par des signes mystérieux, il est persuadé de retrouver Helena. La convergence des alizés est un jeu de pistes trompeur dans lequel une quarantaine de personnages incarnent tous les visages du Brésil sur un enivrant manège romanesque. Histoire, musique, politique, football, paysages : le pays entier se livre au lecteur comme un nouvel amour. 
Et la jeunesse du Sud prend le pouvoir pour désigner les possibles de notre temps. Les surprises de l'amour, les bonheurs de l'amitié, l'érudition et la fougue animent l'écriture de Sébastien Lapaque, illuminant cette fusion ardente du romanesque et de la subversion.


Ce que j'en ai pensé : 

Les JO de Londres viennent à peine de se terminer (du moins pour la session des athlètes dits valides) que déjà par le biais de ce roman, on s'envole et puis on plonge dans l'ambiance "caliente" de celle de Rio de Janeiro.

Trouble, à couteau tiré parfois, ce récit parle aussi beaucoup de sentiments que les hommes peuvent éprouver. Forcément l'amour sera présent. Lui le roi des sentiment, celui peut vous faire faire n'importe quoi, vous faire agir comme le dernier des imbéciles et prendre tous les risques.
"Je t'aime", ce ne sont que des mots dit comme cela ou écrit sur une feuille. Vite prononcé, sans plus y réfléchir, on les vide de sens, mais dans "La convergence des alizés", on essaie au contraire de redonner du sens, de revenir vers l'essentiel.

Un beau voyage, essentiellement dans le Brésil d'aujourd'hui, sans quitter son "home sweet home". il y a pire pour débuter la rentrée, même la littéraire et même si tout n'est pas rose.

Le nombre des personnages peut rebuter (moi, je m'y perds assez vite), ainsi que le rythme choisi pour nous relater l'ensemble. 
Trop de multiplicité, trop de richesse pour un seul roman ?

A découvrir toutefois pour aller de l'avant et ne pas rester sur nos bases trop "vieille Europe".


Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20 

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