mardi 18 décembre 2012

Troisième humanité de Bernard Werber



Le livre : 

Troisième humanité de Bernard Werber aux éditions Albin Michel,  587 pages ,22€90.



Pourquoi cette lecture : 

N'étant pas un fan de la littérature un peu SF ou ayant un caractère anticipation, je ne me serai pas réellement tournée toute seule vers ce livre de Bernard Werber dont je connais pourtant déjà la plume car j'ai déjà apprécié son écriture à travers 2 autres ouvrages.
Il est passé dans la "Grande librairie" sur France 5 et cela m'a donné l'envie de lire ce dernier opus. Oui, les émissions littéraire sont encore prescritrices de certaines de mes lectures. 



Le pitch : 

Nous sommes à l’ère de la deuxième humanité. Il y en a eu une avant. Il y en aura une... après. En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d’un lac souterrain, les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long. A Paris, le projet d’étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à « l évolution de notre espèce ». Wells père a retrouvé l’ancienne humanité, Wells fils entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité. C’est grâce au soutien et à la passion amoureuse d’une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l’avenir des générations futures.



Ce que j'en ai pensé : 

Je suis immédiatement rentrée dans le récit. Bernard Werber possède le talent de vous immerger en quelques lignes seulement dans des intrigues un peu folles, un peu futuristes, mais pas trop, scientifiques, mais compréhensibles par tout le monde sans avoir un niveau bac + 12 (vive le passé de journaliste scientifique de Bernard Werber). 
C'est donc un excellent conteur d'histoire qui mêle la fiction et les informations très sérieuses qui enracinent le récit un peu plus.
On rentre dans son univers car on sent bien qu'il navigue entre notre monde et un autre à peine différent. Ses clins d'oeil à certains de ses confrèred comme Loevenbruck, ses traits d'humour, certains noms sont parfois gros comme des maisons : Jaffar, Wilkinson, l'évocation de la très sérieuse Loi de Murphy… Il y met un peu de tout dans ses livres et cette mayonnaise prend parfaitement.

J'ai bien trouvé que quelques fois, on allait un peu vite en besogne, que certains traits étaient un peu grossiers, mais cela ne m'a pas gêné plus que cela dans ma lecture en fait. Je suis passée par dessus sans peine parce que j'avais envie d'en savoir plus et d'avancer dans l'intrigue fort prenante. 

Les interventions de la Terre en tant que protagoniste m'ont beaucoup plu. Je la considère effectivement comme une entité vivante et donc cette "prise de parole" n'était pas si surprenante que cela.
Les autres protagonistes sont bien calibrés, ils ont chacun leur rôle et s'y tiennent. Pour un peu, je dirai que tout est bien à sa place dans ce livre. Il est presque méthodique, scientifique ? En tant que psycho-rigide qui s'assume, cela me convient parfaitement. 

J'ai pris du bon temps avec ce livre, même si je ne sais pas si je le garderai longtemps en mémoire. 
Il y a des points qui vont parfaitement dans le sens de ma pensée personnelle donc ils sont déjà intégrés et d'autres que je trouve plus originaux, mais qui me laissent encore dubitative. C'est indéniablement un bon bouquin, à lire donc même pour les personnes pas fan d'anticipation, mais qui ne restera peut-être pas dans les annales littéraires (mais je peux me tromper évidemment). 

Je lirai avec plaisir le tome 2 à sa parution. 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

2 commentaires:

Feanor a dit…

Il fut un temps ou j'ai bien aimé Bernard Werber, c'était lors de ses débuts avec les Fourmis et les Thanatonautes, mais ensuite, j'ai trouver qu'il tournait un peu en rond et j'ai lâché prise...
Qui sait, je m'y remettrais peut être, pour essayer ?

Emeralda a dit…

il parait que c'est dans la même veine que "Les fourmis" que je n'ai pas lu, je l'avoue... Il y fait référence d'ailleurs sous forme là encore de clin d'oeil.
On ne peut pas tout lire hélas, mais si tu en as l'occasion, ce n'est pas un mauvais livre.