vendredi 29 mars 2013

Suivez les consignes


En cas d'urgence, il est bon de s'appuyer sur des préceptes simples, mais de bon ton : les consignes de sécurité.
Le week-end arrive et si pour vous c'est un peu la panique à bord parce que vous avez 10 000 projets, trucs urgents à faire et j'en passe, suivez cette consigne, vous m'en direz des nouvelles !!!

Excellent week-end.

jeudi 28 mars 2013

Wolfsmund, tome 1 de Mitsuhisa Kuji



Le livre : 

Wolfsmund, tome 1 de Mitsuhisa Kuji aux éditions Ki-oon, 185 pages, 7 € 65


Pourquoi cette lecture : 

Pour celles et ceux qui me suivent, ils savent que je ne suis réfractaire à aucun genre et que je suis une ancienne grosse lectrice de Manga quand ceux-ci n'avaient franchement pas bonne presse et qu'on se les échangeait presque sous le manteau !!! 
Aujourd'hui, c'est bien différent et les publications se sont diversifiées, ce qui fait qu'on a accès à plus de titres et dans tous les genres. J'adore et la saga "Wolfsmund", je ne la connaissais pas du tout (j'ai arrêté de suivre les publications spécialisées dans la sortie des nouveautés pour les manga), je l'ai découverte dans les nouvelles acquisitions de la médiathèque.


Le pitch : 

Dans la Suisse du XIVe siècle, un seigneur tyrannique règne sur la forteresse et la passe du Saint-Gothard, surnommée le Col du Loup par les voyageurs terrifiés. L'homme a une capacité surnaturelle à deviner les tragédies personnelles que cachent les malheureux cherchant à fuir le pays. Avec un adversaire aussi machiavélique, le sort est souvent cruel pour les clandestins qui risquent le tout pour le tout…


Ce que j'en ai pensé : 

Ce n'est assurément pas un manga a mettre entre toutes les mains car le XIVe siècle n'est pas véritablement une période douce et pleine de Bisounours ! L'intrigue qui nous est livrée là est une pure fiction, mais tout de même, tout n'est pas vraiment faux. L'éditeur le stipule bien en tout petit (hélas pour certains parents qui ne regarderont pas assez bien la couverture - la quatrième de couverture en réalité car comme tout bon manga celui-ci se présente et se lit dans le sens original - inverse du notre) : Pour public averti. 

Pas de couleurs, tout est en noir et blanc. Ce sont les codes des manga. 
Les graphismes reprennent là aussi les codes, pas de risques de confondre avec la BD européenne ! J'aime beaucoup, je suis dedans depuis mes plus jeunes années et donc j'ai intégré cela. 
Les dessins sont de qualité et les dialogues pas mal traduits je pense. En tout cas, je n'ai pas relevé d'incohérence avec les illustrations qui sont soignées notamment pour les décors. Les costumes restent simples, mais donnent une bonne idée de qui est qui et de sa fonction. 

C'est agréable à lire pour peu que l'on aime les ambiances un peu sombre, l'Histoire et les fictions que les auteurs peuvent en tirer. 
C'est prenant, je me suis bien laissée portée par les évènements et les destinées que j'ai pu croiser dans ce récit médiéval. C'est un titre qui peut plaire aussi bien aux garçons qu'aux filles. 
Reste que c'est sanglant tout de même : beaucoup de combats, d'exécutions… On ne fait pas dans la dentelle. 

Dans ce premier tome, on trouve 3 histoires, 3 duos de personnages avec des destinées…(Chut, je ne dirai rien). Je peux juste dire que toute histoire ne finit pas forcément bien… 


J'espère pouvoir trouver la suite rapidement. 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20

mardi 26 mars 2013

Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka




Le livre : 

Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka aux éditions Phébus, 142 pages, 15 € 00.


Pourquoi cette lecture : 

Au départ, ce livre n'était pas pour moi, mais pour belle-maman. C'était son cadeau pour Noël, mais comme on se passe toutes nos lectures et bien voilà, je me suis retrouvée avec le livre dans ma PAL. Ce n'était pas un choix personnel, mais quand l'occasion se présente et comme elle m'avait assuré que c'était un bouquin fort intéressant, voilà, voilou. 


Le pitch : 

Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux Etats-Unis, toutes mariées par procuration. C'est après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. 
Celui qui va tant les décevoir. A la façon d'un choeur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et l'internement dans les camps de concentration - l'Etat considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. 
Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.


Ce que j'en ai pensé : 

Le livre est relativement court (142 pages), mais par son contenu, il reste dense. 
Je vous rassure, cela reste parfaitement lisible car la prose est certes recherchée pour exprimer un maximum de faits, de sentiments, de non dit, de pensées…etc. Mais on lit parfaitement le texte qui est bien découpé.
Les chapitres sont en fait les thématiques auxquelles ces jeunes femmes déracinées ont été confrontées de manière plus ou moins chronologique. Tout est bien organisé sous des apparences peut-être moins rigides.

L'emploi du nous en lieu et place du je par exemple donne plus de force à ce que l'on découvre dans ce récit. Ce n'est pas une expérience personnelle, mais celle de plusieurs dizaines de jeunes femmes. Et encore, on ne s'attarde là que sur celles que l'on rencontre lors de cette traversée, mais combien ont-elles été en réalité ? Cela fait froid dans le dos car il ne s'agit pas d'une fiction, mais de la réalité.
Ce livre est une fenêtre sur le passé. Un passé que l'on ne connait guère et que Julie Otsuka nous dévoile ainsi sans prétention, mais sans se voiler la face non plus. Américaine d'origine japonaise, est-elle une descendante de ces jeunes femmes ? Possible, mais je n'ai rien trouvé qui le prouve non plus de manière certaine. Cependant, j'ai l'intuition que si elle a choisi ce sujet, ce n'est pas par hasard. Il y a un lien peut-être plus fort que sa simple ascendance japonaise… 

Pour en revenir au livre, j'avoue que j'ai été touchée par ces destinées. Ce n'est pas une lecture légère, mais plutôt de celles qui vous font méditer une fois que vous en avez terminé avec elles. D'ailleurs le dernier chapitre vous fait frémir car comment imaginer toutes ces personnes bien vivantes disparaitre comme cela, ne laissant derrière elles que des traces qui ne résisteront pas au temps qui passe et à la mémoire bien courte de celle des hommes. 
Incroyable, mais vrai… 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

lundi 25 mars 2013

Code 1879 de Dan Waddell



Le livre : 

Code 1879 de Dan Waddel aux éditions du Rouergue (collection Rouergue noir), 283 pages, 20 € 30.
(Existe aussi en version de poche)


Pourquoi cette lecture : 

C'est un titre que j'ai vu passer plus d'une fois sous mon nez, mais comme je ne peux pas tout lire, il faut bien que je fasse des choix. Jusqu'à présent, je l'avais laissé de côté, reportant toujours à plus tard sa découverte. 
C'est à l'occasion d'une réunion littéraire dans ma médiathèque ayant pour thème le polar historique que je me suis laissée tentée.


Le pitch : 

Sur la piste d’un tueur en série sadique, un inspecteur londonien assisté d’un enquêteur généalogiste plonge dans un crime du XIXe siècle sur lequel sont calqués les meurtres, sans se douter qu’il figure sur la liste des futures victimes?


Ce que j'en ai pensé : 

Le mélange des genres ne me fait pas peur et j'apprécie tout particulièrement les polars historiques. De plus, j'aime beaucoup le catalogue de la maison d'édition du Rouergue. De manière très générale, j'y fait chaque année de très belles découvertes et je ne me lasse pas de les lire. 

Code 1879 est un premier roman et il a le mérite d'être bon. J'espère que les suivants le seront tout autant, voir même plus encore car le style d'un auteur ne cesse jamais d'évoluer.
Ce livre est le premier traduit en français et c'est aussi le début d'une saga que je vais essayer de suivre pour voir où cela peut nous mener. 

L'ambiance est bien recrée et la couverture du livre l'évoque très bien. Déjà notre imagination galope, j'adore. 
Ensuite, je n'ai pas été déçue. Dan Waddell sait ménager ses effets et ne dévoile les éléments qu'à bon escient. 
Ses personnages sont très réalistes, on les imagine sans peine, on s'immerge dans l'intrigue. 
L'écriture est fluide, on lit le livre sans peine et pourtant, il reste pas mal documenté. Pour avoir déjà travaillé dans le cadre de mes études d'Histoire à l'université dans des salles d'archives, je me suis replongée dans cet univers avec grand plaisir. Le fonctionnement de celles de Grande-Bretagne diffère un peu des nôtres, mais il y a beaucoup de points communs. 

Les personnages sont ordinaires, mais je trouve que c'est un plus. Il y a bien sûr quelques clichés ici ou là, mais c'est de bonne guerre comme on dit. 

Une lecture agréable pour les amateurs de suspens (pas insoutenable, mais correcte parce que j'ai tout deviné à 50 pages de la fin… Snif) qui aiment faire des aller-retour dans le passé pour trouver la clef du présent. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20

mardi 19 mars 2013

Cinquante nuances plus claires de E.L James




Le livre : 

Cinquante nuances plus claires de E.L James aux éditions de JC Lattès, 600 pages, 17 € 00.


Pourquoi cette lecture : 

Et bien après avoir lu es tome 1 et 2, j'ai trouvé logique de lire la fin de cette trilogie. La boucle est bouclée.


Le pitch : 

La rencontre d'Ana Steele et de Christian Grey, chef d'entreprise ambitieux mais tourmenté, les a précipités dans une histoire d'amour torride qui a irrémédiablement bouleversé leurs existences.Ana a toujours su que ses amours avec son Cinquante Nuances seraient orageuses : leur vie commune pose des défis que ni l'un ni l'autre n'avaient envisagés. Ana doit apprendre à partager le style de vie opulent de Grey sans sacrifier sa propre intégrité ou son indépendance ; Grey doit surmonter son obsession de tout contrôler, et exorciser les horreurs qui le hantent.Enfin réunis, ils ont tout : l'amour, la passion, l'intimité, la richesse et une infinité de possibles.Mais alors même que la vie les comble, le malheur et le destin conspirent pour plonger Ana dans le pire des cauchemars.


Ce que j'en ai pensé : 

On ne change pas une équipe qui gagne (toujours plus de lecteurs et de livres vendus), mais pour les lecteurs qui en voudrait plus (comme Christian Grey), et bien, je suis au regret de vous le dire, ce ne sera pas ça ou si peu… 
Ce troisième tome est dans la même veine que les précédents : toujours autant de luxe, mais toujours aussi peu de mots de vocabulaire pour certains (Christian arrête de penser que tout est à toi et Ana cesse de radoter), des disputes, des doutes, de la testostérone, mais pas forcément toujours là ou on le souhaite, un peu d'action, m'enfin c'est pas un épisode de James Bond non plus, du sexe très vanille ultra sucrée avec à peine une pincée d'imagination SM (je cherche, mais je ne trouve pas trop…).

De nouveau 600 pages de lecture ultra légère qui ne vous causera pas une rupture d'anévrisme cérébral. 
C'est léger et franchement on pouvait faire mieux et beaucoup plus court. On retrouve même beaucoup trop de fautes de frappes, des mots qui manquent ici ou là. Cela fait moyennement sérieux, mais surtout cela dessert ce récit qui ne brille pas par une écriture très recherchée.

Ceci étant dit, je vais quand même vous dire que ce dernier volet est moins poussif que le second. Presque j'ai cru un moment que cela allait devenir "trop bien", mais non les scènes étaient soit bâclées, soit écourtées, soit juste pas cohérentes…
Le top ? Les 50 dernières pages, qui franchement, m'ont juste fait penser que l'on a voulu nous donner des "bonus" mais c'est pas vraiment ça…

J'ai quand même tout lu sans bouder quelques moment de plaisir car j'ai pris l'ensemble avec pas mal de recul. On ne peut pas véritablement être déçue quand on n'attend pas grand chose ou juste de la détente. Au final, j'ai même fini par en rire tellement c'était énorme ! 



Et s'il fallait mettre une note : 13 /20

lundi 18 mars 2013

D'un corps à l'autre d'Olivia Chaumont



Le livre : 

D'un corps à l'autre d'Olivia Chaumont aux éditions Robert Laffont, 300 pages, 20 € 00.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le cadre de l'opération Jeudis Critiques organisée par Entrée Livre que j'ai eu la chance de lire ce texte. 
Je ne suis pas particulièrement intéressée par les problématiques sexuelles, mais il faut bien le dire, Dame Nature parfois se trompe un peu ou alors ne va pas jusqu'au bout. Heureusement, l'homme peut aujourd'hui aider les personnes prisonnières de leur corps et c'est avant tout une aventure humaine, un chemin de croix que l'on n'imagine pas. L'humanité, si elle me désespère souvent, elle me donne aussi de temps en temps quelques raisons d'espérer. 
La lecture de ce livre s'inscrivait dans ce parcours.


Le pitch : 

Quand un homme devient une femme : le témoignage inédit d’une transsexuelle franc-maçonne sur la grande aventure de sa transformation. C’est à la veille de son opération en Thaïlande qu’Olivia revient sur son parcours. Durant plus de cinquante ans, elle a vécu dans l’enveloppe corporelle d’un homme mais, au fond d’elle-même, elle sait qu’elle est une femme. Le jour de son opération s’impose comme le jour le plus important de sa vie : Olivia va renaître dans une nouvelle peau, enfin femme. 
Olivia se souvient. Les slogans de 68 et des riffs planant des années 1970, une jeunesse un peu débridée mais joyeuse, des études d’architecture et une belle réussite professionnelle. Oui, mais tout cela ne saurait empêcher ce déchirement qu’elle vit en dedans, cette douleur de ne pas vivre dans la bonne peau, dans le bon sexe.


Ce que j'en ai pensé : 

Au risque de me répéter, je suis d'une nature très curieuse et il est rare que je rejette d'emblée une pensée, une situation, un fait. J'essaie de comprendre et d'analyser les faits. J'aime croire que je suis tolérante, ouverte d'esprit et sans trop d'idées toutes faites. 
J'ai abordé cette lecture sans aucune volonté de voyeurisme ou de curiosité malsaine. Là encore, j'ai voulu comprendre, apprendre. 
J'ai toujours pensé que certaines personnes étaient véritablement prisonnières de leurs enveloppes corporelles qui n'étaient pas forcément à leur image mentale. On se sent, on se ressent et cela peut prendre du temps car notre entourage, la société ne nous y aide pas forcément à y voir très clair. C'est donc un long parcours, le plus souvent douloureux. 
Etre soi-même, c'est une quête. 
Les cas comme Olivia sont plus marginaux, mais bien réels. On ne peut pas les ignorer ou les cataloguer comme des "malades". Ces personnes ne sont d'ailleurs pas "malades", mais mal dans leur peau. Il y a un détail qui cloche, mais qui pourrait tout changer. 

Ce livre est un témoignage qui veut briser une grande partie des idées stéréotypées sur les trans et je trouve cela fort bien. 
Le récit est humain avant tout car c'est bien un être humain qui le raconte, qui nous délivre ici son histoire personnelle avec beaucoup de simplicité, de véracité (sa vérité).
Olivia est née homme, c'est un fait. 
Elle vécut comme un homme la majorité de son existence, c'est un autre fait.
Cependant, il y avait un truc, un manque dans sa vie. Il a fallut le murir, le comprendre, l'apprivoiser et ensuite mener un combat pour en venir à bout. Wahou, ce n'était pas une mince affaire et il a fallut du courage pour aller jusqu'au bout. 

Cette lecture est aisée, le style est naturel.
On peut se mettre dans la peau d'Olivia si j'ose dire et vivre ses doutes, sa douleur… Je me suis impliquée dans ce texte presque sans m'en rendre compte et je trouve que l'on en ressort grandi car oui, Olivia est aussi parfois plus féministe que celles qui se veulent féministes et qui se battent pour des détails, mais toujours assez sur les véritables problèmes. 
Etre une femme n'est pas toujours une partie de plaisir alors le devenir, je ne vous que dis que cela… 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20


vendredi 15 mars 2013

Soucis existentiels


Et oui, on est vendredi et avec le week-end qui se profile, il se peut que quelques-uns de nos problèmes existentiels resurgissent comme cela, sans prévenir et là, c'est terrible.
Un drame est si vite arrivé !!!!

J'imagine que vous avez deviné sans peine quel est mon soucis à moi... Mais heureusement, passé un moment de désespoir total, je parviens à trouver une solution plus qu'acceptable.
Vous aussi essayez de regarder plus sereinement la cause du problème et une solution devrait apparaitre d'ici peu, surtout si elle est de la même nature que ce qui est illustré ci-dessus...

Excellent week-end...


jeudi 14 mars 2013

Cinquante nuances plus sombres de E.L James



Le livre : 

Cinquante nuances plus sombres de E.L James aux éditions JC Lattès, 560 pages, 17 € 00.


Pourquoi cette lecture : 

j'avais lu le premier tome de cette trilogie qui a fait couler beaucoup d'encre et a déchainé presque les passions (les pours, les contres). J'avais apprécié cette lecture sans prétention (au départ) et je l'avais mise à sa place, c'est-à-dire un roman sympathique, mais dont il ne faut pas attendre des miracles non plus. Ce n'est pas de la grande littérature, tout juste un roman de son époque que l'on oubliera bien vite.


Le pitch : 

Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d'éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister. Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie. 


Ce que j'en ai pensé : 

J'avais beaucoup aimé le premier volet de la trilogie et je me souviens combien j'avais presque été frustrée de devoir attendre la suite. 
Au final, j'ai attendu pour la lire, j'avais d'autres lectures à faire avant et puis je m'étais dit que je n'avais qu'à attendre la sortie même du final pour lire les deux volumes à la suite. Pas de frustration à prévoir ainsi… 
Oui, mais voilà, entre temps, j'ai lu  d'autres ouvrages dont "Dévoile-moi" de Sylvia Day (chroniqué également sur ce blog) qui appartient au même registre littéraire et même si je n'ai pas fait ce que j'avais dit, à savoir lire d'autres livres qui surferaient sur cette vague du succès de la mode éditoriale du moment, j'ai été faible, j'ai craqué devant les sirènes du markéting. Force est de constater qu'après cette autre lecture, le retour à "Cinquante nuances…" a été plus difficile que prévu.

En effet, les lacunes stylistiques m'ont encore plus sauté à la figure et cette fois, cela m'a un peu gêné. Non pas que la trilogie de Sylvia Day soit d'un haut niveau, mais c'est un cran au-dessus quand même, c'est vous dire même si elle est capable de dire une chose et son contraire sur la même page ! 
Et oui, Gidéon m'a fait plus d'effet que Christian… Honte à moi ?! Si vous voulez… 
Eva et Ana, c'est plus que des copies… Elles me donnent envie de les gifler par moment autant l'une que l'autre. 
Les décors et les autres protagonistes, c'est du vu et revu. On ne risque pas l'accident cérébrale !
Cet étalage du luxe ne me fait pas rêver… 

On tourne les pages comme on regarde une mauvaise série TV. C'est parfait pour décompresser, pour se détendre et penser à rien… C'est trop répétitif et cela devient long. 
Après, je lirai le dernier volet des aventures de Christian et d'Anastasia, mais mon engouement n'aura pas résisté si longtemps que cela. Un feu de paille cette passion éphémère. (Pas mal cette redondance, lol) 


Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20

mardi 12 mars 2013

Dévoile-moi de Sylvia Day




Le livre : 

Dévoile-moi de Sylvia Day aux éditions J'ai lu, 406 pages, 13 € 00


Pourquoi cette lecture : 

J'avais pourtant dit qu'en dehors de la trilogie " 50 nuances…", je ne regarderai pas les titres qui ne manqueraient pas de proliférer sur les étals des librairies. Le filon se devant d'être exploité au maximum.
Je sais, je suis faible… J'ai craqué pour une autre trilogie… Pour avoir un point de comparaison ? Oui, c'est cela même !!!! 


Le pitch : 

Lorsqu'il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu'il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j'en fus ébranlée. J'ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu'il avait de posséder et de dominer, de l'abîme au bord duquel il oscillait. Je n'imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l'autre - un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. 
Je ne mesurais pas encore la profondeur de l'amour qui allait nous unir.


Ce que j'en ai pensé : 

Rien de bien nouveau sous le soleil, on n'attrape pas des guêpes avec du vinaigre et donc dans "Dévoile-moi" forcément on nous sert tout ce qui peut faire battre le petit coeur de la demoiselle en mal de prince charmant pas trop charmant au départ. 
C'était tellement trop que pendant longtemps ma lecture est restée coincée vers les 50 premières pages… Pas vraiment motivée pour lire une intrigue que je devinais mais alors 100 km en amont !!!! 
Et puis, c'est la critique d'une autre blogueuse (dont j'ai oublié le nom avec ma cervelle de piaf croisé avec un poisson rouge) qui m'a poussé à m'y remettre. 
Il faut dire aussi que j'avais dit que je ne tomberai pas dans le panneau de lire les pâles copies de la trilogie de E.L James avec ses "Cinquantes nuances…". Oui, mais la lectrice que je suis est faible et j'ai craqué. 

Ai-je plus apprécié ma lecture passé les 50 premières pages ? Oui, un peu plus, bien que c'était toujours aussi gros. 
Je n'ai pas trop usé mon mono neurone à lire ce livre, mais comme je le dis aussi assez souvent, je lis pour le plaisir donc parfois, lire un livre très facile, qui ne demande pas autre chose que tourner les pages, c'est bien aussi. Ce n'est pas plus abrutissant que de se poser sur son canapé et de se gaver d'émissions débiles devant son petit écran. ça délasse et puis c'est tout.

Gidéon est forcément beau, riche et a un côté un peu sombre… Mais franchement, ce prénom, c'est quand même un mystère pour ma part. Cela me fait penser à un canard ou une oie… Bref, c'est pas vraiment flatteur. 
Cary est forcément gay et le confident / frère de coeur d'Eva… Mais il a lui aussi un côté sombre et des casseroles aux fesses. 
Eva est forcément pas trop moche,  mais incapable de résister à son taux d'hormones qui monte en flèche quand elle croise Gidéon… Elle n'est pas non plus issue du ruisseau, mais elle manque de confiance en elle à un point qu'on lui filerait parfois une bonne paire de gifles pour lui remettre les idées en place. 
Et les autres personnages sont tout aussi caricaturaux. Beaux, riches parfois, brillants, attendrissants ou au contraire méchants, calculateurs… 
Bref, c'est la guerre du feu version Sex and the City. 

C'est un peu hot, mais bon, ce n'est pas non plus du porno hard bien que je l'ai trouvé plus "chaud" que "Les cinquantes nuances…".
L'écriture est correcte. Ce n'est pas de la grande littérature, mais on le savait déjà. C'est tout de même un cran au-dessus de la plume de E. L James, ce qui n'est pas difficile je vous l'accorde aussi. 
Parfait pour se détendre en vacances par exemple. 

La suite doit sortir au printemps et je la lirai sans doute. On s'y attache à ces pseudos personnages sans valeur ajoutées qui naviguent dans un monde tellement en dehors du nôtre… 


Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20

lundi 11 mars 2013

S'épanouir de Martin Seligman




Le livre : 

S'épanouir (pour un nouvel art du bonheur et du bien-être) de Martin Seligman aux éditions Belfond, 427 pages, 21 € 50.


Pourquoi cette lecture : 

C'est lors q'une édition un peu particulière de l'opération Masse Critique de chez Babelio que l'on m'a proposé la lecture de ce titre directement par mail. Je devais me porter candidate ou non. Je n'ai pas donné suite, ne souhaitant au départ ne pas le lire. J'avais déjà lu le précédent ouvrage de Martin Seligman et même si je l'avais apprécié, je n'avais pas très envie de lire le suivant. 
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant dans ma boite aux lettres le livre directement envoyé par les éditions Belfond. Il faut croire que les candidats n'étaient pas nombreux.
C'est donc sans rien demander, sans même participer que l'on m'a attribué cette lecture que j'ai honoré tout de même car je respecte le travail d'autrui et que je souhaite toujours remplir ma part du "contrat" même quand je ne l'ai pas signé ! lol


Le pitch :

Quand tout semble aller bien, peut-on aspirer à quelque chose de plus ? En 1998, Martin Seligman crée la psychologie positive, une discipline qui pour la première fois prend le bonheur comme sujet d'étude. Il livre ici le fruit d'années de recherches. Et si le bonheur, au sens de satisfaction des désirs, n'était pas suffisant ? Et si pour nous épanouir véritablement nous avions besoin de sens, d'engagement et de relations humaines riches ? Qu'il s'agisse du système éducatif, de la vie en entreprise ou tout simplement du quotidien, Martin Seligman offre une méthode brillante pour tirer le meilleur de nous-mêmes, reconnaître ce qui compte vraiment et redonner du sens à nos vies. 
Un livre lumineux pour devenir un spécialiste du bien-être et en faire profiter ceux qui nous entourent.


Ce que j'en ai pensé : 

C'est un livre que vous trouverez dans le rayon "développement personnel" de votre librairie, mais attention, je vous le dis tout de suite, ce n'est pas un livre qui se lit aussi facilement que bien d'autres sur le même thème. La force ou la faiblesse de ce nouveau bouquin est dans l'argumentaire scientifique, les preuves par les expériences scientifiques et/ou universitaires, les études. Bref son sérieux fait qu'il s'aborde quand on a les idées assez claires.

C'est un peu la suite du précédent avec pas mal d'ajustements au niveau du raisonnement, du positionnement de la réflexion, de la démarche qui peut en découler si on met ensuite en pratique. Du coup, je suis contente dans un sens d'avoir lu le précédent, je suis moins perdue, j'ai plus de matières pour la compréhension des concepts pas si complexes que cela, mais qui combinés deviennent plus ardus. On joue avec des nuances très proches les unes des autres. Il est facile de s'emmêler les pinceaux ! 

Je l'ai lu par toutes petites touches et je ne sais pas si j'en ai bien retenu tout le contenu, j'en doute même. Je pense que certaines notions me sont passées au-dessus de la tête. 
Cependant, il m'en reste assez pour dire que cet ouvrage n'est pas à recommander pour tout le monde. Je pense qu'il faut déjà avoir un certain bagage pour s'y risquer, mais ensuite, il est clair que cette lecture ne peut être qu'enrichissante. Il faut se montrer volontaire et s'accrocher un peu. C'est le prix à payer en plus de celui du livre pour avoir accès à un écrit de valeur, sérieux, documenté, argumenté et qui sera sans doute modifié avec de nouvelles découvertes et/ou études scientifiques. 


Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20