lundi 28 avril 2014

C'est bon, mais c'est chaud d'Antoine de Caunes



Le livre :

C'est bon mais c'est chaud ! D'Antoine de Caunes, aux éditions J'ai Lu, 253 pages, 7 € 80.


Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions J'ai Lu
On ne présente plus Antoine de Caunes, mais en tant qu'auteur, c'est moins certain car voici la réédition d'un de ses romans. 
Comme je suis curieuse, je me suis lancée et en plus, c'est un polar !


Le pitch :

Quand un magnat du café fait appel au valeureux Sam Murchison pour qu'il retrouve sa fille, le sang de notre truculent détective privé ne fait qu'un tour. Une fille à papa qui fugue avec un rocker déjanté ? Sam compte ramener l'effrontée à sa maman en un tournemain, avec un coup de pied aux fesses en prime. Très vite, il s'aperçoit qu'il a affaire à de jeunes minets pas si inoffensifs que ça. L'enquête est à peine commencée que les cadavres s'amoncellent. 
Mais il en faut beaucoup plus pour déstabiliser Sam à qui, décidément, rien ne fait peur.


Ce que j'en pense :

Ambiance "Nestor Burma", mais à New-York s'il vous plait. Oui, c'est à cela que j'ai immédiatement pensé en débutant ma lecture. C'était très à la mode il y a quelques 15-20 ans en arrière. Le côté sombre du privé, les lumières tamisées, la porte du bureau vitrée, la secrétaire, le whisky et les clopes. Un genre qui ne m'a jamais fasciné, je l'avoue. 

Le style est plein de gouaille. C'est cliché, mais le ton est parfait. Il n'en fallait pas un autre. Et puis, cela va si bien à Antoine de Caunes. D'ailleurs en lisant j'avais presque l'impression d'entendre sa voix me lire le texte. 

Les personnages eux aussi sont des stéréotypes. Je n'en suis pas surprise, j'aurai été trop déçue si cela n'avait pas été le cas et pourtant, je le répète, je ne suis pas fan de cette ambiance. comme quoi ! 

Heureusement, il y a de l'action. 
Ça tire, ça canarde même ! On casse des chambres d'hôtel, on saccage des bureaux, on intimide, on persuade, on se jauge, on se venge, on torture un peu... Bref, on ne reste pas les bras croisés à attendre que cela tombe tout cuit. Et c'est tant mieux car comme Sam, attendre, patienter, ce n'est pas ma tasse de thé. 

On ne s'ennuie pas et durant ce roman, on se prend à sourire, presque à rire tellement les remarques de Sam sont là juste pour nous les lecteurs. Il nous narre cette histoire comme si on était à côté de lui. 
Roman policier qui dénote un peu dans ce qui se fait aujourd'hui et au lieu de le desservir, c'est un plus. Être différent, c'est se démarquer et moi j'aime ! 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20.



mardi 22 avril 2014

La fugue de Junior Lapin d'Elisabeth Delaigle



Le livre :

La fugue de junior lapin d'Elisabeth Delaigle aux éditions Edilivre, 92 pages, à partir de 6 € 90 en version numérique. 


Pourquoi cette lecture :

C'est le second livre d'Elisabeth Delaigle. 
J'avais beaucoup apprécié le premier qui était un recueil de contes pour le jeune public. Aussi quand elle m'a très aimablement recontacté  par mail pour me proposer ce nouveau partenariat, j'ai immédiatement dit oui.


Le pitch : 

Pourquoi la ville attire-t-elle autant un petit lapin qui vit dans une clairière de la forêt du Tronc-qui-fume ?
Junior Lapin, car c’est de lui dont il s’agit, va l’apprendre à ses dépens, d’aventure en aventure et de découverte en déconvenue, au cours d’une escapade mouvementée où il fera aussi de belles rencontres.
Junior Lapin est blanc et pour qu’autour de lui tout prenne des couleurs, il est recommandé au jeune lecteur de se munir de crayons, de pastels ou de pinceaux pour embellir et animer sa vision du monde !


Ce que j'en pense : 

Livre jeunesse ne signifie pas lecture niaise. Même si j'ai passé l'âge, j'ai encore gardé mon âme d'enfant (sage). Aussi lire de temps en temps ce type d'ouvrage n'est pas une contrainte, bien au contraire. Et puis, je suis une maman donc, j'essaie aussi de voir ce que les enfants (les miens et ceux des autres aussi) peuvent trouver dans les ouvrages que les éditeurs leur proposent. 

Je trouve qu'il est plus facile de parler de certains sujets plus ou moins complexes si on passe par le truchement d'une petite histoire. Les livres pour enfants abordent ainsi de manière ludique des thèmes pas si drôles que cela. Les personnages font des bêtises et se corrigent par la suite. L'enfant voit donc ou comprend ce qui peut se faire ou pas, quelles conséquences cela peut avoir... L'apprentissage par l'exemple. 

Dans le cas de ce titre, le personnage principal est un lapin. Animal familier, il plait autant aux petites filles, qu'aux petits garçons. 
Ils le voient évoluer, prendre de mauvaises décisions, non parce qu'il n'est pas gentil, mais plutôt parce qu'il a des rêves et qu'il souhaite les réaliser. Et au départ, cela se passe plutôt pas mal, mais ensuite... 



Les illustrations sont à colorier. Un moyen pour le jeune lecteur ou pour celui qui l'écoute de prolonger le récit et le plaisir. Il ou elle s'approprie ainsi l'intrigue. C'est aussi une activité calme et créatrice. Le coloriage possède également des propriétés motrices pour les plus jeunes (ne pas dépasser, être rigoureux, attentif...).

Très bien écrit, ces aventures de Junior Lapin pourront être lues aux plus petits, mais les jeunes lecteurs pourront aussi les découvrir par eux-mêmes. 
C'est frais, classique et bien construit. 
Une histoire qui devrait plaire à tout le monde. 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20.



jeudi 17 avril 2014

Central Park de Guillaume Musso




Le livre : 

Central park de Guillaume Musso aux édition XO, 383 pages, 21 € 90.


Pourquoi cette lecture :

Ce sera mon second Guillaume Musso. Eh oui, je ne fais que découvrir cet auteur qui vend pourtant ses ouvrages comme des petits pains. 
Je suis tombée sur son dernier livre par pur hasard au rayon des nouveautés de la médiathèque en bas de chez moi et je l'ai tout bêtement emprunté. Curiosité quand tu nous tiens !!!


Le pitch : 

Alice et Gabriel n'ont aucun souvenir de la nuit dernière pourtant, ils ne sont pas près de l'oublier. New York, huit heures du matin. Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. 
Impossible ? Et pourtant... Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ? Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence.


Ce que j'en pense : 

Tout comme Alice, on découvre l'environnement dans lequel l'auteur nous a plongé en quelques lignes. On est sans doute moins surpris qu'elle car nous, les lecteurs, nous sommes là pour vibrer au fil des pages, mais on n'en sait pas plus qu'elle. Pas terrible comme réveil même ou surtout après une soirée bien arrosée (son dernier souvenir). 
Pour Gabriel, le réveil fut encore plus brutal. 
Au moins, on plonge immédiatement dans le mystère. 

Et l'action ne tarde pas à montrer le bout de son nez aussi. Faut dire qu'Alice et Gabriel sont dans de beaux draps, sans papiers, sans argent, seuls et attachés l'un à l'autre par des menottes, du sang sur le chemisier...
Pourquoi tout ceci ? S'ils le savaient !!! 

On navigue dans les rues, les différents quartiers de New-York. On y est vraiment. Guillaume Musso sait dépeindre cet univers urbain. Ça va vite, comme la vie là-bas. On tourne les pages pour voir ces deux là s'en tirer alors qu'ils cumulent les handicapes. Heureusement qu'ils ont des caractères bien trempés pour faire face. C'est usant les gens comme cela dans la vraie vie, mais dans les romans... On les aime bien au fond ces caractériels ! Mais on ne voudrait pas être à leur place...

Y a de gros clichés, mais ce n'est pas si grave. On les accepte volontiers du moment qu'on a une belle histoire qui nous fait vibrer. C'est un peu comme ces films qui ne révolutionnent pas leur catégorie, mais qu'on se plait à visionner tout de même. Et on n'y boude pas notre plaisir. 
Là, c'est exactement pareil. On se laisse prendre au jeu. Les rebondissements sont multiples et si nombreux que les temps morts n'existent pas. C'est une lecture facile, mais haletante. 

Les personnages sont eux aussi un tantinet stéréotypés, mais peu importe. Ils se fondent bien dans le décors, dans ce récit qui vous fait tourner les pages. Je ne suis en rien élitiste aussi toute lecture qui se passe bien, qui me captive est déjà une bonne lecture. On s'évade en quelques lignes à peine de notre quotidien. C'est parfait. Je ne ressortirai sans doute pas grandi ou plus intelligente après avoir terminé ce livre, mais j'y aurai pris du plaisir. C'est tout aussi important et puis, on ne peut pas être trop sérieux tout le temps. Faut relâcher la pression ! (Là ce sont Alice et Gabriel qui l'ont la pression) 

Bon roman, enquête qui est tortueuse à souhait, je ne suis pas mécontente d'avoir renouveler l'expérience et ce d'autant plus que j'ai plus apprécié ce livre que l'autre titre de Guillaume Musso lu il y a un bon moment déjà. 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 




mardi 15 avril 2014

Biocalypse de Jérôme Doe




Le livre : 

Biocalypse de Jérôme Doe aux éditions HQN, format ePub, 5 € 99



Pourquoi cette lecture : 

Pour être tout à fait honnête, il s'agit pour ma part d'une relecture. 
Oui ce n'est plus tout à fait le même texte car j'ai eu la chance de lire le tapuscrit, il y a presque un an déjà. L'auteur est un ami depuis l'adolescence, mais n'y voyez pas là plus de condescendance que nécessaire. Je ne suis pas plus indulgente, je serai même  peut-être plus exigeante. 
Cette relecture est motivée par le fait que je voulais pouvoir vous en parler librement et aussi parce que je souhaitais voir l'évolution de ce texte jusqu'à sa version finale. 


Le pitch :

Quel prix seriez-vous prêt à payer pour venger ceux que vous aimez ? 
C'est la question qui vient hanter Kate Gordon lorsqu'une mystérieuse organisation appelée Biocalypse lui propose d'être le bras armé de sa vendetta après les meurtres odieux de son mari et de leur petite fille. Entraînée malgré elle dans l'un des événements les plus tragiques de ce début de deuxième millénaire, la jeune femme ne tarde pas à comprendre qu'elle a signé un pacte avec le diable. Car pour Biocalypse, le salut de la planète passe par la disparition de ses parasites humains. Attentats, épidémies, manipulations génétiques, krach boursier : la guerre de Biocalypse contre l'humanité ne fait que commencer.
Pour sauver la planète, il faut exterminer l’espèce humaine.


Ce que j'en pense :

Je sais déjà qu'il me faut faire abstraction de mes souvenirs de la lecture du tapuscrit. Comme cela remonte un peu dans le temps, c'est plus aisé heureusement. Vous n'aurez donc pas droit à un comparatif entre les deux. 

Pour en revenir donc au texte de cette édition numérique, on va déjà dire que l'on n'a pas de temps morts dés les premières lignes. On entre directement dans ce qu'il y a de plus moche et injuste dans notre civilisation à mon sens : le terrorisme. On enchaine rapidement sur une autre situation glauque et on sait déjà qu'il en sera tout le temps ainsi. 
Cette histoire n'est pas celle des bisounours qui ouvrent leurs cadeaux de Noël. Qu'on se le dise !!!

Heureusement on a un peu d'humour. Ok, c'est grinçant le plus souvent, mais cela aide à faire passer le moins digeste : certaines scènes ne sont pas tout publiques. 

Beaucoup de personnages, donc faut suivre. J'avoue que j'aime moyen quand il y en a trop, mais pour ce type de récit, c'est logique et surtout chacun d'eux est important, même les rôles dits secondaires. Pour ce qui est des principaux, en voici quelques traits, mais sans tout vous dévoiler... 

Polson me plait d'emblée. Il possède un côté geek indéniable et il n'est pas dans le moule. D'ailleurs il n'est pas seulement un petit génie de l'informatique ou des dernières inventions technologiques, c'est aussi un homme cultivé comme par exemple en analyses génétiques. Côté action, ce n'est pas son domaine. Évitez de lui donner une arme, ce serait à vos risques et périls !!! Encore qu'il ne pourra que progresser...

Robert Raven ou Faust est une masse et sa personnalité n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Il ne faut pas se fier aux apparences et les clichés n'en sont pas réellement. 
Il a souffert et sous ses airs de héros, il cache des blessures anciennes qui ne cicatriseront jamais. Ce n'est pas une "machine" de guerre non plus, bien qu'il soit aussi prévisible qu'un robocop (lol) ! Il a ça dans le sang et il a une vengeance à mener à bien. Ceci étant dit, il n'est pas stupide et se sert aussi bien de sa cervelle que de son imposante carrure. Sa bête noire ? Les téléphones portables et vous verrez pourquoi. Cela rend fou Polson. 

Kate voit non pas le ciel lui tomber dessus, mais bien l'enfer. Elle m'a été immédiatement sympathique dans le sens où je n'ai pu ressentir que de l'empathie pour elle. 
Ceci étant dit, elle possède aussi un sacrée force de caractère et une détermination rare. Elle possède un cran pas banal, mais reste lucide quant aux limites de son champ d'action. Elle sait qu'elle n'est qu'un pion, un rouage d'une dynamique impulsée par des forces qui la dépasse et dont pourtant elle fait partie. 

Jane Marsh est une fille avec du caractère et qui ne s'en laisse pas compter. Elle est déterminée et brillante en tant que journaliste. Normal, elle ne lâche rien, un peu comme Robert d'ailleurs. 

Attention aussi aux dates. On passe du passé, à nos jours (ou presque), puis, nouveau, retour dans le passé (une autre date encore), etc... Lecture attentive donc sinon on risque de ne pas suivre car les flash-back sont nombreux, bien mélangés et parfois de longueurs variées. 
Avec un peu de recul, cela fait penser à la série 24 heures chrono. 

Très visuel, Biocalypse vous tient en haleine. 
Y a de l'action, ça sent le complot partout, on ne peut avoir confiance en personne, mais le tout est bien ficelé. On n'est pas dans un registre paranoïaque (encore que...). C'est ultra réaliste pour qui suit un peu les affaires de tous genres. C'est cela qui glace les sangs. Cette réalité ! 
Excellente documentation et analyse assez pertinente quoiqu'un peu pessimiste. Ceci étant dit, il n'y a pas grand chose qui nous pousse à être très optimiste, mais quand même, pour aller de l'avant, il faut bien un objectif. 

On peut noter quelques petits clins d'œil ici ou là comme le pseudo de la journaliste : Jane Marsh, le surnom de Raven : GI John, John Faust, les jedi, les John Doe... A vous de les chercher car ce ne sont là que les plus évidents.
Mais il y a également quelques passages un peu trop simplistes, trop faciles pour êtres crédibles : faire disparaître un corps juste en mettant un petit post it sur la housse mortuaire dans les locaux de la morgue par exemple. Et si je veux être pénible, j'ai même noté des erreurs d'alignement pour certains dialogues ce qui rend parfois leur compréhension compliquée car il faut y revenir pour être bien certain de savoir qui parle. Il y a aussi des voyages qui sont en fait de la teleportation : pas un saut de ligne pour les signaler et pourtant on a bien traversé l'Atlantique et quelques menus pays... 

Oui je sais, je ne laisse rien passer ou presque, mais ces erreurs sont mineures car sur une ligne ou deux et du fait de l'éditeur le plus souvent. 
Ceci étant dit, j'ai pris beaucoup de plaisir à (re)lire ce roman. Cela sort de l'ordinaire : ce n'est pas un thriller au sens strict du terme, ce n'est pas seulement un récit de complot ou d'espionnage,  ce n'est pas non plus totalement un roman d'aventure, c'est un mélange de plusieurs influences et le potentiel est là. 

Vivement une suite ! On devient addicte.


Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20 



vendredi 11 avril 2014

Le journal d'une ex grosse d'Anna Austry



Le livre : 

Le journal d'une ex grosse d'Anna Austruy aux éditions Larousse, 222 pages, 13 € 70.



Pourquoi cette lecture :

Je suis moi-même une ex obèse et toujours en surpoids donc forcément le sujet m'intéresse même si je n'aurai jamais la taille mannequin car j'ai un organisme qui en a décidé autrement. Je sais que je serai toujours ronde car c'est ainsi depuis mon enfance, mais bon pouvoir se délester de quelques kilos, je ne suis pas contre. 
Aucune envie de refaire un énième régime. Juste glaner quelques bons conseils et trucs qui pourraient m'avoir échappé.



Le pitch : 

Ce livre plein d’humour est composé de 100 points (conseils, recettes, coaching…) répartis en 4 parties :
1) Le B.A.-BA du régime. Découvrez les conseils de base pour réussir sa perte de poids, et surtout consolider ses acquis ! Se fixer un objectif, éviter les régimes miracle, équilibrer son assiette, faire du sport, se motiver au quotidien…
2) Un régime sans famille ? Testez toutes les recettes d’Anna, pour toutes les occasions, afin de concilier régime, vie professionnelle et vie de famille : soupes, salades, légumes, pâtes, sandwichs, œufs, desserts…
3) Les tentations à maîtriser. 
Suivez le coaching d’Anna pour résister (ou céder de façon mesurée) aux nombreuses tentations du quotidien : la pause-café, les apéritifs entre amis, les grignotages devant la télévision, le petit creux de l’après-midi…
4) Carnet pratique d’une cuisinière avertie. Comment bien faire ses courses, choisir les produits pour le placard et le congélateur, et d’autres nombreuses astuces d’Anna pour cuisiner malin.Un livre drôle et plein d’astuces pour maigrir sans souffrir.



Ce que j'en pense :

Comme l'auteur, je me suis dis un jour que si je n'avais pas grossis, je serai franchement pas si mal. Oui, mais la vie est passée par là et si certains médecins (je ne donnerai pas de nom, je ne veux pas m'attaquer à des retraités non plus) ne m'avaient pas fait rentrer dans la spirale infernale des régimes pour quelques kilos de trop (Mon IMC était alors normal, mais pour des raisons qui m'échappe encore fallait en perdre), je n'en serai peut-être pas là. On ne peut pas revenir en arrière donc on va faire avec. 
Déjà ne plus en prendre du tout, ce sera bien. En perdre sans les reprendre serait top. 
Mais pas du tout envie de faire n'importe quoi car comme le souligne Anna, c'est de mon capital santé (déjà pas en grande forme d'ailleurs) dont on parle en fin de compte. Le livre à beau être truffé d'humour, il reste sérieux et les pieds sur terre quand il le faut. Et puis c'est un parcours vécu donc très réaliste. Excellent point pour ce livre. 

On aborde un à un les points cruciaux avec plaisir car dans la bonne humeur (écriture simple, mais efficace. Ton décalé parfois et témoignages amusants, mais véridiques) :

Bon, pourquoi ai-je grossi ? Vaste question, mais primordiale. On ne s'attaque pas à un problème sans en connaître les causes et aussi les conséquences (voir votre balance). Et on est honnête. On ne triche pas, on serait perdant de nouveau. 
Ensuite, il faut se fixer un objectif (réaliste), mais qui sera notre ligne d'horizon. Je maigris de XX kg (oui, j'ai mis un X pour les dizaines et un autre pour les unités, mais c'est juste pour moi).
Il faut aussi avoir le déclic, le vrai pour se lancer dans ce combat contre les kilos en trop. Je trouve bien que l'auteur aborde ce point essentiel aussi. 
Mais attention à ne pas faire n'importe quoi pour maigrir. Exit les régimes miracles qui ne fonctionnent pas. Quelques bons exemples nous sont donnés. 
On sait qu'on va en prendre pour un bon moment (enfin si on a un bon nombre de kilos à perdre). Vite et bien = impossible. Lentement, mais sûrement = succès. 
Le plaisir de manger, l'équilibre, se bouger, la démotivation, la (re)motivation, tout est abordé. C'est complet.

L'auteur nous livre son parcours et son vécu, mais aussi des trucs et astuces que l'on connaît déjà ou que l'on (re)découvre. 
Quelques petites recettes agrémentent aussi cet ouvrage qui ne révolutionne pas le genre, mais qui se lit avec un certain plaisir. Dommage que l'auteur se répète un peu trop souvent, mais c'est fait avec le sourire donc ça passe quand même. 



Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20




lundi 7 avril 2014

Vive les plantes de Laurent Chevallier



Le livre :

Vive les plantes, se soigner au naturel de Laurent Chevallier aux éditions J'ai Lu, collection Bien être, 380 pages, 7€80.



Pourquoi cette lecture :

Ce livre est un partenariat avec les éditions J'ai Lu.
Ce n'est pas le premier ouvrage de Laurent Chevallier que je lis et j'avais un peu hâte de renouveler l'expérience justement car j'avais apprécié mes lectures précédentes. 



Pitch :

Surpoids, insomnies, fatigue, stress, digestion inconfortable, maux de tête, mais aussi troubles spécifiquement féminins (règles, ménopause) ou masculins (problèmes sexuels, prostate). Laurent Chevallier nous livre ses solutions, sous forme de conseils clairs et précis, qui associent un savoir traditionnel et les plus récentes données scientifiques en phytochimie. Vous apprendrez à utiliser tisanes, médicaments à base de plantes, préparations pharmaceutiques, huiles essentielles, compléments alimentaires, etc. 
Un livre référence pour se faire du bien naturellement !



Ce que j'en pense :

La santé quand on l'a tout va ou presque. On peut alors affronter les soucis avec plus de vigueur. 
Pour ma part, j'ai toujours un truc de travers et avec des pathologies chroniques, je suis une "droguée" sur ordonnance sur pattes. Je trouve cela très moyen et mon corps aussi aimerait plus de douceur, plus de naturel si cela est possible. Dès que je le peux, je me tourne vers des solutions moins agressives pour soigner mes bobos et autres désagréments. 
J'aime en général l'approche de la médecine de Laurent Chevallier car c'est souvent plein de bon sens. Cela me parle. 

Dans ce livre qui ne remplacera jamais un professionnel de la santé, mais qui peut apporter son aide et quelques informations intéressantes, on se sent immédiatement à l'aise et l'on pourrait croire que l'on pourrait se passer de médecin, mais il n'en n'est rien. On rappelle donc cette évidence : il faut quand même que le diagnostique soit posé par un professionnel. On n'est jamais trop prudent. 

Les plantes sont une source thérapeutique énorme. On le sait depuis toujours et la recherche continue en ce sens en plus de la synthétisation de certaines molécules. 
On peut les utiliser pour notre confort ainsi que pour nous soigner pour des choses ennuyeuses au quotidien. 
Ce livre est un guide et il nous indique aussi sous quelles formes utiliser ces ressources. C'est très pratique.

Le plan est simple. Une table des matières nous aide à retrouver les thématiques qui nous intéressent le plus. 
Vous vous doutez bien que ce n'est pas le genre de livre que l'on dévore de bout en bout, mais plutôt celui que l'on consulte quand on en a besoin et en fonction de notre soucis. On y revient aussi souvent qu'on le souhaite, il nous sert de pense bête. 
Bref un ouvrage de référence à conserver dans sa bibliothèque ou pas loin de sa pharmacie. 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20


vendredi 4 avril 2014

Pour l'amour des miens d'Anne Alassane



Le livre : 

Pour l'amour des miens d'Anne Alassane, chez J'ai Lu, 253 pages, 6 € 70.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions J'ai Lu
J'aime la cuisine, mais je n'ai jamais suivi l'émission "Master chef". J'avoue que cela m'ennuie profondément ce type de programme. D'ailleurs je ne regarde que très peu le petit écran. 
Je ne suis pas "potins", ni voyeurisme. 
J'ai choisi de lire ce titre pour le côté témoignage après un drame que je juge insurmontable ou presque. J'ai eu envie de comprendre le parcours de cette femme, de cette maman. 


Le pitch : 

Après avoir remporté le concours "MasterChef" en 2010, Anne Alassane voit enfin ses rêves se réaliser. Cette jeune maman de six enfants ouvre une ferme-auberge accueillante, où elle cuisine les denrées qu'elle produit elle-même. Malheureusement, l'embellie sera de courte durée. Le 2 janvier 2012, un feu se déclare chez elle. Rose et Louise, deux de ses filles, âgées de deux et quatre ans, sont asphyxiées dans le petit réduit où elles ont trouvé refuge. 
Comment vivre après cela ? Des centaines de milliers de Français ayant suivi Anne lors de ses péripéties culinaires ont été bouleversés par ce drame. Aujourd'hui encore, les messages de soutien ne cessent d'affluer. En souvenir de ses deux amours décédées, et pour remercier ces inconnus qui l'ont encouragée, Anne se livre à cœur ouvert. 


Ce que j'en pense : 

Voilà un livre qu'on aborde avec un peu de crainte. Le sujet étant plus que délicat pour ne pas dire sensible, on sait d'avance en tant que lecteur que cela risque d'être difficile, que l'on va être touché. En même temps, on le sait d'avance justement, hein alors on ne râle pas. 

Ne connaissant pas du tout Anne Alassane, je n'ai aucune idée préconçue de sa personnalité, de ce qui la caractérise. Je n'ai pas suivi son aventure dans "Master Chef" et de loin son drame personnel car pour moi c'était terrible de savoir une maman dans une telle peine. La médiatiser et faire du voyeurisme n'allait pas l'aider. 
Je pars donc dans ma lecture vierge de toutes idées qu'on peut se faire. 

Au final, ce livre, c'est l'histoire de sa vie. 
Je me sens proche d'elle car je suis maman moi aussi et puis nous n'avons qu'une année de différence côté calendrier d'anniversaire. Après, je n'ai pas le même caractère, ni même son parcours. Je ne partage pas ses passions, mais je peux les comprendre. 

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce ne fut pas facile tous les jours. Elle en a bavé, elle a bossé dur, elle est une battante. Pourtant son récit truffé d'expériences compliquées et même difficiles n'est pas dans le pathos. Elle ne se morfond pas. Elle retrace juste son chemin avec lucidité et un regard juste sur ce passé pas si lointain. On compatit et on admire sa ténacité, sa capacité à rebondir toujours et encore. C'est réellement une personne qui ne se laisse pas abattre alors qu'il serait si facile de baisser les bras. 

L'écriture est facile à lire. On s'immerge bien et aisément. 
Le récit est chronologique et donc on aborde en dernier ou presque l'ultime drame d'Anne. Ce n'est pas forcément plus facile car c'est indicible. J'ai été émue. Comment ne pas l'être ? 
L'ensemble reste pudique et c'est très bien. On reste dans la simplicité, pas besoin d'en rajouté ou d'en faire trop. Tout est hélas là...

Un témoignage très actuel sur une vie (loin d'être terminé mais) déjà très remplie de bonheur, mais aussi de souffrance. Une femme presque comme les autres se livre et c'est juste touchant.


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20.