vendredi 30 janvier 2015

L'amour sauvera le monde de Michael Lonsdale



Le livre  :

L'amour sauvera le monde de Michael Lonsdale aux éditions Points collection Vivre, 169 pages, 6 € 90.



Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Points.
Une envie aussi d'aller vers un acteur majeur à mon sens du Cinéma et du Théâtre français. 



Le pitch :

Michael Lonsdale, converti à 40 ans, propose un choix très personnel de textes d'auteurs inspirés par la foi et par l'amour. Soixante textes sur Dieu, parmi les plus beaux de l'histoire littéraire et de l'histoire sainte. De Christian de Chergé à Christian Bobin, de saint Augustin à Rimbaud, de Francis James à sainte Thérèse de Lisieux, de Victor Hugo à soeur Emmanuelle... Des saints, des moines, des poètes, des croyants prestigieux, d'autres plus inattendus... 
Une invitation pleine de foi et de sens.



Ce que j'en pense :

Ce livre est un recueil de textes choisis avec soin par Michael Lonsdale, mais c'est aussi une partie de lui-même qu'il nous donne. Il se dévoile pudiquement dans une sorte de préface, nous parle avec des mots simples et quelques belles citations de son parcours de croyant, d'homme ayant la foi, mais aussi de sa carrière. L'art et ses croyances ne s'opposent pas, elles se complètent, s'appuient l'une sur l'autre et en sortent grandies.

La lecture de cet assemblage de courts textes ne se lit pas d'une traite. Ils sont lourds de sens, nécessite qu'on les lise, relise encore. On a souvent des notes pour les replacer dans leurs contextes, expliquer qui en est l'auteur, son cheminement... 
On peut les méditer, tenter de sentir s'ils éveillent en nous quelques sentiments. Nous possédons tous une sensibilité différente donc ces écrits ne trouveront pas le même écho partout. Certains m'ont plu, un peu, quelques-uns beaucoup et d'autres pas du tout. J'en connaissais plusieurs déjà, ceci étant dit j'en ai découvert un grand nombre.

Ouvrage qui devrait s'adresser à tous, mais il faut surtout trouver le bon moment pour le lire.


Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20



jeudi 29 janvier 2015

14 De Peter Clines



Le livre :

14 de Peter Clines aux éditions J'ai Lu collection Nouveaux millénaires, 541 pages, 18 € 00.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat obtenu lors de l'opération Masse Critique organisée par la communauté Litteraire Babelio.com.



Le pitch :

Avec ce qu'il gagne, Nate n'allait pas laisser passer l'occasion en or d'habiter l'un des plus vieux immeubles de Los Angeles pour un loyer modique. Pourtant il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce bâtiment : portes cadenassées, branchements électriques impossibles, cafards mutants... Intrigué, et n'ayant pas grand-chose d'autre à faire de sa morne vie de trentenaire célibataire, Nate décide de mener l'enquête avec certains de ses voisins. 
D'anomalies en mystères, ils vont rapidement se rendre compte qu'il s'est passé des choses dans cet immeuble, des choses terribles qui n'appartiennent pas tout à fait au passé...



Ce que j'en pense :

Belle couverture qui met dans une ambiance pour le moins glauque. Elle est soignée et j'apprécie grandement ce détail. Presque cela aurait pu être aussi une splendide affiche de film (Et le roman pourra lui-même être un long métrage).

Le début du récit est commun. On nous plante le décors avec l'apparition successive des différents protagonistes de l'intrigue. Rien de bien folichon, mais c'est un mal nécessaire. On sent poindre petit à petit le danger même si on n'en connait pas l'origine. On devine, la tension monte. Le mystère grandit... On s'imagine des choses, en bref, on se fait des films. Méthode classique qui a néanmoins fait ses preuves dans l'écriture. Reste que c'est un brin trop longuet (presque 400 pages) même si le temps passe assez agréablement avec Nate ou les autres personnages. On progresse avec eux, au final, on fait parti de cette équipe de locataires qui veut savoir pourquoi leur immeuble est si particulier... Et ils vont en découvrir des choses !!!!

Ensuite, l'auteur se reprend et offre à ses lecteurs de la nouveauté. Ouf !!! Il était temps. 
On ne se serait pas endormi m'enfin il nous fallait du nouveau. On aime être un peu bousculé dans nos lectures et être sorti de notre zone de confort. 

Très visuel, ce récit fonctionne bien car notre imaginaire carbure. On n'en attendait pas moins.
J'avoue que ne lisant  peu de romans de ce type, je n'ai pas tout vu venir. C'était très bien d'ailleurs.

Bon page turner, ce roman ne révolutionne pas son genre, mais il ne démérite pas non plus. Je le recommande pour les amateurs et tous ceux qui se sentent de taille pour découvrir les dessous de cet immeuble hors norme.



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20




mercredi 28 janvier 2015

La chasse au trésor de Michel Plessix et Loïc Jouannigot




Le livre  : 

La chasse au trésor - Une aventure de la famille Passiflore de Michel Plessix et de Loïc Jouannigot aux éditions Dargaud, 40 pages, 12 € 99.



Pourquoi cette lecture :

J'ai été attirée par le titre et la couverture. Il m'en faut parfois guère plus pour me lancer dans la découverte d'une BD. De plus, c'est un one shot donc un épisode unique. Pourquoi se priver ?



Le pitch  : 

Ce soir, toute la famille est réunie au coin du feu et écoute avec ferveur Onésime raconter l'histoire du trésor caché de Patèle Passiflore, redoutable pirate. Le lendemain matin, les cinq petits décident de se promener du côté de la rivière, près de cette fameuse anse de la Miséricorde où serait caché le fameux trésor... Et là, incroyable ! Ils trébuchent sur une bouteille contenant une mystérieuse carte... 
Ni une ni deux, les petits Passiflore partent à la chasse au trésor !






Ce que j'en pense  :

Une couverture douce, colorée, qui sent bon l'enfance, je ne voulais pas y résister. Pour un moment, j'avais 8 ans, j'oubliais les soucis et le quotidien.

Au fil des pages, c'était pareil. De beaux dessins, des couleurs pas trop criantes, mais pleines de vie, qui attirent l'oeil sans le fatiguer. Belle police de caractère choisie pour les bulles qui contiennent du joli texte. Une aventure gourmande, simple, qui émoustille nos sens, qui réconforte les petits et les grands. 

Intrigue mignonne et avec des petits jeux de mots bien trouvés, de l'humour, de bons sentiments comme on en trouve toujours avec la famille Passiflore et consorts.

Une bande dessinée pour toute la famille.



Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20






mardi 27 janvier 2015

Cassio tome 3, La troisième plaie de Desberg et Reculé



Le livre : 

Cassio tome 3, La troisième plaie de Desberg et Reculé aux éditions Lombard, 48 pages, 12 € 00.



Pourquoi cette lecture :

Tout simplement pour connaître la suite de cette saga.



Le pitch  : 

La dernière découverte de l'archéologue Ornella Grazzi pourrait bien lui coûter la vie! La jeune femme a retrouvé les poudres de Cassio, personnage complexe, tantôt avocat, tantôt guérisseur, poignardé par quatre assassins inconnus. Outre un saisissant pouvoir de refermer les plaies par la force de son esprit, l'homme semblait en effet posséder celui de se faire des ennemis partout où il passait. Ornella a déjà identifié deux des meurtriers et voilà qu'une alliée inattendue la met sur la piste du troisième tueur que Cassio croisa du côté d'Alexandrie. 
Mais, le présent laissera-t-il à l'enquêtrice le temps de découvrir les secrets du passé... ?





Ce que j'en pense : 

J'ai attendu moins longtemps cette fois pour lire la suite de cette saga. Il faut dire aussi que le suspense monte toujours plus et je ne sais pas y résister. Oui, je suis faible, je suis une lectrice de BD, de séries qui s'assume.

Cela devient de plus en plus sombre comme intrigue. L'époque de Cassio ou celle d'Ornella connaissent les mêmes travers, la nature humaine n'a pas véritablement changé. 

Le mystère autour de la personnalité de Cassio, de son pouvoir est plus épais que jamais.
Les poudres retrouvées en Turquie par Ornella attisent toutes sortes de convoitises.
Qui étaient les meurtriers de Cassio ?
Toutes ces questions nous taraudent encore et encore. On croit obtenir une réponse et en réalité, de nouvelles questions se posent. 
Frustrant ? Un peu oui, mais il faut croire qu'on aime ça puisqu'on en redemande.

Mêmes qualités que lors des deux précédents tomes : dessins, couleurs, scénario, mise en page, découpe des séquences... Bref que du bon.



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20 




lundi 26 janvier 2015

L'infiniment peu de Dominique Loreau




Le livre :

L'infiniment peu de Dominique Loreau aux éditions J'ai Lu, 184 pages, 6 € 90.



Pourquoi cette lecture :

J'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs livres de Dominique Loreau et j'ai aimé à chaque fois. Mieux encore, j'en suis ressortie plus sereine et avec la conviction que j'étais sur le bon chemin pour mener mon existence comme je le souhaitais. 
J'espère que cette nouvelle lecture m'apportera encore de nouveaux enseignements.


Le pitch : 

Si vous avez ce livre en main, c'est que vous êtes déjà sur la voie de l'infiniment peu.
Dominique Loreau nous enseigne que vivre de peu est non seulement une vertu mais aussi un élixir de sérénité. Avec ce livre au format minimal, elle se propose de nous faire cheminer vers la simplicité et la sobriété pour, bientôt, marcher le nez au vent. Poèmes, extraits de textes, haïkus égayent cette promenade et nous apprennent que la philosophie du "peu", c'est avant tout renouer avec l'essentiel et s’alléger de soi-même.


Ce que j'en pense :

Si posséder peu, c'est se libérer de beaucoup de contraintes, sachez que je suis pleinement d'accord avec cette affirmation. Ceci étant dit, je possède moi-même bien plus qu'il ne m'en faut réellement. Je cherche depuis un moment à acheter moins, mieux et à faire du tri dans nos monceaux de biens. Tâche peu aisée en réalité car on est au final possédé par nos objets.
Dominique Loreau insiste pourtant bien sur cette condition ( de peu posséder) et nous en démontre les grands avantages. 
J'ai envie de la croire car en effet dans mon enfance, on possédait bien moins de choses et pour autant, je ne me suis jamais sentie malheureuse car j'avais l'essentiel. Il ne me manquait donc que du superflu... Et quand je dis manquer, vous m'aurez compris à demi-mot.

L'argent au centre de beaucoup de nos préoccupations doit reprendre sa place véritable : il sert pour les dépenses incompressibles (loyer, nourriture etc...), C'est un outil, mais pas un objectif de vie. J'aime cette idée. D'ailleurs nos besoins réels sont peu nombreux et assez vite comblés.  Dominique Loreau sait mettre l'accent sur des vérités qu'on oublie trop facilement. Ces rappels sont loin d'être superflus eux ! 

De plus, elle nous donne aussi ses solutions. Elle ne se contente donc pas seulement de nous conseiller. Elle nous met sur la bonne voie. 

Un bémol néanmoins pour cette lecture. Si vous avez déjà lu d'autres titres de Dominique Loreau comme L'art de l'essentiel, vous aurez sans doute l'impression de lire des redites par moment. Rien de grave en soi car pour assimiler l'essentiel justement, l'apprentissage passe par la répétition. Prendre ce livre comme une piqure de rappel, pour ces lecteurs, est donc une bonne chose. Je fais parti de ceux-là. 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20





jeudi 22 janvier 2015

Les démons d'Alexia tome 2, Sigma Diabolicum de Ers et Dugomier



Le livre : 

Les démons d'Alexia tome 2, Stigma diabolicum de Ers et Dugomier, aux éditions Dupuis, 48 pages, 10 € 60.



Pourquoi cette lecture  :

Quand j'apprécie une série BD, je la poursuis dans mes lectures. Je n'enchaine pas forcément les tomes, mais j'essaie de me les procurer le plus simplement et rapidement possible. Je crois que tous les amateurs font cela, non ?



Le pitch : 

Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels, est une institution discrète qui lutte contre les événements paranormaux qui menacent l'équilibre de notre monde. Alexia, jeune exorciste, s'engage corps et âme dans ce difficile combat, au risque de se laisser dévorer par ses propres pouvoirs.





Ce que j'en pense : 

Cela débute fort : deux morts mis en scène à première vue. La tension monte immédiatement d'un cran.

Le lien avec le tome précédent est lui aussi très fort. Il conditionne un peu la compréhension de certains détails présents dans ce second tome. C'est réellement une suite. 
On retrouve des personnages connus, dont forcément Alexia. On continue notre bonhomme de chemin avec elle et on sent que le calme qui règne n'est que temporaire et surtout tellement fragile.

Le graphisme me plait toujours autant et le découpage des séquences est bon. On ne se lasse pas, on avance avec Alexia, on s'enfonce dans le ou plutôt les mystères.

Les dangers sont d'autant plus présents qu'Alexia est une frondeuse, elle écoute ses instincts, sa curiosité aussi. Son personnage m'attire encore plus. C'est sans doute parce qu'elle n'en fait qu'à sa tête. Je suis un peu (beaucoup) comme cela également.
Elle évolue et même se transforme. Je sens qu'on ne va pas être au bout de nos surprises. Chic alors !
 
Je suis maintenant impatiente de lire le tome 3.



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20





mercredi 21 janvier 2015

L'oeil de Paris de Jean-Philippe Charbonnier



Le livre :

L'oeil de Paris de Jean-Philippe Charbonnier aux éditions Séguier, 86 pages, 10 € 00.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Séguier.
Si vous me connaissez bien, vous savez que je me rends assez régulièrement dans notre capitale. J'adore y aller, la parcourir de long en large. Je commence à bien la connaitre, quant à l'aimer, c'est déjà le cas depuis longtemps.


Le pitch :

Il n’existe, à ce jour, aucun ouvrage consacré aux photographies parisiennes de Jean-Philippe Charbonnier. Selon le Nouvel Observateur, «De tous les grands photographes français, Jean-Philippe Charbonnier est sans doute l’un des plus méconnus. (...) A l’exception de douze ou quinze clichés qui ont fait le tour du monde, son œuvre, qui est pourtant l’une des plus significatives de l’histoire de la photographie française d’après-guerre est restée jusqu’à ce jour assez ignorée».




Ce que j'en pense :

J'adore la photographie, mais j'avoue être une inculte totale en la matière. Je fais mes photos en mode freelance et je m'en sors plutôt pas trop mal même avec des appareils assez techniques. Il paraît que j'ai l'oeil. Peut-être...
Même chose concernant les photographes, je n'en connais presque aucun. Jean-Philippe Charbonnier était un inconnu pour moi et je suis très heureuse d'avoir pu découvrir une petite partie de son oeuvre par le biais de ce recueil. 

Le thème choisi m'allant à merveille, j'ai fait une belle balade dans les rues de Paris tout en ayant remonté le temps (les clichés sont d'après guerre jusqu'au années 80). Je n'ai pas boudé mon plaisir. 
Le regard de Jean-Philippe Charbonnier m'a plu. Il est sans trop de calcul, plutôt spontané et il capte des moments uniques. Certains clichés sont attendrissants, cocasses, amusants, d'autres plus graves, etc... Ces époques sont révolues, ceci étant dit on s'y croirait. 

Les légendes des photos sont elles-aussi très drôles. Elles enrichissent si cela est encore possible les clichés. 

Belle qualité d'édition qui met en valeur ces tirages bien que ce ne soit pas un grand format. C'est plus aisément maniable et n'enlève rien à la finesse, ni à la beauté des photos.

Un ouvrage d'art peu onéreux qui démocratise la culture, c'est que du bonheur.



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20




mardi 20 janvier 2015

Wonder Mum en a ras la cape de Serena Giuliano Laktaf


Le livre :

Wonder mum en a ras la cape de Serena Giuliano Laktaf au éditions Baudelaire, 115 pages, 9 € 90.



Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Baudelaire.
J'aime beaucoup rire et si la maternité, la parentalité sont portées aux nues, j'avoue tout n'est pourtant pas si rose Et qu'il vaut mieux en rire.



Le pitch :

Le livre d'une mère imparfaite, avec deux enfants parfaits... OU PRESQUE. Wonder Mum en a ras la cape ou le livre d'une maman (mais pas que) trentenaire, un poil névrosée, qui a décidé d'aborder la maternité avec humour et auto dérision. Parce que, non, ce n'est pas QUE du bonheur, et qu'il y en a marre de devoir dire le contraire sous prétexte qu'il faut assurer le renouvellement de la population. 
Parce que tous les parents sont sur le même bateau : celui où on porte des cernes en guise de IT accessoire. Et parce que du coup, pour éviter le naufrage, il va falloir essayer d'en rire. La mère parfaite n'existe pas, ni le père parfait d'ailleurs et ça c'est clairement la faute des enfants parfaits. Ah non, c'est vrai, ils n'existent pas non plus... Mamans, papas, grands-parents : ce livre nous permettra de déculpabiliser un peu. 
A l'heure où il faudrait être irréprochable dans tous les domaines, il est bon de se dire que ce n'est pas si grave si l'on n'y arrive pas toujours ! Quant à toi, personne sans enfant, être chanceux de ton état, cet ouvrage te décidera peut-être à sauter le pas... ou pas. Des pensées, des VDM (vie de mère Ndr.), des mots d'enfants, des moments de solitude et de honte suprêmes, le tout saupoudré d'un voile de tendresse : Serena nous livre ce mélange explosif sans jamais en faire des tonnes. 
Si tu es une mère imparfaite, allaitante ou pas, que tu portes en poussette, en écharpe ou à dos de chameau, que tu cuisines pour tes enfants ou que tu ne jures que par les petits pots, que tu aies aimé être enceinte ou détesté le ventre rond, si tu as envie de faire du mal à Dora, que parfois tu te sens dépassée, que tu as un peu d'humour et beaucoup de second degré ce livre devrait te parler ! Tu es un papa ? il se peut qu'il t'intéresse aussi, et quant à toi, personne sans enfant, être chanceux de ton état, cet ouvrage te décidera peut-être à sauter le pas... 
OU PAS ! Serena est une maman, certes, mais aussi une femme, une chef d'entreprise, une amie, une épouse, une fille, une soeur, une meuf sympa (presque toujours)... En fait, c'est une trentenaire comme il y en a beaucoup, qui essaye de concilier tout ce joli monde dans sa tête, sans complètement la perdre !


Ce que j'en pense :

Il y a longtemps que je sais que «la femme parfaite est une connasse», alors que dire de la mère parfaite ?!! L'imperfection, c'est bon je maîtrise. Parfois même je revendique mon statut de mère indigne qui s'assume. Bah c'était ça ou l'asile.
Ce livre remplit de petites brèves, de ressentis, d'histoires vraies, m'a fait rire. Oui vraiment rire. Je me suis reconnue, revue dans certaines situations. La parentalité, c'est tout sauf que du bonheur, mais même en étant prévenue, on fonce. Après rire des situations où on a perdu toute notre dignité ou notre self contrôle, c'est reconnaître qu'après tout, on est plus fortes qu'on ne le pensait. Et puis, c'est la Vie. 

Ce livre est plein de bonne humeur, de dérision et de vérité. Il n'enjolive pas tout, mais fait aussi la part belle à ce qui importe vraiment : on les aime nos monstres sur pattes, plus que tout même si souvent on a des pulsions meurtrières et/ou suicidaires !

A offrir à un couple qui envisage d'avoir des enfants, à votre meilleure amie pour qu'elle aussi se marre comme une baleine, à vos enfants quand ils seront assez grands pour comprendre l'enfer (tout le bonheur) dans lequel vous avez nager durant les premières années... 

Un livre contre la morosité et le mensonge perpétré pour que vous vous reproduisiez !!! MDR 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 



lundi 19 janvier 2015

Lucifurges de Jean-Baptiste Ducournau




Le livre : 

Lucifuges de Jean-Baptiste Ducournau aux éditions du Chemin Vert, 423 pages sur mon iPad, 
(Ebook)


Pourquoi cette lecture : 

C'est un partenariat choisi dans le catalogue des éditions du Chemin Vert. La lecture du pitch m'avait tout bêtement attiré. Le prix reçut par l'ouvrage est un plus, mais n'a guère peser dans mon choix. Je ne suis pas si sensible aux sirènes des récompenses qui ornent les couvertures. J'attend plus qu'un bordereau qui entoure l'objet-livre (en l'occurrence, c'est un ebook). Je veux vibrer. 



Le pitch : 

Quel est le lien entre une étrange prostituée péruvienne assassinée, un tueur à masque de chien armé d'une disqueuse qui signe ses crimes en décapitant des chats, une petite société high tech cotée dans un des trous noirs de la Bourse, un dentiste – ami d'enfance du commissaire en charge de l'enquête – dont le comportement se modifie entre chien et loup et qui disparaît à la nuit tombée, des amateurs de sensations fortes qui sillonnent les catacombes ? C'est ce que Augustin Cornélius – adepte forcené de la pêche au Sandre dans la Seine – et ses deux adjoints, Clara Demaistre - collectionneuse de boules à neige -, et Jean-Christophe Pereira – fan absolu de rétrogaming – vont devoir découvrir.
Lucifuge : en zoologie, se dit des espèces fuyant la lumière...
Un polar enjoué, au rythme endiablé !


Ce que j'en pense : 

Début presque paisible, mais il ne faut pas se fier à l'eau qui dort...

J'ai aimé cette découverte de certains personnages dans ce calme avant la tempête. J'ai eu l'impression au début d'être dans un Simenon avec Maigret. C'est vous dire ! Mais ensuite, l'air de rien, sans se bousculer (toujours au départ), mais de manière fort intelligente, l'enquête avance. C'est assez réaliste car c'est en assemblant des morceaux du puzzle que l'on résout une affaire. Parfois, on n'y comprend pas grand chose car les pièces ne semblent pas aller ensembles, mais avec de la patience, tout devient limpide. 

Ceci dit, des émotions fortes, de l'action, des fouines scientifiques façon "Bones", on a en aussi et limite on se retrouve plus dans l'ambiance des "Experts" que dans " Les cinq dernières minutes".  Commissaire Moulin vous revoilà donc ?! (à l'époque, c'était du violent !!!)
Amateurs d'hémoglobine vous serez servis copieusement également !

L'écriture est agréable, actuelle, rythmée et chaloupée. Beaucoup d'humour et des expressions pas piquées des vers. Des jeux de mots aussi, sur l'orthographe, bref l'auteur nous fait un florilège loin d'être désagréable.
De plus, on se cultive sans en avoir l'impression grâce aux multiples digressions.

Les personnages sont vite attachants. On les découvre, on vit un moment fort avec eux, on vibre au rythme de leur enquête. On découvre leurs marottes. Cela ne les rend que plus vivants et ce sont de véritables cabotins. 

Le décor est fouillé, documenté, contemporain, urbain et cruel comme toute jungle de béton. 
Pas mal de passages vont ravir les mordus de la pêche, mais pour ma part, je ne les ai pas apprécié plus que cela. Question de goûts, rien de plus. 
Belle découverte de notre capitale, dessus comme dessous. La connaissant pas trop mal, j'ai revu mentalement pas mal de lieux, même Suresnes. 

Voilà un roman qui en a charmé plus d'un déjà ( de lecteur, évidemment !!!) et qu'il faut conseiller aux amateurs du genre. Ils devraient tomber sous le charme et en redemander. Je suis de ceux-là car malgré quelques petits défauts (répétitions, erreurs minimes sur des détails...), Il y a un sacré potentiel.


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 



vendredi 16 janvier 2015

Le papillon à roulettes de Marie Garnier


Le livre :

Le papillon à roulettes de Marie Garnier aux éditions Baudelaire, 58 pages, 12 € 00


Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Baudelaire.
Une envie de douceur, de poésie et de couleurs.


Le pitch :

Bébé Papillon a un an. Il est de plus en plus beau, pourtant papa et maman Papillon se font beaucoup de souci. - Il ne vole toujours pas ! dit papa Papillon, qui est très inquiet. - Il n'essaye même pas ! répond maman Papillon. Maman et papa Papillon décident d'emmener bébé Papillon chez le grand papillon blanc. Ils veulent comprendre pourquoi bébé Papillon ne vole pas comme les autres petits papillons.





Ce que j'en pense :

Les enfants ne sont pas toujours des anges entre eux, mais les parents, c'est un peu pareil. La différence dérange. On ne sait pas comment l'appréhender, on se sent gêné, on peut avoir des réactions débiles et blessantes. 
Ce livre, je le voyais comme un message d'amour et de tolérance. Je ne fus pas déçue. C'est en prime un très bel album que l'on peut lire, relire, partager, expliquer, etc... Le site Maman.fr l'a classé dans son top 10, je ne peux que confirmer que ce choix est excellent.

L'intrigue est simple, fluide, elle intéressera les plus petits, mais aussi les grands car elle n'a rien de gnangnan. C'est beau, c'est la vie et on le sait, tout ne va pas toujours dans le sens que l'on souhaiterait. Il faut faire avec et en général, on finit par retrouver le sourire. 

Les illustrations de ce livre sont magnifiques. Il y a  de la couleur, de la vie. On ne se lasse pas de les admirer. Elles accompagnent le texte, renforcent son message.

L'écriture m'a beaucoup plu également. Elle plaira aux parents, mais également aux jeunes lecteurs. En peu de mots, l'auteur délivre un message d'amour, claire, limpide. 

A découvrir !


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20











jeudi 15 janvier 2015

La main de pangboche tome 1 d'André Taymans



Le livre  : 

La main de Pangboche tome 1 d'André Taymans aux éditions Paquet, 48 pages, 13 € 50.
Série complète en 2 volumes.


Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat obtenu lors de l'opération Masse Critique organisée par la communauté Litteraire Babelio.com.


Le pitch :

Roxane Leduc, jeune Française, partage son temps entre la France et le Népal, où elle est chargée de dénicher des objets d'art rares et anciens destinés à des collectionneurs fortunés. Un matin, elle a rendez-vous avec un dénommé Anderson qui aimerait la persuader de retrouver une relique, la «main de Pangboche», une main de yéti momifiée dont il possède déjà un doigt. Roxane est loin de se douter que cette proposition va bouleverser le cours de son existence.


Ce que j'en pense :

Dessins modernes et classiques (traditionnels) à la fois qui nous entraînent dans une aventure des plus rocambolesques, mais qui m'accroche immédiatement. Je suis peut-être faible, mais les mystères et les légendes, cela m'a toujours beaucoup plu. Je reste persuadée que derrière toutes ces histoires un peu folles, tirées par les cheveux, il existe un fond de vérité. 

Le rythme est rapide (presque trop d'ailleurs) et pas de temps morts à noter. L'intrigue sera bouclée en deux tomes seulement. Le premier pose pas mal de questions. Normal.
La suite se devine un peu, mais on aura peut-être des surprises ? A voir le moment venu. Pour le coup, c'est moi qui irai un peu trop vite en besogne. 

La mise en couleur n'est pas désagréable, cependant je la trouve un peu minimaliste, froide, systématique, en bref trop artificielle. Cela ne m'a trop gênée cependant car j'étais plus captivée par l'intrigue. 

Les personnages sont caricaturaux, mais jamais déplaisants. Les gentils se repèrent vite, les méchants aussi.
Roxane est amusante, moderne et pas plus courageuse que la norme. Ceci dit, elle se retrouve dans de beaux draps rapidement et ne recule pas. Déjà pas si mal. Je ne sais pas si j'en aurai fait autant !!!! 



Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20