mardi 10 novembre 2015

La ballade de la mer salée d'Hugo Pratt



Rentrée littéraire 2015



Le livre : 

Corto Maltese, La ballade de la mer salée d'Hugo Pratt aux éditions Denoël & ailleurs, 295 pages, 19 € 00
Paru le 10 septembre 2015



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Denoël, choisi dans leur catalogue de publication. 
Je suis toujours dans la découverte du personnage Corto Maltese, mais cette fois, c'est son véritable papa qui va m'y aider : Hugo Pratt. Et pas dans une BD, mais un roman. 



Le pitch : 


De sa célèbre bande dessinée La Ballade de la mer salée, prélude aux vingt-neuf épisodes de la saga de Corto Maltese, Hugo Pratt, peu avant sa mort, avait décidé de faire un roman. Naviguant dans les mers du Sud au milieu des tempêtes, des naufrages et des îles perdues, pirates et aventuriers farouches font souffler un vent de violence extrême tempéré de soudaines bouffées de tendresse. Tous les ingrédients qui ont porté les aventures du Maltais à la dimension d'une légende sont ici réunis pour que le romantique marin nous entraîne une fois encore dans son univers magique, sous la plume d'un auteur dont on découvre que le génie tenait aussi à ses dons d'écrivain.



Ce que j'en pense : 

Restée un tantinet sur ma faim lors de ma première approche avec un autre roman signé Marco Steiner sur Corto Maltese, j'espère beaucoup avec celui-ci. Comme il est signé par le défunt géniteur du héros, je me dis que j'emprunte des sentiers plus balisés, plus sûrs. 
Me voilà donc lancée et c'est un Corto Maltese enfant (10 ans) qui me prend par la main. 
Très vite par la suite, c'est un jeune homme qui prend le relais et je me suis dis : les choses sérieuses commencent. 

Beaucoup de descriptions plantent les décors, les ambiances de chaque scènes. 
De même, les protagonistes nous sont abondamment décris. 
Rien n'est laissé au hasard, tout est sous contrôle. Presque trop encore une fois car je me sens un peu prisonnière de ces ornières. Mon imaginaire est guidé, mais aussi bridé par tant d'informations. Tout ce bien ne m'est pas si bénéfique que cela. Quel dommage ! 

Ceci dit, je découvre comme je l'espérais un peu plus le personnage emblématique qu'est Corto Maltese. Et j'avoue qu'il me plaît assez : beau jeune homme malin et ténébreux, pas mal d'esprit avec une immense capacité d'adaptation à toute situation. 

Le monde de la mer n'est pas le mien. Je suis une terrestre indéniablement. Si j'aime voir la mer, je ne m'y frotte guère ou prudemment. Je ne rentre donc que partiellement dans le récit pourtant loin d'être mauvais. 
Même avec l'univers de piraterie, je ne plonge pas tout à fait. En fait, je crois que même la période historique ne me convient pas vraiment. Je suis plus tournée vers le XVII ème ou le XVIII ème. Oui, je suis difficile car je cherche vraiment la petite bête. Ce roman est bon, intéressant, l'écriture fluide et agréable, mais je ne parviens pas à monter à bord complètement. L'osmose ne se fait pas alors que je pense que ce titre ravira plus d'un lecteur. 




Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20



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