vendredi 18 décembre 2015

Excellentes fêtes de fin d'année



Voilà le moment de se souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année puisque les vacances scolaires de la période pointent le bout de leur nez. Et si vous n'êtes pas un nouveau lecteur, vous savez que je mets systématiquement le blog en sommeil durant les congés afin d'être avec les miens. Pour les autres, je vous en informe via ce billet.
Ceci étant dit, rassurez-vous, je reprends du service dés le 4 janvier 2016.

D'ici là, profitez de tous les plaisirs qui vont s'offrir à vous que vous appréciez ou non les fêtes. Le bonheur est dans les petites choses...



jeudi 17 décembre 2015

Sex Beast sur les traces du pire tueur en série de tous les temps de Stéphane Bourgoin



Le livre : 

Sex Beast, Sur les traces du pire tueur en série de tous les temps de Stéphane Bourgoin aux éditions Grasset, 250 pages, 19 € 00.
Publié le 25 novembre 2015. 


Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Grasset. 
Je l'ai choisi car si je n'ai aucune attirance macabre pour la violence, les crimes, les tueurs en série ou non, j'aime tenter de comprendre et cela passe par la connaissance des faits, des protagonistes, des lieux, des époques etc... 



Le pitch : 

Policier dans un Comté de Floride au moment où il est condamné pour deux homicides et une double tentative de kidnapping, Gerard Schaefer est suspecté de 34 assassinats de jeunes femmes. Tué en prison en 1995, il a écrit des nouvelles de "fiction" où il dépeint ses plus abominables perversions. Stéphane Bourgoin l'a interrogé en novembre 1991 et, dans plusieurs courriers, le serial killer lui indique qu'il aurait commis plus d'une centaine d'assassinats. 
Parmi les 77 tueurs en série que Stéphane Bourgoin a rencontrés, Gerard Schaefer est celui qui l'a le plus marqué : "Vingt ans plus tard, mon corps se souvient encore de la terreur qui s'est emparée de moi lors de mon face à face. Dès l'instant où je me suis trouvé face à lui, j'ai eu le sentiment d'être confronté au Mal absolu".



Ce que j'en pense : 

Ceci est un livre documentaire sur un des pires criminels que cette terre ait pu porter. Tuer, faire le mal, faire souffrir était comme une seconde nature pour lui. Mais ce qui m'a le plus dérangé dans cette lecture, c'est de lire les écrits de ce malade : Gérard Schaefer. Rentrer dans son esprit était très désagréable et ce même si j'aime en général comprendre comment fonctionne ceci ou bien cela. J'ai détesté au plus haut point me retrouver dans la tête de cet homme. J'en avait le sang glacé, je ressentais un véritable malaise. Ma curiosité a été satisfaite même si je le rappelle, c'était pour essayer de comprendre le mode de fonctionnement de personnes aussi dangereuses. Je ne regrette pas, mais on ne ressort pas indemne de l'expérience. 

Les témoignages de ses victimes rescapées ou tout autre individu qui fut en contact avec ce monstre est difficile également. J'ai ressenti comme la présence oppressante de son aura. Le mal personnifié.

L'écriture de l'auteur est adaptée et l'on sent aussi qu'il maîtrise son sujet. Ceci étant dit, Stéphane Bourgoin est lui aussi impressionné par cet homme qui tient plus de la machine à tuer qu'à un individu lambda ou à un autre criminel. 
Ce qui est terrifiant encore, c'est de savoir que ce type de prédateur existe bel et bien. Croyez-moi, j'en sais hélas quelques choses. On peut croiser leur route n'importe où et n'importe quand. 
Heureusement, ils sont peu nombreux.

L'ouvrage est illustré en plus de citer de nombreuses pièces originales. Les clichés en noir et blanc renforcent le message délivré par le texte. Tout est plus qu'ancré dans le réel et c'est dur à supporter, mais sans doute nécessaire pour décrire toute l'horreur de cette série de meurtres, d'ignominies, ces affaires judiciaires et ce serial killer. 

J'ai eu du mal à m'endormir après cette lecture. La vérité dépasse de trop la fiction, mais c'est un bon bouquin. 



Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20






mercredi 16 décembre 2015

Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol




Le livre : 

Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol aux éditions du livre de poche, 665 pages, 7 € 90.
Publié le 19 mars 2014.



Pourquoi cette lecture : 

Voilà un autre de mes livres qui était dans l'une de mes trois bibliothèques réservées à ma PAL monstrueuse. Les passionnés me comprendront. Quand on aime, on ne compte pas et on amasse assez rapidement. Il y aujourd'hui une bonne occasion et une excellente excuse. Et il y a tant à lire. De temps en temps donc, je sors un titre de cette réserve. Un petit plaisir très personnel. 
Il n'y a pas de date de péremption pour découvrir une œuvre littéraire et c'est tant mieux. On a ainsi tout son temps. Un grand luxe dont il faut jouir assurément dans notre monde actuel. 
Ce livre fut un gros succès. J'espère le trouver aussi à mon goût. 



Le pitch : 


Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie. 


Ce que j'en pense : 

Galerie de portraits d'entrée de jeu et autant de personnalités différentes sont à découvrir dans ce roman qui me permet aussi de découvrir fort tard et bien après tout le monde, l'écriture de Katherine Pancol. 
Mieux vaut tard que jamais dit-on non ? Je suis assez d'accord. Un auteur, un ouvrage, c'est quand on veut, quand on peut, quand l'occasion se présente. C'est une rencontre. Le temps m'a fait défaut jusqu'à présent et c'est bien loin de l'effet de mode que je me lance dans la saga de Joséphine et de ses proches. Être à contre courant n'est pas pour me déplaire. 

Écriture simple, mais assez efficace pour nous raconter ces vies qui se croisent. 
Très, voir peut-être un peu trop réaliste, on peut vite s'identifier à un ou plusieurs protagonistes. Chacun possède des traits de caractère bien marqués, mais on découvre des nuances, des fêlures, des faiblesses ou des ressources insoupçonnées au fil des pages. 
Quand je disais que peut-être tout ceci était un peu trop réaliste, je faisais référence à leurs existences plus ou moins malmenée. Même les plus gâtés en apparence ont leur lot. Et tout cela ne m'a pas fait rêver ou transporter. J'ai plutôt eu des remontés mélancoliques et des pensées plus mornes, plus sombres. La nature humaine et la société actuelle me déçoivent trop souvent. Ce roman met justement le doigt dessus à divers niveau. Même en ne privilégiant pas seulement les lectures gaies, j'avoue que je ne me retrouve pas autant plongé dans des pensées ou des quotidiens qui me parlent autant. Les échos me sont limites désagréables et pourtant je suis allée au bout du récit. 
Masochisme ? Peut-être un peu (lol). Espoir que cela change ? Toujours. 



Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20



lundi 14 décembre 2015

Gisèle Alain tome 1 de Sui Kasai




Le livre : 

Gisèle Alain tome 1 de Sui Kasai aux éditions Ki-oon, 206 pages, 7 € 65.
Paru le 11/10/2012



Pourquoi cette lecture : 

Voilà un manga qui traînait depuis trop longtemps dans ma PAL. Il est temps que je fasse un peu diminuer ce chiffre monstrueux qui caractérise ma PAL justement. Un de moins, c'est toujours cela. 



Le pitch : 

Début du xxe siècle. Héritière d’une famille noble, en rupture avec les siens, la jeune Gisèle gagne sa vie comme logeuse dans une pension. Mélange déroutant d’assurance et de fragilité, l’intrépide demoiselle décide de monter son agence pour devenir… femme à tout faire ! Sauvetage de chats égarés, négociations secrètes pour les notables de la ville, bâtisse à retaper du sol au plafond : elle découvre les aléas de la vie, tout en enchantant son entourage par sa vitalité et sa fantaisie. Mais c’est sans compter sur un passé qui ne va pas tarder à la rattraper et à jeter un voile sombre sur cette liberté fraîchement acquise…



Ce que j'en pense : 

Voilà un manga que j'avais acheté pour le lire en duo avec mes Pestouilles, mais j'ai pris bien du retard. Elles avaient apprécié l'ensemble de ce premier tome sans pour autant devenir complètement "Addict" à cette saga. Elles ne m'en ont guère plus dévoilé avant ma propre lecture et je les en remercie. (sauf un épisode qui leur avait fait se poser des questions et il est question de striptease.) C'est toujours mieux pour se forger un avis complet et vous voyez, les lectures pensées ainsi permettent aussi d'aborder des thématiques pas forcément évidentes, mais après tout pourquoi pas ? 

J'ai aimé les graphismes qui sont travaillés. Les décors aussi. Chaque page est riche. 
Le ou plutôt les scénarios de chaque petite aventure sont très classiques, sans grande surprise (même celui évoqué plus haut) et on croule sous les bons sentiments. Je ne m'attendais pas à autre chose donc pas de réelle déception. 

Certains lecteurs pourront trouver cela mièvre comme style. Je dirai que c'est plutôt gentillet. On peut le mettre entre toutes les mains (les sujets ne sont pas osés, pas de manière crue et donc cela suscite le questionnement parfois, mais c'est plutôt une bonne chose je trouve) et cela plaira indéniablement plus aux filles. 



Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20 



jeudi 10 décembre 2015

La 6ème extinction, comment l'Homme détruit la vie d'Elizabeth Kolbert




Rentrée littéraire 2015



Le livre : 

La 6 ème extinction - Comment l'homme détruit la vie d'Elizabeth Kolbert aux éditions la librairie Vuibert, 352 pages, 21 € 90. 
Sorti le 14 / 08 / 2015



Pourquoi cette lecture : 

J'aime comprendre le monde et ce qui m'entoure. Si parfois, je fais un peu l'autruche pour ne pas voir véritablement ce qu'il advient (sorte d'auto-défense contre les agressions extérieures), le reste du temps, j'aime aller à la pêche aux informations. Cette lecture m'attirait depuis que j'ai connu la date de parution en France de ce livre. Je n'ai pour une fois pas trop attendu pour m'y plonger dedans. 



Le pitch : 

Depuis l'apparition de la vie sur Terre, il y a eu 5 extinctions massives d'espèces. Aujourd'hui, les scientifiques estiment que le monde est en train de vivre la sixième, peut-être la plus dévastatrice de toutes. Cette fois, l'homme en serait la cause. En sera-t-il la victime ? Pour prendre enfin la mesure du moment décisif que l'humanité est en train de traverser, Elizabeth Kolbert signe une vaste enquête sur l 'épopée de la vie terrestre. 
A la croisée du reportage de terrain et de l 'histoire des idées, elle donne à voir la science en train de se faire tout en donnant la parole à de grands savants tels Cuvier, Darwin et d'autres. Loin de tout dogmatisme, elle a arpenté la planète à la rencontre de scientifiques sur leurs lieux de travail, pour raconter le destin d'espèces disparues ou menacées (la grenouille dorée du Panama, le rhinocéros de Sumatra, une ammonite du Crétacé). 
Dans une prose limpide et percutante, aussi rigoureuse qu'accessible, Elizabeth Kolbert réussit à rendre compréhensibles et sensibles des concepts généralement difficiles à appréhender. 


Ce que j'en pense : 

Cette lecture non romanesque déjà couronnée par le prix Pulitzer 2015 dans la catégorie non fiction pourrait sembler de prime abord un tantinet austère, peu récréative, voir carrément ennuyeuse pour ne pas dire mortelle. 
Oui, je ne peux pas dire que j'ai beaucoup ri lors de ma découverte de l'ouvrage et pour cause l'évocation d'une sixième extinction de masse des espèces se prête assez peu à l'euphorie. Reste que l'on ne peut pas toujours faire l'autruche et se regarder le nombril en attendant des jours meilleurs toujours incertains. 
Quoiqu'on en dise ou pense, nous vivons toutes et tous sur cette Terre et les impacts sur la faune et la flore liés à nos activités, on les ressent. En prendre conscience, c'est un premier pas. Les comprendre et en mesurer l'ampleur vient ensuite.
Cet ouvrage nous y aide fort bien car avec des exemples concrets et des notions complexes, mais mises à notre portée, on a sous les yeux un outil parfait. 

J'ai apprécié d'avoir quelques photos ou illustrations bien choisies. Cela ancre d'autant plus le lecteur dans l'aspect bien réel des faits énoncés. Le risque majeur étant de le perdre sous une masse d'informations trop indigestes. Et fort heureusement ce n'est jamais le cas. 
On est au contraire comme l'auteur, prit par ces découvertes pas toujours réjouissantes, mais indéniablement fascinantes. On touche du doigt tout ce que l'on est en train de perdre. 

Voilà une lecture "responsable". 



Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20 



mercredi 9 décembre 2015

Les Minions tome 1 : Banana ! De Renaud Collin et Didier Ah-Koon




Le livre : 


Les minions tome 1, Banana ! De Renaud Collin et Didier Ah-Koon aux éditions Dupuis, 48 pages, 9 € 90. 
Publié le 19 juin 2015. 



Pourquoi cette lecture : 

C'était une BD pour ma Pestouille n*2 au départ, mais bon comme je l'ai emmené revoir le film (elle l'avait vu une première fois avec sa sœur) avant la sortie du coffret DVD (disponible à ce jour), j'ai souhaité y jeter un œil. 


Le pitch : 

Des créatures couleur jaune citron qui adulent les méchants sans l'être eux-mêmes car ils sont plus bêtes que cruels ! Voilà, ce sont les minions. 




Ce que j'en pense : 

BD empruntée à la médiathèque  pour Pestouille n*2, mais je l'ai lu aussi. Enfin lu, c'est vite dit car il n'y a pas de texte, ce livre est exclusivement graphique. Pourquoi pas car ainsi même les plus jeunes peuvent retrouver ces créatures drôles et attachantes que sont les minions. 

Avant même de commencer la découverte du récit, on a un petit jeu du type "Où est Charlie". On s'exerce les "mirettes" et on va en avoir besoin car le récit n'a pas de texte certes, mais alors cela fourmille de détails pour certaines pages. 
Le reste est un classique dans le découpage : une page = un gag. Simple et efficace. 

J'ai trouvé l'ensemble sympathique et bien mené. Il n'y a plus qu'à attendre le tome 2. 



Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 








mardi 8 décembre 2015

Diabétiquement votre de Bertrand Burgalat





Le livre : 

Diabétiquement votre de Bertrand Burgalat aux éditions Calmann-levy, 301 pages, 17 € 00. 
Publié le 21 octobre 2015. 



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Calmann-levy.
Le diabète est entré dans notre vie de famille depuis quelques années avec mon mari. Ce mal du siècle est à la fois relativement bien connu et en même temps mal appréhendé donc il terrorise et fait faire parfois n'importe quoi. Pour mieux vivre avec lui (pas le choix puisqu'on ne guérit jamais ou alors on en réchappe juste à temps), autant avoir un maximum de cartes en main. 



Le pitch :


Le diabète : un fléau qui tue plus que sida et malaria réunis. 400 millions de malades toutes catégories. 15 % des dépenses de santé en France et aux Etats-Cuis. Depuis la découverte de l'insuline il y a près d'un siècle, peu de progrès et beaucoup d'approximations. Pourquoi ce désastre ? Bertrand Burgalat répond à la question de façon implacable. Mêlant récit autobiographique, enquête et témoignages. 
Diabétiquement vôtre décrit le sucre triomphant, les sociétés submergées et les vies dévastées. Iconoclaste et rigoureux, un travail magistral d'utilité publique. 



Ce que j'en pense : 

Cette lecture n'est pas vraiment pour le plaisir et je pense que tout le monde pourra aisément le comprendre car pour se détendre j'avoue préférer me plonger dans les pages d'un bon roman, néanmoins je ne lis pas exclusivement pour m'amuser, mais aussi pour apprendre, comprendre. 
Le diabète est une maladie chronique dont on ne guérit jamais (on peut tout de même inverser la tendance surtout si on est prédiabétique avec des mesures à prendre assez simples et efficaces), mais cependant on peut tenter de la contrôler et vivre avec (plus ou moins bien j'en conviens). Pour ce faire, il faut déjà l'accepter et ce n'est pas une mince affaire. Cette acceptation passe par l'assimilation des informations que l'on peut glaner sur elle. Et puis le temps fait aussi son œuvre. 

Si ce livre ne nous donne pas du temps, il en va tout autrement pour les informations. 
Bertrand Burgalat mélange les sources et les restitue de manière très lisibles et parlantes pour tous. Un véritable plus surtout quand on sait que trouver des infos pertinentes, constructives, qui aident véritablement le "malade" et/ou son entourage est plus difficile qu'une mission de routine de l'équipe de "Mission Impossible". 

J'ai apprécié de voir combien le diabète est mieux cerné et tellement mieux traité qu'il y a seulement quelques petites dizaines d'années.  C'est assez fou et c'est grâce aux parties témoignages que l'on peut le comprendre. 
Reste qu'il y a aussi des manques, des aberrations, des inepties totales quant à la prise en charge du diabète. C'est révoltant, choquant. Les causes sont la bêtise, mais aussi l'argent, le profit... 

L'ensemble de l'ouvrage se lit facilement. Le style est plutôt direct, percutant, limite brut de décoffrage, mais cette spontanéité est une qualité car on y sent du même coup toute la franchise de l'auteur, sa motivation lors de l'écriture. 

Ce livre est à mon sens d'utilité publique comme cela est déjà évoqué dans le pitch et il devrait être mis en avant, conseillé aux nouveaux "malades", à ceux en devenir pour qu'ils puissent s'échapper à temps, aux proches des diabétiques... Et même aux autres car on n'est jamais trop informé. 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20



lundi 7 décembre 2015

Grippy est à fond (tome 2) de Dutto



Le livre : 

Grippy est à fond ! Tome 2 de Dutto aux éditions Soleil, 46 pages, 10 € 50. 
Paru le 1 er juillet 2015



Pourquoi cette lecture : 

J'aime bien le personnage de Grippy et j'avais envie de découvrir la suite de ses aventures.
Oui je pique certaines lectures à mes Pestouilles et j'assume complètement. C'est autant de sujets sur lesquels on peut échanger ensuite. Et puis, il n'y a pas d'âge limite pour s'amuser ! 


 



Le pitch : 

Grippy, le chat des P'tits Diables, vous connaissez ? Oui, c'est ça, le gros matou rondouillard, blagueur, gourmand et paresseux. Eh bien, croyez-moi, Grippy, ce n'est pas que ça. Car si un chat à sept vies, ce coquin de chat en a au moins deux et nous cache beauuuuuucoup de choses : une autre maison, d'autres amis et une tonne d'histoires drôles ! Mais vous avez de la chance, Grippy a décidé de vous livrer tous ses secrets (à part, peut-être, sa fameuse recette de cookies). 
Drôle, tendre et gastronomique, Grippy arriiiiiiiiiiive ! (sans trop se presser non plus, il ne faut pas exagérer) ! Vous qui l'aimiez dans Les P'tits Diables, vous allez adorer Grippy dans sa propre série !



Ce que j'en pense : 

Voilà une bande dessinée qui peut ravir les petits et les grands enfants. On retrouve Grippy le chat déjà connu des fans des P'tits Diables, mais cette fois c'est lui le héros avec Mamie, Melville, Croco... Une belle brochette de personnages. Et il n'y en a pas un pour rattraper les autres, mais dans ce cas-là, ce n'est pas un défaut, au contraire, on est là pour prendre du plaisir et s'amuser.

Une page, un gag, voilà une recette bien connue qui fonctionne toujours. Un petit plaisir à chaque fois avec des dessins très colorés, pas d'une finesse ou d'une beauté à couper le souffle, mais simples et efficaces. C'est adapter au genre de cette BD. 

Un album qui ne restera pas dans les annales, mais qui s'inscrit bien dans la continuité du premier tome. Gageons que d'autres suivront et ainsi la saga se complètera au fil du temps. 



Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20






vendredi 4 décembre 2015

Qui je suis de Charlotte Rampling avec Christophe Bataille



Rentrée littéraire 2015


Le livre : 

Qui je suis de Charlotte Rampling avec Christophe Bataille aux éditions Grasset, 120 pages, 15 € 00.
Publié le 30 septembre 2015



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Grasset choisit dans leur catalogue. 
J'ai depuis des années une affection pour l'actrice Charlotte Rampling dont je ne sais rien sur le plan humain si ce n'est qu'elle fut la compagne de Jean-Michel Jarre (autre artiste que j'aime beaucoup) pendant des années. C'est une occasion pour découvrir la femme que je saisis. 





Le pitch : 


Charlotte Rampling raconte pourtant avec simplicité, justesse, en un dénuement poétique. Sa jeunesse, passée entre les garnisons britanniques et la France. Son père, vainqueur des jeux Olympiques de Berlin, puis brisé dans son élan. Sa mère, K héroïne d'un roman de Fitzgerald " . Sa soeur Sarah, disparue trop tôt. Avec la complicité de Christophe Bataille, Charlotte Rampling se livre, se cache, mêle les impressions, les souvenirs, les lieux, composant les multiples facettes d'un visage légendaire, inaccessible, familier.




Ce que j'en pense : 

J'ai envie de vous dire que pour cet ouvrage, son essence se trouve déjà dans le titre qui est excellent. En effet, ce n'est pas une biographie classique qui nous est proposé, mais une découverte par touches ultra subtiles de la personnalité de Charlotte Rampling. Qui je suis ? Qui est-elle ? 

Plus fin encore qu'un jeu de devinettes, on peut lire les bribes que l'actrice a consenti à donner à Christophe Bataille. C'est d'autant plus captivant que l'on ne sait jamais ce que chacune de leurs rencontres va laisser entrevoir. Pour un peu, cette lecture laisse comme une impression de jeu félin, Charlotte excellant dans cette mouvance toute en pattes de velours. 

Seules les jeunes années de la vie de Charlotte sont abordées. C'est assez logique car pour cerner une personnalité, rien ne vaut l'analyse de l'enfance, de sa jeunesse, de sa construction en quelque sorte. Ce début d'existence qui façonne forcément le caractère, qui influence les choix, est unique pour chacun et explique le pourquoi et quelques fois le comment de nos différences avec des expériences assez similaires. 

Jolie surprise que ce livre qui diffère de la multitude de titres disponibles sur nos stars préférées. Le lecteur est bousculé doucement dans ses habitudes par un style littéraire un peu particulier et il se prend au jeu. S'il n'assouvit pas toute sa curiosité, il apprécie que des zones restent sombres (comme quoi). Le mystère, il n'y a pas mieux pour stimuler l'imagination... Charlotte Rampling se nimbe de brouillard tout en se livrant plus qu'elle ne l'aurait jamais cru à mon sens et je trouve que cela sied si bien à l'une des plus françaises des anglaises qui nous fait a fait rêver, frissonner, trembler, rire... Bref qui nous a fait nous sentir vivant à travers ses rôles. 

Avec les magnifiques clichés qui jalonnent cette édition, on plonge encore plus profondément dans l'univers secret et unique de Charlotte Rampling. 

A découvrir.




Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 







jeudi 3 décembre 2015

Chi, une vie de chat tome 2 de Konami Kanata



Le livre : 

Chi, une vie de chat, tome 2 de Konami Kanata aux éditions Glénat kids, 154 pages, 10 € 75. 
Sorti le 26/01/2011



Pourquoi cette lecture : 

Au départ, j'ai pris ce manga pour ma Pestouille n*2, mais c'était plus ou moins un prétexte. Elle adore ce personnage de petit chat, mais je suis tout aussi attendrie. J'ai d'ailleurs lu le premier tome avec grand plaisir donc la suite, c'était une évidence. 





Le pitch : 


Que faire quand on est un mignon petit chaton dans une maison qu'on ne connaît pas ? Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ? Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde ! Du bac à sable aux crayons, du chat d'à côté au bain, des serviettes aux légumes... la vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l'est encore plus ! Miaaaa... 


Ce que j'en pense : 

Lecture commune avec ma Pestouille n*2, ce fut surtout une occasion d'échanger nos avis qui au final, malgré les 30 ans qui nous séparent (aïe, ça fait mal rien que de l'écrire), sont très proches. On a passé un bien agréable moment. 

Contrairement aux Manga classiques, la série/saga Chi est en couleurs. Elle s'adresse en priorité à un public plutôt jeune qui apprécie les pages colorées car plus attractives, mais ce qui fait que l'on devient fan de la petite boule de poils qu'est Chi, c'est sa bouille, ses réflexions amusantes de petit chat qui découvre le monde et ses "aventures" avec son lot de déconvenues et de victoires. Rien d'extravagant, de l'ordinaire, mais vu sous un autre angle. 

Assurément Kawaï, ce manga est une valeur sûre dans sa catégorie (il existe une multitude de genre et sous-genre). 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20